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Horizons et debats  >  archives  >  2009  >  N°15, 20 avril 2009  >  L’attaque de la Yougoslavie par l’OTAN a été un crime [Imprimer]

L’attaque de la Yougoslavie par l’OTAN a été un crime

par Brigitte Queck, spécialiste de politique étrangère

Lorsque, le 24 mars 1999, l’OTAN a commencé à bombarder la Yougoslavie, Etat souverain, l’agression avait été précédée d’une propagande incroyablement mensongère distillée par les puissances occidentales dans les médias – presse écrite, radio et télévision – de tous les pays d’Europe de l’Ouest. Cette propagande persiste.

Aujourd’hui encore, dans de nombreux ouvrages et articles sur cette époque, on mentionne le «massacre de Racak» comme ayant été l’événement déclencheur de la guerre de l’OTAN. Le gouvernement des Etats-Unis avait placé William Walker à la tête de l’OSCE au Kosovo. Ce diplomate américain avait, pendant de nombreuses années, exécuté les basses besognes de son pays en Amérique latine dans son soutien aux régimes proaméricains, avant tout au Salvador. L’OSCE avait placé la dentiste finlandaise Helena Ranta à la tête de la commission judiciaire qui devait enquêter sur le massacre de Racak. Avant même qu’elle ne commence ses travaux, Walker déclara à une équipe de télévision présente sur les lieux que le massacre avait été commis par les Serbes. Des années plus tard, le 16 octobre 2008, Helena Ranta déclarait au quotidien finlandais Helsingin Sanomat qu’elle avait subi à l’époque des pressions incroyables de Walker et des médias occidentaux pour qu’elle confirme la version de Walker sur le massacre.

Racak fut le plus gros des mensonges

Danica Marinkovic, alors juge d’instruction au tribunal de district de Pristina-Kragujevac, déclare, le 28 octobre 2008, au quotidien serbe Glas Javnosti: «Racak était le plus gros des mensonges». Un combat classique avait eu lieu alors entre la police serbe et les terroristes de l’UÇK, combat dont la police serbe avait déjà informé l’OSCE.
Au sujet de l’examen des corps qui eut lieu à l’époque, elle précise: «Ils étaient tous habillés en civil mais beaucoup portaient des chaussures ou des bottes militaires […]» 37 des 40 victimes avaient des traces de poudre sur les mains, ce qui indiquait qu’ils avaient été impliqués dans des combats. C’est à ces conclusions que parvinrent les spécialistes en identité judiciaire – aussi bien les Biélorusses que les Finlandais – qui avaient procédé aux autopsies.
A la question de savoir si elle en avait parlé à Helena Ranta ou à William Walker, Danica Marinkovic  a déclaré: «Dès ma première rencontre avec Ranta, je n’ai pas réussi à communiquer avec elle et après, je ne l’ai plus revue. Il était manifeste qu’elle avait reçu une mission politique: accuser les Serbes. Mais elle n’était pas une experte. Je n’ai pas non plus parlé à Walker car il était évident qu’il soutenait l’UÇK.»
En d’autres termes: après le «massacre» de Racak qui, on le sait maintenant, avait eu lieu lors de combats entre des unités de la police serbe et des troupes de l’UÇK qui avaient été formés et étaient financés par le BND [Renseignements allemands] et la CIA, on déguisa en victimes civiles ces hommes qui s’étaient battus dans les environs de Racak, ce qui fournit une raison de faire la guerre, comme à Hitler, avant la Seconde Guerre mondiale, l’assaut de la station de radio allemande de Gleiwitz par des détenus d’un camp de concentration qu’on avait revêtus d’uniformes polonais. Il y a bien eu massacre, mais ce n’était pas un génocide perpétré par les Serbes contre des Albanais du Kosovo!

