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Horizons et debats  >  archives  >  2008  >  N°8, 25 fevrier 2008  >  Les déficits démocratiques de l’Occident [Imprimer]

Les déficits démocratiques de l’Occident

USA, UE, Allemagne: la souveraineté du peuple et les droits civiques sont en danger

USA

Dans leur «lutte contre le terrorisme», les agents des USA ne connaissent pas de limites; pour eux, les traités et conventions internationaux n’ont pas cours. C’est maintenant au tour des chefs d’entreprises d’être officiellement dans la ligne de mire des Etats-Unis. Un représentant du gouvernement américain a confirmé que les Etats-Unis s’étaient réservé le droit de procéder à des enlèvements dans le monde entier. Selon Alan Jones, un éminent avocat britannique, au titre de Queen’s Councel (avocat de la couronne), s’exprimant devant des juges londoniens, le droit américain permet le rapt d’étrangers, tant que ces derniers sont recherchés par la justice américaine. La Cour suprême des Etats-Unis a autorisé expressément l’enlèvement de personnes d’autres pays recherchées, selon Jones dans le journal The Sunday Times. On sait que les Etats-Unis n’y vont pas de main morte avec les «présumés terroristes», ce qui a provoqué des protestations en Europe. Des juristes ont reproché à plusieurs reprises aux Etats-Unis de contrevenir au droit tant international que national. Il semble que les enquêteurs américains envisagent dès à présent les enlèvements non seulement de prétendus terroristes, mais aussi d’hommes d’affaires. Selon un article du «Times», les autorités américaines enquêteraient sur plus d’une douzaine d’hommes d’affaires, entre autres de British Airways et de BAE Systems. En fait, des citoyens de hautes responsabilités d’autres pays de l’UE pourraient se trouver enlevés par des kidnappeurs américains officiels. Selon Jones: «Si quelqu’un est enlevé à l’étranger et amené aux Etats-Unis, les tribunaux américains ne peuvent rien là-contre. Cela ressort du temps des chasseurs de têtes vers 1860.» Toujours selon Jones, les USA auraient leur propre façon de voir les choses quant au fait d’amener des personnes recherchées devant leurs tribunaux. En 1990, des agents américains avaient enlevé au Mexique le médecin Humberto Alvarez Machain. On lui reprochait d’avoir participé, en 1985, à la torture et à l’assassinat d’un agent de l’office américain de lutte contre la drogue DEA. Cet enlèvement fut même critiqué aux Etats-Unis – alors qu’au Mexique ce fut un scandale, qui prit des proportions énormes lorsqu’en 1992 la Cour suprême des Etats-Unis déclara dans un jugement que cette action était légale et confirmait ainsi l’«exterritorialité» des agents américains. Les juges se sont référés à un jugement de la Cour suprême de 1886. Il y est précisé qu’«il n’y a rien dans la constitution qui oblige un tribunal de libérer quelqu’un, condamné légitimement, parce qu’il a été amené devant le tribunal contre son gré.» La décision de la Cour suprême de 1992 autorise expressément les agents secrets à se saisir à l’étranger des personnes recherchées.
Alors que les Etats-Unis se présentent volontiers comme les policiers du monde, avec des pouvoirs illimités, en Irak le drame causé par les Américains prend de l’ampleur. Il ne s’agit pas seulement de la débacle militaire, mais aussi des drames humains qui ne touchent pas que la population irakienne. Le taux de suicides des anciens soldats de l’armée américaine prend des proportions alarmantes. Selon la chaîne de télévision CBS, il y aurait eu en 2005 6256 suicides d’anciens soldats, ce qui équivaut à une moyenne de 17 suicides par jour. Aux Etats-Unis, il y a 25 millions d’anciens membres de l’armée, dont 1,6 million combattirent en Afghanistan et en Irak.
L’annonce récente du service de renseignements américain CIA, que l’Iran avait renoncé depuis plusieurs années à son programme d’armement nucléaire, a porté un coup à l’administration Bush et à son va-t-en guerre, Dick Cheney. En collaboration avec Israël, il était prévu de bombarder l’Iran et les préparatifs étaient déjà bien avancés. Le «noyau dur» qui entoure le Président espère bien arriver à ses fins et permettre au Président de pouvoir déclarer «l’état d’urgence» après un «attentat» bien orchestré. Ce qui offrirait un pouvoir dictatorial à George Bush, ce président inconscient et irresponsable, lui laissant les mains libres pour ses décisions, le parlement étant mis hors course. C’est un cauchemar pour le reste de l’humanité. La décision a déjà été prise d’ériger des camps de concentration destinés à tous les habitants américains qui s’opposeraient au gouvernement.
Norman Grigg, journaliste bien connu, décrit la situation ainsi dans le magazine New American: Les amis de Bush demandent qu’on organise un nouvel attentat qui les sortirait de l’enfer dans lequel ils se trouvent et les sauverait de la défaite qui s’annonce dans les prochaines élections.
Les prisonniers américains coûtent aux contribuables du pays plus de 200 milliards de dollards par an. Deux millions de per­sonnes sont incarcérées – un chiffre jusqu’alors jamais atteint. Cela équivaut à 750 détenus par 100 000 habitants. Pas un pays du monde n’atteint ce chiffre.

