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18 juillet 2016
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Horizons et debats  >  archives  >  2011  >  N°44, 7 novembre 2011  >  La stratégie du pouvoir des Verts [Imprimer]

La stratégie du pouvoir des Verts

Dévalorisation des gouvernements nationaux

par Peter Helmes*

Ne nous laissons pas duper! L’idéologie corruptrice des Verts ne se laisse démontrer que difficilement par leur lutte contre l’énergie nucléaire et en faveur des pipistrelles d’Europe. C’est pour ainsi dire la ouate dans laquelle le véritable but est emballé.
Sans aucune égard envers les comités de contrôle parlementaires, les politiciens verts alternatifs et leurs instigateurs développent certaines stratégies supérieures à tout gouvernement national, afin d’imposer directement certains objectifs en esquivant les parlements nationaux. […]
Il s’agit de la «gouvernance mondiale» par un renversement des gouvernements nationaux, déjà démunis auparavant, pas à pas, de leur capacité d’agir! Comment atteindre ce but? En voilà la recette stratégique: il faut lier une grande partie des dépenses de l’Etat de toutes les nations, en forçant ces dernières, dans le monde entier, payer des sommes et taxes immenses (soi-disant nécessaires pour la sauvegarde de notre environnement ou de notre santé) à des institutions ou organisations opérationnelles mondialement. Alors cet argent manque pour toutes les charges nécessaires dans ces pays! Cela fonctionne bien, parce qu’on illusionne les gens en prétendant défendre des buts sublimes avec une valeur moralement élevée – et qui pourrait être là-contre?
Si par conséquent une grande partie des moyens courants, que les gouvernements nationaux ont à leur disposition, manquent, parce que des «charges plus hautes» doivent être financées, ces nations ne peuvent plus accomplir leurs charges gouvernementales et satisfaire leur programme politique et leur but sans de grands emprunts ou une augmentation supplémentaire d’impôts qui asphyxient l’économie.
Ces prestations (par exemple le budget social, le budget de la santé publique, le budget de l’infrastructure des transports, mais aussi le budget de la défense), qui ne peuvent plus être assumées par les gouvernements nationaux, vont être ensuite reprises par des comités de contrôle et institutions mondialement actifs et supérieurs, ou en tout cas influencées d’une manière déterminante, comme par exemple des comités de l’UE ou de l’ONU, des ONG – «Organisations non gouvernementales», comme Green Peace, Robin Wood, Amnesty International et d’autres, qui représentent la «conscience internationale» et la «nouvelle» morale. La perte de pouvoir constante des gouvernements nationaux en est la conséquence, parce que les gouvernements des Etats deviennent de plus en plus insignifiants. Les super-comités et institutions internationales prennent le dessus et finalement le pouvoir des Etats nationaux. Et dans ces centres de pouvoir supérieurs se tiennent depuis déjà longtemps les Verts et leurs camarades, présents aux postes importants! Quelques élus seulement décident finalement ce qui est bien pour les êtres humains et la terre. Le but est d’aboutir le plus vite possible au pouvoir mondial – et cela sans aucune légitimation démocratique.

Extrait de: Peter Helmes. «Die Grünen. Rote Wölfe im grünen Schafspelz». 6e édition, Hambourg 2011
(Traduction Horizons et débats)

*Peter Helmes a été gérant fédéral de la Jungen Union, secrétaire général des Jeunes chrétiens démocrates et conservateurs internationaux, directeur principal de l’Association de la classe moyenne de la CDU/CSU et il a été membre du comité électoral de Franz-Josef Strauss lors de la campagne des élections fédérales allemandes en 1980. Avec Gerhard Löwenthal, Ludek Pachmann et d’autres il a fondé la «Konservative Aktion». Depuis 1996, Helmes est conseiller indépendant pour la politique et les associations.