Secret gardé sur l’annexe B des Accords de Rambouillet

Les négociations de Rambouillet initiées par les Etats occidentaux le 6 février 1999 en France à l’initiative du Groupe de contact Balkans qui avait été créé en 1994 déjà afin de coordonner les réactions internationales à la guerre en Bosnie, contenaient 10 prin­cipes fondamentaux non négociables concernant la coopération du gouvernement yougoslave avec les Albanais du Kosovo, dont des propositions pour un Kosovo autonome et le stationnement de troupes de l’OTAN au Kosovo.
Dans les communiqués officiels auxquels se sont unanimement tenus les médias occidentaux, il s’agissait uniquement, dans les négociations de Rambouillet, d’exiger du président Milosevic une plus grande autonomie pour le Kosovo. A ce propos, il faut savoir qu’entre 1974 et 1989, cette province jouissait d’une autonomie probablement unique au monde. Les Albanais avaient leur propre langue, leurs propres écoles et universités et bénéficiaient d’un soutien considérable de toutes les républiques de Yougoslavie. Cependant ce statut d’autonomie avait permis de bloquer toute législation en Serbie. En 1989, le président de la Yougoslavie s’est contenté de restreindre cette autonomie à un niveau habituel au plan international en plaçant la police et les institutions juridiques sous la tutelle du «super Etat», c’est-à-dire la Yougoslavie. Sous pression à Rambouillet, Milosevic se déclara disposé à faire des concessions importantes aux Albanais du Kosovo quant à l’autonomie de leur province.
Mais encouragés par le soutien sans condition de l’Occident et de leurs médias mis au pas qui rendaient Milosevic responsable d’un éventuel échec des négociations de Rambouillet, les Albanais du Kosovo, représentés par Hashim Thaci, condamné en Yougoslavie à 22 ans de prison pour génocide, insistèrent pour obtenir la totale indépendance du Kosovo. Lorsque Thaci, à la fin des négociations de Rambouillet, eut finalement signé l’accord élaboré par l’Occident, le président yougoslave, lorsqu’il refusa de signer à son tour, fit soudain figure de bouc émissaire, de politicien incapable de se plier au consensus.
Dans ce contexte, on dissimula aux populations des Etats occidentaux l’annexe B de l’Accord de Rambouillet qui stipulait que «le personnel de l’Alliance atlantique, y compris les véhicules, les bateaux, les avions et les équipements divers, pouvait se mouvoir librement, sans restriction et en toute immunité à travers la République fédérale de Yougoslavie, y compris dans son espace aérien et ses eaux territoriales.» Aucun politique au monde n’aurait pu signer un tel accord sans sacrifier la souveraineté de son pays. Seuls les parlementaires des pays occidentaux reçurent cette Annexe B mais ils furent contraints au silence.