Union européenne

Les anciens communistes sortent de leur trou et revêtent même des postes de première importance (voir la chancelière allemande ­Angela Merkel). De plus, selon une nouvelle de 2004, le 7 novembre de cette année, on fêtait à Bruxelles officiellement les 125 ans de la naissance de Leo Davidowitsch Trotzky comme un «modèle pour l’UE». Trotzky s’appelait, en réalité, Lew David Bronstein. Il fut fêté à Bruxelles parce qu’il s’était engagé dans l’exportation du bolchévisme au-delà des frontières de l’Union soviétique et était ainsi le moteur de la révolution permanente. C’est ce que rapporta la chaîne de télévision autrichienne ORF dans son télétexte du 7 novembre 2004. On ne peut toutefois pas y prendre connaissance que Trotzky avait quitté les Etats-Unis en mars 1917, partant de New York pour la Russie et ayant dans ses ba­gages, entre autres, 20 millions de dollars en or que lui avait remis son beau-père, le banquier de Wall-Street Jakov Schiff. Trotsky était accompagné sur le navire S. S. Christianfjord de 275 révolutionnaires et propagandistes bien entraînés, munis d’une grande quantité d’armes, de munitions et d’explosifs.
La Russie n’avait plus aucun moyen de s’opposer à cette agression terroriste du banquier de Wall-Street contre le tsar russe, accompagnée de l’arrivée de Wladimir Iljitch Lenin, cet émigré et agitateur clandestinement introduit en Russie (qui ressortait lui aussi d’une famille juive, son grand-père s’étant nommé Alexander Blank, né Srul Blank. Il se convertit pendant ses études de médecine à la confession russe-orthodoxe.) C’est ainsi que le peuple russe s’enfonça pendant des décennies sous le joug des communistes. Trotsky/Bronstein fut le fondateur et le commandant de l’armée rouge. Il fut accompagné de Félix Edmundowitch Dzerjinski, connu pour avoir mis en place la Tchéka, service de police secrète particulièrement violent. Ils laissèrent une trace sanglante dans le pays, des millions de Russes y ayant laissé leur vie. Ce comportement meurtrier alerta même le Géorgien Joseph Djougachvili, nommé Staline, pourtant d’une brutalité bien connue. Il engagea un combat pour le pouvoir et le gagna. Et c’est ce «moteur de la révolution» qu’on a fêté à Bruxelles. Au vu des proportions que prend le déficit démocratique de l’UE, il y a de plus en plus de personnes qui se posent la question de savoir ce que l’UE veut, en fin de compte, et où se dirige ce monstre.

