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18 juillet 2016
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Horizons et debats  >  archives  >  2011  >  N°5, 7 février 2011  >  La Société suisse des officiers des troupes sanitaires prend ses distances à l’égard du président de la FMH [Imprimer]

La Société suisse des officiers des troupes sanitaires prend ses distances à l’égard du président de la FMH

thk. La Société suisse des officiers des troupes sanitaires (SSOTS), par la plume du colonel d’état-major Thomas Rohrbach (médecin de campagne, médecine générale FMH), membre du Comité de la SSOTS et du colonel Hugo Battaglia, chirurgien FMH), président, a pris position contre l’initiative sur les armes. Ils réfutent différents arguments des partisans et affirment que le problème, ce ne sont pas les armes. «A une époque où augmentent les cas d’agression contre autrui ou contre soi-même, le problème, ce ne sont pas les armes mais les pressions exercées par la société et le mélange des attitudes fondamentales quant à la valeur de la vie. Pour les membres de cette association qui compte aussi bien des médecins que des non-médecins, il est évident que la campagne du président de la FMH Jacques de Haller passe à côté du sujet. Selon leurs données, la plupart des médecins sont membres de la FMH. «C’est pourquoi nous déplorons qu’en tant qu’organisation professionnelle, la FMH s’engage aussi intensément dans cette campagne de votation et laisse entendre à la population que tous les médecins soutiennent l’initiative. C’est faux.»
Différents membres de la SSOTS estiment que Jacques de Haller, en prenant parti en faveur de l’initiative, instrumentalise la FMH dans un but personnel à savoir sa propre campagne électorale. Il dissimule sciemment le fait qu’aujourd’hui, on met beaucoup de soin et de sérieux à apprendre aux recrues à manipuler leur arme et que les soldats représentent un risque minime.
Au vu de l’argumentation absurde des partisans de l’initiative, la SSOTS en recommande le rejet.    •