Accord de soumission néocolonialiste

Comme ils respectèrent lâchement ce silence et que Milosevic n’était pas en mesure de signer cet «accord», plus précisément cet «accord de soumission néocolonialiste à l’OTAN» élaboré essentiellement sous la pression des Etats-Unis, la guerre était inévitable.
Après que l’OTAN eut attaqué l’Etat souverain de Yougoslavie (y compris le Kosovo) sans déclaration de guerre et en violation du droit international et qu’il l’eut bombardé lâchement et impitoyablement d’une altitude de 8000 mètres, les politiques occidentaux, y compris d’anciens hommes de gauche comme le chancelier fédéral Schröder, le ministre des Affaires étrangères Fischer et le ministre des Affaires étrangères Scharping justifièrent cette opération avec l’ignoble mensonge: «Il fallait empêcher un second Auschwitz.»
L’agression de l’OTAN a complètement détruit les infrastructures, toutes les usines yougoslaves, l’usine chimique de Pancevo, les lignes de chemin de fer, les ponts. Si les travailleurs et les ingénieurs n’avaient pas réagi à temps en déviant les liquides toxiques s’échappant de différents réservoirs, toute la région de Pancevo aurait été inhabitable après les bombardements. Mais l’OTAN a également bombardé des quartiers d’habitation, des écoles, des jardins d’enfants et des hôpitaux avec des munitions interdites par le droit international comme les bombes à l’uranium appauvri et les bombes au graphite.
A la suite de diverses pressions exercées sur Milosevic pour qu’il cède s’il ne voulait pas que les troupes terrestres de l’OTAN ne pénètrent dans ce pays déjà durement frappé et ne le détruisent complètement, le gouvernement yougoslave et le Parlement serbe acceptèrent finalement le «traité de paix» proposé par l’envoyé spécial des Nations Unies Ahtisaari et l’envoyé spécial du gouvernement russe d’Eltsine Viktor Tchernomyrdine.
Ce traité prévoyait que le Kosovo restait partie intégrante de la République fédérale de Yougoslavie. Les combats devaient y cesser et il fallait permettre à tous les réfugiés de retourner chez eux. En outre, l’accord prévoyait le retrait immédiat du Kosovo de toutes les forces de sécurité yougoslaves et la constitution d’une troupe internationale de maintien de la paix à laquelle l’OTAN participerait de manière importante. Ce plan entra en vigueur le 10 juin 1999 avec l’adoption de la Résolution 1244 des Nations Unies par le Conseil de sécurité.

Selon la Résolution 1244, le Kosovo fait partie intégrante de la Serbie

Les Serbes tinrent parole. Ils retirèrent leurs troupes du Kosovo mais au lieu de la paix promise par la «communauté internationale», ce fut le chaos au cours des mois suivants. Les meurtres arbitraires furent 20 fois plus nombreux sous le contrôle international que pendant la guerre au Kosovo occupé par les troupes yougoslaves. La raison en était que la MINUK avait transformé l’ancienne UÇK en une prétendue organisation civile, le Corps de protection du Kosovo (KSK) et allait jusqu’à la financer avec des moyens de l’ONU. Les rares naïfs qui avaient vraiment cru qu’avec l’entrée des troupes «internationales» (en réalité c’étaient en majorité des troupes de l’OTAN), la situation allait s’améliorer furent amèrement déçus.
Des milliers de Serbes, de Roms et des membres d’autres ethnies, de même que des Albanais du Kosovo fuirent leur ancienne patrie qu’ils ne reconnaissaient plus comme la leur. Bientôt les Serbes ne furent plus, au Kosovo – qu’ils qualifiaient de «berceau de leur nation» – qu’une minorité et il craignirent quotidiennement pour leur vie qu’ils passent actuellement dans des enclaves surveillées par des troupes internationales. L’expulsion de 230 000 personnes (Serbes, Roms ainsi que des Albanais hostiles à l’UÇK), qui n’a pas été empêchée par les «troupes internationales» ainsi que le pogrom perpétré en 2004 contre les Serbes restés au Kosovo au cours de laquelle de nombreuses personnes furent tuées, des centaines de personnes blessées et 4500 non-Albanais chassés, 700 maisons et de nombreux couvents sauvagement détruits, firent que les réfugiés serbes perdirent définitivement l’envie de rentrer chez eux.
Aujourd’hui, après la proclamation unilatérale de l’indépendance du Kosovo en février 2008 sans approbation de l’ONU, après la reconnaissance – contraire au droit international – du Kosovo en tant qu’Etat souverain par de nombreux pays, également des pays occidentaux, de nombreux Etats ou politiques occidentaux qui avaient soutenu en 1999 les tentatives sécessionnistes militaires des Albanais du Kosovo ne veulent plus se souvenir de la Résolution 1244 qui considère le Kosovo comme faisant partie intégrante de la Serbie.