Encore à propos de l’UE

Nous nous sommes largement étendus sur la mise en place de la constitution de l’UE et sur ses conséquences. Nous nous sommes aussi attardés sur la façon de flouer les citoyens de l’UE, en leur refusant toute participation à la préparation de ce traité qui prépare une dictature (la plupart des politiciens ne l’ayant pas même lu et donc pas compris – mais doivent «selon les ordres» l’approuver). Quelles sont donc les éminences grises qui décident qu’il ne doit pas y avoir de consultation populaire sur cette constitution et comment se fait-il que tous les politiciens (à quelques exceptions près), de tous les partis, marchent dans la combine? Que nos politiciens se plient à ces ordres ne nous étonne pas, tant il est vrai qu’ils veulent continuer à écrémer les traitements qu’ils s’octroient eux-mêmes. Toutefois, en jetant un regard derrière les coulisses, on en apprend de belles: selon un article du correspondant bruxellois du journal britannique The Telegraph, Bruno Waterfield, le président français, Nicolas Sarkozy (après avoir triplé ses émoluments présidentiels), aurait avoué, lors d’une séance à huis-clos de parlementaires de l’UE, que «les référendums sur le nouveau traité de l’UE seraient ‹dangereux› et qu’ils seraient négatifs en France, en Angleterre et dans d’autres pays. Un abîme sépare les populations de leurs gouvernements.»
Concernant le référendum du 25 mai 2005, ce même président estime que «la France, avec son vote négatif, n’était en rien en avance des autres pays.» Il ajouta: «On aurait le même résultat dans d’autres pays où un tel référendum serait accordé. Un référendum serait un danger pour l’Europe. Il n’y aurait pas de traité si les Français devaient pouvoir se prononcer et il en serait de même en Grande-Bretagne.»
Bruxelles a déclaré l’année 2008 «l’année du dialogue interculturel». Les bureaucrates de là-bas se sont mis le doigt dans l’œil. Les instituts de sondage d’opinion de l’UE ont mené une enquête dans les 27 pays membres et interrogé plus de 27 000 personnes. Résultat: plus on va vers l’Est, moins il y a de «multiculture». Le questionnaire voulait savoir le degré de variété réelle de la société. Dans les anciens Etats de l’UE, la fréquentation de personnes venant d’une autre culture est commune. A l’Est, la vie quotidienne est nettement plus «monotone». On ne veut rien savoir de ce qu’on ne connaît pas. A la question de savoir si les gens d’une autre culture représentaient un aspect positif pour la société, seuls 8% répondirent positivement en Estonie, 11% en Pologne, la moyenne de l’UE se situant à 23%. Ce refus de la multiculture ne se limite pas à l’Est. Plus de la moitié des gens de l’UE affirmèrent vouloir conserver leurs valeurs et leurs traditions. L’UE vise maintenant «la jeunesse», en ce qui concerne le multiculturalisme. En effet, les trois-quarts des moins de 25 ans estiment que le contact avec des gens d’autres cultures est positif. Toutefois, 67% d’entre eux estiment que les «traditions familiales» doivent être conservées.

