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18 juillet 2016
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Horizons et debats  >  archives  >  2015  >  N° 6/7, 9 mars 2015  >  Conférences de la «Coopérative Zeit-Fragen» à la Foire du Livre de Leipzig [Imprimer]

Conférences de la «Coopérative Zeit-Fragen» à la Foire du Livre de Leipzig

Cette année aussi, «Zeit-Fragen» sera présent à la Foire du Livre de Leipzig, son stand se trouvera dans la halle 4, au numéro A107. Notre journal invite le public à participer aux diverses conférences qui auront lieu au sein de la foire et aux trois conférences-débats qui se dérouleront en ville de Leipzig.

Qui était Henry Dunant?

Présentation du livre illustré pour enfants et adolescents «Qui était Henry Dunant?» par Lisette Bors.

Intervenant: Urs Knoblauch, journaliste culturel (Suisse)

Henry Dunant, né en 1828 à Genève et élevé dans une famille orientée sur les idées de l’humanisme, fut un témoin oculaire en 1859 de la terrible bataille de Solferino, situé près du lac de Garde en Italie. En 1862, il publia le livre «Souvenir de Solferino» qui bouleversa le monde entier. Dans ce livre, il formula déjà les idées et les tâches du Mouvement de la Croix-Rouge qui développa par la suite son activité humanitaire dans le monde entier. Grâce à la fondation de la Croix-Rouge en 1863 et la publication de la première Convention de Genève une année plus tard, le Droit humanitaire international devint une norme contraignante. On choisit Genève comme siège du Comité international de la Croix-Rouge. Pour d’innombrables personnes en détresse, se trouvant dans des régions de guerre, la Croix-Rouge est leur dernier espoir de compassion humaine. Le livre de Lisette Bors sur Henry Dunant a le grand avantage de contenir pour les enfants, les adolescents, les écoles et les foyers familiaux des contributions précieuses facilitant la discussions sur les valeurs fondamentales de l’éthique et du vivre-ensemble.

Jeudi, 12 mars 2015, de 10h00 à 10h30, Lesebude 1, Halle 2, Stand E 307

Nous fondons une coopérative

Intervenants: Reinhard Koradi (Suisse) et Tankred Schaer (Allemagne)

Le mouvement coopératif jouit d’une histoire pleine de réussites – valables également pour l’avenir. L’histoire des coopératives nous permet d’en déduire de précieuses conclusions pour le présent. Il appartient à la tradition coopérative de répondre aux défis sociaux et économiques actuels par le développement d’éléments constructifs porteurs de solutions praticables. Le principe coopératif se désigne par son haut degré de participation et de codécision ce qui le rend souvent préférable à d’autres formes d’organisation des entreprises. Dans nos temps modernes, l’idée coopérative est capable de nous offrir de nouvelles voies, avant tout dans les domaines des besoins fondamentaux. L’approvisionnement de base de la population, orienté sur les besoins locaux ou régionaux, est une condition pré-requise pour le bien commun. Il peut être développé et maintenu de manière très prometteuse dans le cadre d’une coopérative.

Jeudi, 12 mars 2015, de 13h30 à 14h00, Sachbuchforum, Halle 3, Stand E 211.

La famille: une école pour la vie

Intervenants: Elisabeth Nussbaumer (Suisse), Reinhard Koradi (Suisse), Moritz Nestor (Suisse)

Tout naturellement, la famille – père, mère, frères et sœurs – forme la première communauté protectrice dans laquelle l’enfant est né et qui lui permet d’évoluer pour devenir une personne autonome et sociable. Les parents sont les «premiers êtres humains» que l’enfant rencontre, avec qui il s’identifie de manière naturelle, et de qui il apprend toutes les valeurs fondamentales de la culture dans laquelle il est né.
Dans cette première communauté de vie, l’enfant fait connaissance des conditions d’un vivre-ensemble pacifique, dans la mesure où cela réussit, éprouvant tout ce qui est nécessaire comme valeurs, connaissances et comportements appropriés pour atteindre ce but. Dans la famille la jeune fille peut s’identifier avec sa mère et le garçon grandissant avec son père. C’est ainsi que les deux acquièrent au niveau émotionnel les instruments dont ils auront besoin quand ils seront homme et femme adultes. Au cours des années vécues en famille, l’enfant intègre dans son for intérieur les valeurs importantes pour la vie sociale d’un cercle culturel. Après 1945, la famille en République fédérale allemande a été soumise à des changements que la République démocratique allemande n’a pas connus. Ces aspects historiques seront également traités par les intervenants.