Des ressources minières pour plus de 10 000 milliards de dollars

Il y a à cela une raison importante; ce sont les immenses ressources minières du Kosovo: 77 302 106 tonnes de houille, de cuivre, de zinc, de plomb, de nickel, d’or, d’argent, de marbre, de manganèse, de fer, d’amiante, de calcaire, etc.
Leur valeur est estimée à plus de 10 000 milliards de dollars et ce sont ces énormes ressources aux mains des travailleurs de là-bas qui ont été la principale raison de l’ingérence militaire de l’Occident au moyen de l’OTAN dans le conflit entre l’armée yougoslave et l’UÇK en 1999. De plus, pour ce qu’on appelle aujourd’hui encore une «guerre civile au sein de la Yougoslavie», l’UÇK a été, pendant des années, soutenue logistiquement, formée militairement par l’Occident par l’intermédiaire de la CIA et du BND et aidée financièrement avec des millions de dollars et de marks,
Pendant la guerre de l’OTAN contre la Yougoslavie, toutes les infrastructures du pays ont été détruites, mais on épargna dans les bombardements les mines de Trepca, au Kosovo: après tout, on voulait pouvoir continuer immédiatement après la guerre de tirer profit de ces mines qui ont été privatisées.
Pour s’emparer, en 2000, de ce complexe gardé par des ouvriers, on a colporté deux gros mensonges:
•    que les Serbes avaient brûlé là-bas les corps de 1500 Albanais du Kosovo et que l’on devait vérifier cela;
•    que la population était exposée à un risque important suite à la pollution due aux mines de Trepca.
Mais on ne parle toujours pas des milliers de bombes radioactives larguées sur le Kosovo.
Le 14 août 2000, 900 soldats britanniques, français, italiens et pakistanais de la Kfor armés jusqu’aux dents atterrirent en hélicoptère dans les mines de Trepca. Les travailleurs qui défendaient farouchement leur outil de travail furent brutalisés et une partie d’entre eux furent grièvement blessés par les gaz lacrymogènes et les balles en plastique. Ensuite la direction et les ouvriers rebelles furent faits prisonniers.
Dans les documents de l’ONU, cela s’appelle toujours «introduction du processus de démocratisation» au Kosovo.
Mais en réalité, on pouvait commencer à «brader» les mines de Trepca à des groupes étrangers.
Ceku, qui, avant 1999, avait reçu en Virginie une formation de tueur au sein de la société américaine de mercenaires MPRI et été condamné par un tribunal yougoslave pour le meurtre de 669 Serbes, avant tout en Kraina, est maintenant Premier ministre du Kosovo et dirige à la fois l’ICMM (Independent Commission for Mines and Minerals), créée par la MINUK et la KTA (Kosovo Trust Agency, organisme fiduciaire), tous les deux responsables des privatisations au Kosovo!