Allemagne

Depuis des années on s’interroge sur l’«Acte de chancellerie» et le «Traité d’Etat secret» qui devrait être valable à côté de la Loi fondamentale. Le professeur James Shirley avait publié ces affirmations en 1999 dans les éditions Hearst de New York. L’ancien chef du service de contre-espionnage militaire MAD, puis plus tard commandant de la 12e division de chars, le général de division Gerd-Helmut Komossa, a pris position sur le sujet. Il confirme cette nouvelle colportée depuis 1999 dans son récent livre «Die deutsche Karte – das verdeckte Spiel der geheimen Dienste» (La carte allemande – le jeu caché des services secrets; ce livre peut être commandé dans notre bibliothèque). Selon lui: «Le traité d’Etat secret du 21 mai 1949 fut mis sous le couvert du «secret total» par le service de renseignement allemand (Bundesnachrichtendienst). Dans ce traité furent fixées les réserves émises par l’alliance victorieuse en ce qui concerne la souverainté de l’Allemagne fédérale jusqu’en 2099»; qui le sait encore? Entre autre furent fixées «les réserves émises par les Alliés à propos des médias, journaux et radio/télévision, jusqu’en 2099; par ailleurs, il fut décidé que tout chancelier allemand devait, avant de prêter serment, signer, sur ordre des Alliés, l’‹Acte de chancellerie›. De plus, les réserves en or de la République fédérale restent en main propre des Alliés.» D’ailleurs: les réserves en or allemandes d’une valeur de 95 millions d’onces d’or fin sont déposées dans les caves de la Federal Reserve Bank (FED) à New York. Les demandes de fonctionnaires allemands de pouvoir contrôler ces réserves d’or ont toujours été refusées. La prétendue souveraineté de l’Allemagne n’est rien d’autre qu’un miroir aux alouettes. On comprend pourquoi l’Allemagne n’a toujours pas de traité de paix, cela depuis la fin de la guerre. L’armistice conclut alors autorise toujours les Alliés à occuper le pays. On comprend dès lors pourquoi les chanceliers allemands doivent se rendre aux Etats-Unis, avant de prêter serment, pour signer l’ «Acte de chancellerie». On saisit aussi pourquoi une agitatrice importante et directrice de l’endoctrinement communiste en RDA, Angela Mer­kel, a pu devenir chancelière allemande. Il devient clair pour tout le monde, citoyens allemands ou étrangers immigrés, pourquoi Angela Merkel cherche à se faire bien voir de George W. Bush et obéit au doigt et à l’œil pour causer des dommages à l’Allemagne sur le plan international. Qu’elle apparaisse ridicule ne lui vient pas à l’esprit, à moins que cela lui soit égal.
A propos: lors de la réunification de l’Allemagne de l’Ouest et de celle de l’Est fut signé un accord complémentaire secret au Traité de Moscou «4 plus 2». Ceci n’est connu que d’un petit nombre de gens et ne peut être publié. Il semble que ce soit actuellement un des secrets d’Etat allemands les mieux gardés. En voici quelques détails: les services de l’alliance (Angleterre, France, Etats-Unis et URSS – aujourd’hui la Russie) restés en Allemagne, civils ou militaires, tels que casernes, aérodromes, stations de communications et autres immeubles, relèvent toujours de leurs territoires ce qui a pour conséquences qu’aucun enquêteur, procureur, juge n’a de droit dans ces territoires. Les Alliés gardent le droit d’ériger en tout temps d’autres territoires en Allemagne pour un certain temps, sans qu’il y ait besoin de l’accord des autorités allemandes, dans la mesure où ils l’estiment nécessaire pour la protection de leurs intérêts. Dans l’article 2 de l’additif ont été précisés les domaines de réserves des Alliés: tous les médias électroniques, les médias imprimés, les films, la culture, de même que l’éducation et la formation. Les droits s’étendent à la surveillance, au contrôle et à la direction.
On peut deviner pourquoi de ce fait le 14 septembre 1996 le service de renseignements allemand a envoyé une lettre, considérée comme «très secrète», à un ministre:

«Confidentiel
– seulement à usage interne.
Service de renseignements, contrôle-département II/OP
– SEULEMENT POUR LE MINISTRE
– confidentialité absolue
Affaire: Traité d’Etat secret du 21/05/1949
Ici: perte de la copie N° 4
Monsieur le ministre,
La copie N° 4 du Traité d’Etat secret entre les Alliés et le gouvernement provisoire de l’Allemagne de l’Ouest du 21/05/1949 est définitivement perdue.
Ce traité d’Etat secret contient entre autre le pouvoir sur les médias de la part des Alliés, soit de la presse écrite et sur les ondes, ceci jusqu’en 2099, ce qu’on appelle l’‹Acte de chancellerie›, c’est-à-dire le texte que tout chancelier allemand doit signer avant de prêter serment, ceci sur ordre des Alliés; il en va de même pour la saisie-gagerie des réserves en or de la République fédérale d’Allemagne par les Alliés.
Pour le cas où la copie N° 4 du Traité d’Etat secret devait tomber en mains inadéquates, je recommande fermement de nier l’authenticité du document.
Avec mes salutations distinguées, Dr R … (nom inconnu), ministre d’Etat.»

Voilà sur quelle base repose la République fédérale d’Allemagne. On ne peut donc reprocher à personne de ne pas être au courant des réalités politiques. Les populations furent rarement pareillement mises hors course par l’Etat. On comprend mieux maintenant l’aveu du ministre des Affaires étrangères de ­l’époque, Joschka Fischer, en 1999, en réponse à une question, avant son discours, pourquoi il avait l’air si abattu: «Demain, je devrai tenir un grand discours au parlement sur la politique extérieure, mais Madame Albright ne m’a pas encore envoyé le manuscrit du discours.» Un autre aveu du même ministre laisse rêveur: «Si les majorités changent, il y aura une autre coalition. Mais la politique restera la même. Il y a trop en jeu. Toutes les personnes concernées le savent.»

