hd. L’article paru dans «Horizons et débats», no 44 du 7 novembre, intitulé «Parcs naturels, lynx, loup: on nous spolie sournoisement de nos terres agricoles nationales et de notre souveraineté alimentaire» a obtenu une résonance dans plusieurs pays d’Europe – des lettres et des rapports qui font dresser l’oreille et soulèvent d’autres questions. Mais: Ce qui se déroule de telle façon dans un pays, ne doit pas forcément se reproduire dans un autre, parce que l’être humain peut apprendre par expérience.
Pourtant, quelques points extrêmement désagréables restent en travers de la gorge: Alors qu’en Suisse les demandes pour le déclassement du loup sont en cours au Parlement et que le non-fonctionement de la protection des troupeaux était déjà dans toutes les bouches, un représentant de l’OFEFP (Office fédéral de l’environnement, des forêts et du paysage) a alors tenu en Allemagne une présentation power point triomphale sur le «Modèle suisse de la protection des troupeaux» lors d’un congrés au sujet «Le loup – un problème ou non». Quelques-uns ont applaudi vivement, d’autres pas du tout. Deux mois plus tard, la même chose en Autriche. Maintenant, après coup, on entend de vénéneux commentaires, pourquoi la Suisse se prête-t-elle de nouveau à des manœuvres si sombres, cette fois au service de l’écologie profonde, une fondation clandestine créée par Arne Naess, Heidegger, Jonas et d’autres et la CIA. L’Autriche s’y connaît mieux que nous dans cette fondation d’après-guerre puisque cette phase a eu lieu sur son territoire.

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gs. Depuis quand l’Eglise réformée a-t-elle besoin, par l’intermédiaire d’un moine déguisé comme au Moyen-Age, de donner des enseignements historiques à des touristes venant du monde entier sur une clairière d’un parc naturel? De raconter des légendes, des mythes et des contes de fées? L’assistance spirituelle ne serait-elle pas, dans ce monde actuel, sa tâche primordiale? Une bonne assistance spirituelle donnant un appui aux adolescents et aux jeunes adultes? Aux mères d’enfants en bas âge et pubertaires, afin qu’elles puissent donner un fondement psychique fort à la prochaine génération? Une assistance spirituelle à nos pères de famille du milieu économique et financier, afin qu’après-demain l’un d’entre eux, lors de circonstances orageuses, ne voie pas d’autre perspective devant lui que celle du suicide?
Oui, l’Eglise des deux confessions a une tâche urgente – avant tout aujourd’hui.
En Allemagne, l’Eglise réformée a fait récemment de ces tâches principales dans notre société son sujet lors de sa journée religieuse à Magdebourg: Mission, œcuménisme et réforme. Et l’assistance spirituelle, le souci pour les paroissiens. «On doit surmonter l’auto-sécularisation; on doit s’opposer distinctement aux vieilles et aux nouvelles dilutions des fondements religieux. Si cela ne réussit pas, l’Eglise protestante peut aussi avoir du succès en tant que missionnaire. Pour des raisons purement démographiques, elle comptera moins de membres. Mais, elle pourrait convaincre ceux qui sont réceptifs en matière religieuse.» (FAZ du 7/11/11)
Celui qui, en tant que «politicien» d’Eglise, prend le cœur léger le train en marche, doit doit se rendre compte de sa destination. Ceci d’autant plus qu’il embarrassant quand il apprend que la refonte des «vieilles religions» fait partie du programme américain du «Social Engineering».
Si tous les acteurs accomplissaient leur rôle social au sein de la démocratie directe suisse de maniere solide et avec beaucoup d’amour pour le pays et ses citoyens, alors la Suisse serait prémunie contre des attaques méchantes comme celles qui la menacent en ce moment. Cela touche aussi bien la famille, l’école, l’Eglise que les médias.
Alors, une jeunesse grandirait, comme on l’observe déjà dans d’innombrables communes: droite, au regard honnête, serviable et capable de travailler en équipe. Une jeunesse qui ne prend pas si facilement des vessies pour des lanternes.     •