L’OTPOR avait été entraînée par la CIA

Après que l’on eut placé le Kosovo sous surveillance internationale, c’est-à-dire sous administration néocolonialiste, on a voulu imposer l’économie de marché aux Serbes. En 2000, des élections parlementaires ont eu lieu en Yougoslavie.
Avant ces élections déjà, des chefs politiques de l’OTAN avaient adressé une mise en garde: De nouveaux bombardements de la Yougoslavie n’étaient pas exclus si Milosevic était réélu. En outre, aussi bien les médias occidentaux que l’opposition yougoslave, qui était depuis plusieurs mois soutenue financièrement et idéologiquement par l’Occident, prétendaient que Milosevic manipulait les élections. C’est à ces pressions extérieures que l’on doit le fait que plus de 50% de la population de Serbie n’allèrent pas voter.
Au premier tour, il manqua à Milosevic 700 000 voix pour l’emporter. Mais la DOS (Opposition démocratique de Serbie), soutenue par l’Occident, qui avait choisi Kostunica pour candidat, n’obtint pas la majorité requise.
Comme l’Occident et l’Opposition ne voulaient pas de second tour, on déplaça la campagne dans la rue: l’opposition travailla la main dans la main avec l’organisation estudiantine OTPOR («Résistance»), créée par l’Occident qui, à ce qu’on a appris plus tard, avait été entraînée à Sofia par la CIA. Après 78 jours de bombardements, elle ne clouait pas au pilori l’agresseur mais le président de son pays et dans des termes provenant du think tank de l’OTAN. Partout s’étalaient les slogans qu’il avait concoctés («Il [c’est-à-dire Milosevic] est fini.»)
Lorsque ensuite un groupe d’opposition de 4000 personnes venues de Caza en car et en voiture prit d’assaut le Parlement où l’on était en train de recompter les bulletins de vote, le putsch organisé par l’étranger atteignit son point culminant. Après que, malheureusement, quelques anciens partisans influents de Milosevic eurent changé de camp, notamment l’ancien chef des services secrets Jovica Stanisic et son ancien chef d’état-major Momsilo Perisic, on jugea qu’il n’était plus nécessaire de respecter les règles du jeu parlementaire. On n’organisa pas de deuxième tour entre Milosevic et Kustunica. Après cette élection illégale, ce dernier devint président de la Yougoslavie. La ministre américaine des Affaires étrangères Albright s’était exclamée, ravie: «Le dernier bastion du socialisme en Europe vient enfin de tomber!»
L’année suivante, la Friedrich-Ebert-Stiftung décerna son prix Droits de l’homme 2001 à l’organisation OTPOR pour la récompenser d’avoir participé au changement de régime.

La majorité de la population est pauvre

Dans les commentaires de la Loi fondamentale de la République fédérale d’Allemagne, on peut lire, concernant l’article 87a:
«En cas de tension, les forces armées peuvent protéger des objectifs civils […] et intervenir pour combattre des organisations d’insurgés […].» A vrai dire, ce n’est valable que pour l’ordre politique et économique de l’Allemagne et des autres pays occidentaux. Comme l’a montré l’exemple de l’Etat – alors socialiste – de Yougoslavie, on applique d’autres critères aux pays ayant un ordre social différent.
En conclusion, disons ceci: La Yougoslavie socialiste n’existe plus depuis 10 ans. Cela est dû essentiellement à des mois de bombardements et à des pressions politiques et économiques, à des mensonges, à des millions de dollars dépensés par des organisations réputées des pays membres de l’OTAN pour corrompre des collaborateurs afin d’introduire dans ce pays l’économie de marché capitaliste.
Tout cela a porté ses fruits. L’ancien président Milosevic, malheureusement aussi en raison de la trahison de ses anciens partisans, a été traîné devant la Cour pénale internationale de La Haye, organe exécutif de l’OTAN. Là-bas, il a défendu courageusement ses opinions et son pays. La haine de tout ce qui rappelle de près ou de loin le socialisme et la puissance du capital ont Milosevic sur la conscience. Aujourd’hui, la Yougoslavie, comme chez nous actuellement ce qui fut la RDA, se caractérise par le chômage, la limitation à quelques-uns seulement de l’accès à l’école, à la culture et à des soins médicaux de qualité, la corruption, la pauvreté pour la majorité de la population et la richesse pour quelques-uns, un taux élevé de criminalité, la prostitution, le trafic de drogue et d’êtres humains, autant de choses qui n’existaient pas dans le système socialiste. D’où notre inquiétude pour nos enfants et petits-enfants.
Au lieu de la réconciliation espérée entre les systèmes socialiste et capitaliste à laquelle croyaient de nombreux leaders politiques naïfs des anciens pays socialistes, on a eu depuis lors un assez grand nombre de guerres dans le monde entier.
Les armements sont la marchandise la plus négociée dans le monde et pour que ce commerce perdure, on planifie et mène des guerres, comme celle de l’OTAN contre la Yougoslavie, pays autrefois prospère. Mais nous, les peuples de tous les pays, avons la possibilité de transformer un système social qui n’est pas celui que nous voulons.    •

(Traduction Horizons et débats)