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18 juillet 2016
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Horizons et debats  >  archives  >  2016  >  No 10/11, 17 mai 2016  >  Courrier des lecteurs [Imprimer]

Panama

De nouveau, nous sommes confrontés à un aspect problématique de notre odieux système monétaire.
Les riches s’enrichissent toujours davantage et les pauvres s’apauvrissent de plus en plus. Quelques rares super-riches règnent et dictent la marche du monde. Ils possèdent les médias et les hommes politiques sont leurs marionnettes. Les montagnes de déchets augmentent, les espaces naturels disparaissent et sont détruits très fréquemment. Les mers sont par endroit de vrais cloaques. L’industrie de l’armement prospère. Tout ceci au nom de l’argent, du profit, de la valeur boursière, de la croissance économique illimitée.
Sans la possibilité d’instaurer très bientôt un système monétaire plus humain, les nouveaux-nés actuels n’auront plus guère la chance de devenir centenaires.
Il est grand temps de se remémorer et d’entamer une discussion fondamentale sur le conte de Tolstoï intitulé «Ce qu’il faut de Terre à l’Homme», car sinon notre monde ne sera plus viable dans un avenir plus ou moins proche et si un dirigeant désaxé fait exploser une bombe atomique, cela sera le cas encore plus tôt.
Ces pensées peuvent paraître trop pessimistes. Cependant, si nous prenons en compte le rythme intrépide auquel le monde a changé au cours du siècle dernier, notamment depuis la Seconde Guerre mondiale et dont les transformations ne cesseront de s’accroître, à une vitesse encore plus vertigineuse, il nous reste bien peu de temps pour dire «stop!» afin de recréer un monde en faveur des êtres humains, des animaux, de la nature. Et il nous en faudra également pour éliminer l’idolâtrie du Veau d’or!
Gardons en mémoire les paroles de «L’apprenti sorcier» de Goethe: «Maître, le péril est grand, les Esprits que j’ai invoqués ne veulent plus m’obéir!»

Oskar Meier, Bazenheid