Horizons et debats > archives > 2009 > N°45, 30 novembre 2009 > Ce sont les cantons qui connaissent le mieux leur situation | [Imprimer] |
thk. Depuis que G. W. Bush a déclaré «We must win the global war on Biotechnology!» et son ministre de la Défense Rumsfeld a encaissé, avec le slogan «Tamiflu-Ramiflu», des milliards de dollars par le biais de l’entreprise Gilead pour les stocks de vaccins de pays entiers – quelque chose trouble la confiance dans les vaccinations. Le directeur de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), Thomas Zeltner, le sait aussi. Il n’est pas un débutant dans ce domaine. La question de savoir pourquoi l’on ajoute des adjuvants problématiques aux vaccins et – comme on a pu l’entendre – on expérimente des nano-particules, reste toujours ouverte. Au lieu de parler sincèrement avec les citoyens, il voulait faire porter le chapeau aux cantons, bien que le problème vienne d’ailleurs. Les cantons connaissent la région, leur population et leurs structures, et ils savent mieux exécuter une telle action de façon convenable que les fans d’une économie planifiée. Carlo Conti, le président de la Conférence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la santé, se défend aussi à juste titre contre les allégations de Zeltner. Il demande à la Confédération une meilleure communication et logistique, et il déclare de manière évidente pourquoi les cantons doivent rester responsables du système de santé publique: «Ce sont les cantons qui connaissent le mieux la situation dans leur région. Une distribution centrale du vaccin méconnaît les situations spécifiques dans les cantons.»
Conti conseille une amélioration de la communication et de la logistique. Afin d’empêcher à l’avenir des lacunes de livraison, il faut améliorer la communication et la logistique.
«Le problème est qu’il n’a pas été livré assez de vaccins en même temps», ajoute Carlo Conti. Mardi ou mercredi prochain, il devait être remédié aux lacunes de livraison. •
Source: radio DRS, 15/11/09
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