Jeudi, 12 mars 2015, 19h30 Lieu: Die Brücke – Begegnungsstätte Leipzig, Zollikofer Strasse 21,

04315 Leipzig, am Volkmarsdorfer Markt.

A la même heure, une conférence

consacrée au même sujet se tiendra à la Bibliothèque Wiederitzsch, Zur Schule 10a, 04158 Leipzig (Nord)

Intervenants: Klaudia Schaer (Allemagne), Josef Nyari (Allemagne), Urs Knoblauch (Suisse).

L’école communautaire de Rielasingen – le verdict des citoyens

Intervenants: Dr Angelika Spur (Allemagne) et Tankred Schaer (Allemagne)

Tout citoyen a la possibilité d’influer sur la politique de sa commune en lançant une initiative citoyenne aboutissant à un référendum populaire. Ainsi les citoyens peuvent corriger des décisions prises par leurs représentants élus à l’aide des instruments de démocratie directe. A Rielasingen, les habitants ont en effet eu recours à leurs droits démocratiques en réalisant un référendum populaire pour le maintien de la Realschule (école secondaire générale) et de la Werkrealschule (école secondaire pratique). Le gouvernement rose-vert du land de Bade-Wurtemberg veut se débarrasser de ces écoles qui ont fait leurs preuves pour les remplacer dans tout le land par des écoles communautaires très controversées. Les initiateurs de ce référendum feront le point sur les expériences faites.

Vendredi, 13 mars 2015, de 10h30 à 11h00, Sachbuchforum, Halle 3, Stand E 211

La lecture: une voie royale pour développer l’empathie

Intervenant: Peter Küpfer (Suisse)

La lecture de textes littéraires nous offre des qualités fondamentales: à travers des textes formés par l’art de l’auteur, nous voyons le monde par les yeux d’autrui. Nous vivons ce que vit un personnage différent de nous (le «héros» ou «l’héroïne» du récit), nous éprouvons de la compassion avec autrui, nous vivons ses angoisses et ses défis de même que ses plaisirs et extases offerts par la vie. Cette participation directe à la vie d’autrui, cette vie d’ensemble avec lui ou avec elle, ce partage d’une autre perspective sur le monde, vécue directement du centre de son propre fort intérieur – dans le système des arts représentant la vie, est spécifique à la littérature. Les autres formes d’expression tels les bandes dessinées, le cinéma ou la musique ne l’égalent pas au même point. En tant que lecteurs ou lectrices, nous formons en nous mêmes les images dont le texte nous parle, selon sa «texture», dans la mesure ou nous partageons ou sommes capables d’imaginer les situations qu’il nous raconte. Dès que nous lisons des textes pleins de significations, nous voilà donc nous-mêmes à la quête du sens: qualité hautement précieuse dans un monde médiatique tentant à tout moment de nous présenter le sens de la vie comme une série d’aventures insipides, de chatouillements ou d’une grande fête sans fin.

Vendredi, 13 mars 2015, 13h00 à 13h30, Literaturcafé, Halle 4, Stand B600

Les structures décentralisées, une alternative à la mondialisation

Intervenants: Matthias Anders (Allemagne) et Dietmar Berger (Allemagne)

Sous la pression de la mondialisation, les structures économiques ont changé et, avec elles, naturellement, la politique économique et la situation de l’emploi. Le procès de concentration économique aboutit, dans la plupart des cas, à l’abandon des régions moins peuplées, laissant ses traces dans le domaine de l’approvisionnement en «biens publics». Les écoles, les bureaux de postes et les médecins disparaissent des villages car tout s’arrange selon la maxime «profit amplifié par quantités amplifiées». Le regroupement d’écoles et la fermeture d’entreprises par manque de compétitivité sont à l’ordre du jour. Ces coupes à blanc sont souvent présentées ou acceptées comme indispensables: la perte de la qualité de vie, de la sécurité de l’approvisionnement et de l’emploi est légitimée par les coûts ainsi économisés. Les conséquences politiques et sociales de cette centralisation et concentration sont témérairement ignorées. Il est cependant urgent de se demander si cette doctrine économique des prix cassés est durable du point de vue de la politique sociétale et économique et si elle est porteuse d’avenir pour les générations futures.
Quelles seraient les conséquences si la devise «efficacité par la grandeur» était remplacée par la revendication «Qualité de vie par des structures décentralisées»?
Dans le cadre de cette réunion, les intervenants aborderont également les questions liées aux besoins fondamentaux dans les régions rurales et comment on pourrait tirer le plus grand profit possible des structures existantes pour répondre au mieux aux tâches liées à l’existence.

Vendredi 13 mars, 19h30, Rechtsanwälte Viehweger, Hartmann?&?Partner, Chopin­strasse 9, 04103 Leipzig (Zentrum)