Amérique latine

Le 9 décembre 2007, sept nations d’Amérique latine ont fondé, à Buenos Aires, la Banque du Sud, comme alternative au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale. Cette banque devra, à l’avenir, représenter les intérêts souverains de ses membres. Elle a reçu pour mandat de financer l’intégration économique et le développement social de tous les pays de l’Union des nations sudaméricaines (UNASUR). La cérémonie de fondation, à laquelle participèrent les présidents de Bolivie, du Brésil, de l’Equateur, du Paraguay et du Venézuela, ainsi qu’un membre du cabinet ministériel de l’Uruguay, fut présidée par le président, en fin de mandat, argentin Nestor Kirchner. Le président de l’Uruguay, Tabaré Vasquez, se présenta le lendemain à Buenos Aires pour signer le document. Toutes ces personnes assistèrent le 10 décembre à l’investiture de la nouvelle présidente de l’Argentine, Christina Fernandez de Kirchner. Les ministres des Finances des Etats-membres eurent 60 jours pour mettre au point les questions en suspens et les modalités de mise en place. Il va de soi que la création de cette Banque du Sud n’a pas déclenché d’enthousiame chez les banquiers internationaux.

Le «changement de climat»

CO2 – une façon de répandre la panique afin de ponctionner une fois de plus les contribuables. Les affirmations gratuites que les glaciers des pôles pourraient fondre et provoquer ainsi une élévation du niveau de la mer, inondant de grandes surfaces de terre, sont démenties par les dernières données de mesures. Le 11 septembre 2007, les scientifiques annonçaient la plus forte fonte de glace dans l’océan polaire au nord depuis 1979, année où les satellites se mirent à enregistrer les données – mais ce ne fut pas la plus forte. Les prises de vue du satellite venaient du système «Advanced Microwave Radiometer» pour l’observation de la terre à bord du satellite Aqua (source: Internationale Arctic Research Center et Japan Aerospace Exploration Agency). Le 4 décembre la prise de vue du satellite montrait que la fonte de glace en arctique avait été remplacée dans un temps record par une nouvelle glaciation. Du coup, les scientifiques se mirent à envisager une fermeture complète de la couverture de glace de l’arctique dès le début de l’année. Les médias ne parlent pas de ce phénomène de resserrement rapide de la couche de glace; on n’en trouve un écho que sporadiquement sur le site internet du National Show and Ice Data Center. L’office américain d’étude des océans et de l’atmosphère (National Oceanic and Atmospheric Administration, NOAA) informa qu’on n’avait pas l’intention de rendre compte des dernières informations de la statistique de fonte des glaciers (y compris les déclarations à la presse) comprenant les données de nouvelle glaciation. En effet, l’influence sur la température de l’arctique vient de la radiation du soleil et non pas du CO2. Selon les observations scientifiques, il est établi qu’il y a une corrélation entre la température et l’activité solaire, mais pas avec le CO2, ce qui montre que le dioxide de carbone n’a qu’une influence marginale sur le climat de l’arctique. Ces résultats avaient déjà été fournis le 27 août 2005 dans la revue Geophysical Research Letters par l’astrophysicien de Harvard Willie Soon et depuis confirmés. Depuis lors, un nombre grandissant de chercheurs mettent en doute les modèles de climats, et les prévisions qui se basent sur ce qu’on appelle le «tueur du climat», soit le CO2 qui provoquerait la fonte des glaces polaires, ce qui est d’ailleurs démenti par les mesures effectuées dans les années trente. A cette époque les températures dans l’arctique se trouvaient de 2° à 5° plus élevées qu’aujourd’hui. Les températures réellement mesurées dans les années trente étaient même plus élevées que celles prévues pour les cent prochaines années par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), connue sous le nom de Conseil mondial du climat. De plus: une taxe sur le CO2 ne réduit pas ce dernier, mais augmente les entrées fiscales des gouvernements sur le dos des contribuables.    •

Source: Inter Info. Internationaler Hintergrund­informationsdienst für Politik, Wirtschaft und
Wehrwesen. No 349, janvier 2008
Editeur, responsable pour le contenu et adresse:
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(Traduction Horizons et débats)

«Le grand malheur de notre démocratie, c’est que ce n’en est pas une. Le peuple, souverain en surface, n’a, en fait, pas son mot à dire. Il est dépossédé de ses prérogatives particulièrement sur le plan fédéral, là où, pourtant, sont prises les décisions les plus importantes.»
H.H. von Armin