Le séchage des mangues en AfriqueCe qu’on a atteint et ce qu’il reste à faireCentre écologique de LangenbruckLe centre écologique de Langenbruck a développé des fours de séchage de fruits pour l’Afrique, qui doivent travailler avec le moins d’énergie et le meilleur marché possible. Cet été, le chef du projet Akos Lukacs a pu de nouveau voyager au Burkina Faso pour continuer à optimiser le prototype de l’installation pour le séchage des fruits. Ainsi, le projet préserve cette continuité nécessaire pour les engagements dans le domaine de la coopération au développement. Robuste, simple et bon marchéLe projet vise à développer un déshydrateur de fruits robuste qui est clairement supérieur aux installations conventionnelles au niveau de l’efficience énergétique et des émissions de CO2, et qui peut fonctionner avec des énergies renouvelables. Le système doit être construit sur place à un coût minimal et facile à entretenir. De plus, on atteindra de meilleurs résultats relatifs à la quantité et à la qualité. La circulation homogène de la température à l’intérieur du sécheur à chaleur tournante élimine complètement le rebut de fruits brûlés et avariés, qui compose environ un tiers des produits secs lors du processus conventionnel de séchage à gaz. Les effets du projet sont multiples: l’économie au Burkina Faso est fondamentalement encouragée, et les bénéfices des coopératives agricoles sont augmentés et garantis à long terme. Le projet soutient la garantie de la production durable de fruits secs sur la base d’énergies renouvelables, et augmente en même temps la qualité des fruits secs, ce qu’a pu constater gebana Afrique, le partenaire local du centre écologique dans une analyse détaillée des produits. Electricité renouvelable 24 heures sur 24Dans une prochaine étape, il s’agit de réduire les émissions de CO2 et les coûts de production grâce à l’utilisation de sources énergétiques décentralisées et renouvelables. Ainsi, la dépendance des producteurs de mangues du réseau électrique, qui est onéreux et peu fiable en raison du faible développement, sera réduite. Le biogaz, une solution idéalePendant la saison des récoltes, on ne peut de loin pas traiter tous les fruits. Près de 50% des fruits pourrissent et forment du méthane nuisible au climat. Avec les grandes quantités de déchets des fruits secs, on peut fabriquer du biogaz grâce à la fermentation, et de cette manière, on peut exploiter un générateur à biogaz pour la production de l’électricité. Au Burkina Faso, on peut en outre aussi utiliser en même temps les déchets provenant de la production de noix de cajou. Des partenaires expérimentés sur placePour l’indépendance des producteurs, le savoir technique pour la construction des sécheurs à condensation, tout comme les outils, les matériaux et les infrastructures nécessaires sont tous aussi décisifs que la fiabilité de la production d’électricité, la qualité des produits et les débouchés. Le directeur du projet, Akos Lukacs, a pu prendre contact, lors de ses visites au Burkina Faso, avec différents partenaires potentiels. Ainsi, l’organisation Swisscontact, qui offre de l’aide durable à l’auto-assistance aux petites et moyennes entreprises, peut louer aux artisans formés l’infrastructure et les outils nécessaires. Samconsult International et Isomet pourraient être des partenaires dans le domaine de la technique des énergies renouvelables. Elargissement à d’autres paysParallèlement à l’électrification du déshydrateur de fruits au Burkina Faso, on analyse le potentiel pour les installations de séchage selon le principe des pompes à chaleur dans d’autres pays. Coordonnées bancaires: compte postal 46-5933-0 Source: Ökozentrum Langenbruck (BL) (Traduction Horizons et débats) Une technologie adaptée à l’environnement et aux êtres humainsLe déshydrateur de fruits est basé sur le principe du séchage par condensation. Dans un premier pas, on sèche l’air. L’air «séché» peut maintenant retirer l’humidité avec beaucoup de ménagement de la marchandise à sécher pendant le processus de séchage. Une simple pompe à chaleur desèche l’air. On trouve de telles pompes dans chaque réfrigérateur, et on les a perfectionnées en étroite collaboration entre le Centre écologique et la Haute école technique de Buchs. |