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Horizons et debats  >  archives  >  2012  >  Nº32, 6 août 2012  >  L’Allemagne se dirige vers le piège de l’effet de serre qu’elle a fabriqué elle-même [Imprimer]

L’Allemagne se dirige vers le piège de l’effet de serre qu’elle a fabriqué elle-même

par Wolfgang Thüne, docteur ès sciences naturelles, météorologue diplômé

Seriez-vous tenté de vous rendre de votre plein gré dans une prison ou même dans un établissement pénitentiaire pour y vivre sous la surveillance de l’Etat selon des règles qui vous sont octroyées? Certainement pas! Mais si l’on vous menaçait en disant que la vie à l’extérieur est de plus en plus dangereuse, voire mortelle, cela ne vous faciliterait-il pas la décision de vous rendre tout de même sous cette protection? Si l’on vous disait que la haine, les intrigues, les disputes, les tueries et les assassinats se généraliseront et qu’il ne faudrait surtout pas s’attendre à une protection étatique? Dans ces conditions-là, une liberté surveillée, offerte aux égaux parmi les égaux, n’offrirait-elle pas davantage de libertés qu’une vie dans des rues où règne la guerre dans la jungle? Et ceci d’autant plus que ce pénitencier comprend la terre toute entière et n’a pas de limite? Une fois que tous les êtres humains auront la même «empreinte de pied», ils ne pourront tous faire que le même saut. Plus personne ne se distinguera des autres. Plus aucune jalousie ne troublera la paisible vie communautaire.

La vie sous serre, n’est pas si désagréable pour les plantes. Ce n’est pas volontairement qu’elles s’y rendent, mais une fois qu’on les y a semées, elles vont bien. Elles sont protégées des gels nocturnes mortels des «saints de glace», vivent dans des locaux artificiellement climatisés aux températures toujours agréables et avec suffisamment d’humidité. Elles ne manquent pas non plus d’air frais. Elles disposent constamment d’une overdose de nourriture sous forme de CO2 [dioxyde de carbone] et l’oxygène produit est prompte­ment évacué. Il est vrai qu’elles doivent pousser toutes bien alignées, exposées à des contrôles permanents, mais elles portent beaucoup de fruits et fournissent de bonnes récoltes. N’est-ce pas une belle existence qui ne réjouit pas seulement le cœur du jardinier? Toutes les tomates ont le même rouge et aucune est discriminée.

Angela Merkel fait de la promotion pour une vie sous serre en toute sécurité agrémentée de glissières protectrices

Dans un Podcast en format vidéo du 14 juillet 2012, Angela Merkel, a fièrement déclaré: «L’Allemagne est à l’avant-garde en matière de protection du climat!» Que veut-elle dire par cela, à qui veut-elle indiquer la voie? Que veut-elle exprimer par «avant-garde»? Dans le passé, l’avant-garde était les porte-drapeaux de la cavalerie. Aujourd’hui, ils ne sont plus à cheval, mais ils précèdent, lors de l’ouverture des Jeux olympiques, leurs équipes. En matière de protection du climat, l’Allemagne désire-t-elle donc être l’avant-garde pour le monde entier, celui qui dirige, qui indique le ton, la vitesse, la direction de marche et les objectifs du combat? Si c’est effectivement une telle surestimation de soi-même, touchant à la folie, qui est à la base de cette idée de l’avant-garde, alors, bonne nuit l’Allemagne! Le monde doit-il une nouvelle fois guérir grâce à l’esprit allemand? [«Am deutschen Wesen soll die Welt genesen», Empereur Guillaume II]
On ne peut pas alléguer que la Chancelière a de tels objectifs, mais ce qu’on peut dire, c’est qu’elle a une mégalomanie entièrement irrationnelle. Son manque de bon sens est illustré par son projet de protection du climat. Là, une scientifique a passé le Rubicon qui sépare la physique de la métaphysique. Là, une physicienne s’érige en missionnaire politique qui désire atténuer les angoisses insinuées et imaginées et calmer le climat émotionnel des gens. Elle se comporte comme une mère protectrice de sa serre qui promet que la vie, sous sa tutelle, sera littéralement paradisiaque.
Les malfaiteurs restés en dehors de la serre, ces tueurs du climat et pécheurs de la serre, seront punis et on leur demandera de l’argent, car leurs activités égoïstes et sans scrupules, motivées uniquement par les profits rapides et des rendements maximaux, nous dirigent vers l’apocalypse climatique, et vers des tueries généralisées, induites par les guerres climatiques. Ce que la Chancelière ne dit pas et nous cache contre toute évidence, c’est son incapacité à influencer la météo. Sans cette faculté-là, pourtant, toute protection du climat est insensée et impossible. C’est ce manque de véracité qui caractérise tout politicien et spécialiste du climat, qui ont élevé «le mensonge et l’imposture» à la hauteur d’un «élément intégral de la recherche».
Dans ce contexte, une information publiée dans la «Allgemeine Zeitung Mainz» du 27 juillet 2012 me paraît intéressante. On y fait le point sur une étude de chercheurs de l’Université californienne de Berkeley qui se sont posé une question toute simple: Quelle classe sociale tend davantage à un comportement immoral – la classe supérieure ou la classe inférieure? Le résultat? Les membres de la classe supérieure recourent plus souvent au mensonge et à la tricherie que ceux des couches sociales inférieures. Ceux-là auraient tout simplement une attitude plus permissive envers l’avidité. Quand est-ce que la classe moyenne, la bourgeoisie classique, se redressera pour limiter la passion du pouvoir des classes supérieures?

Connie Hedegaard, Commissaire européenne à l’action pour le climat, s’arroge, elle aussi, le rôle de l’avant-garde

La «déesse du climat» Angela Merkel trouve, dans ses efforts, un certain soutien au niveau de l’UE, mais on y rencontre aussi de la méfiance puisque toutes les activités soulèvent aussitôt la question de l’ordre des préséances. A peine la Chancelière avait-elle fait jouer ses muscles lors de la 3e réunion sur le climat de Petersberg [«3. Petersberger Klimadialog»], que Connie Hedegaard, Commissaire européenne à l’action pour le climat, en fit de même. Qui a une fonction, veut régner! Elle veut rendre beaucoup plus coûteuse l’émission de dioxyde de carbone, c’est-à-dire élever le prix d’actuellement 6 euros à 40 euros par tonne d’ici 2020. Pour atteindre cet objectif, elle affirme vouloir se doter d’une «loi des pleins pouvoirs» auprès du Parlement européen et des 27 Etats membres.
Selon Hedegaard, on a jusqu’à présent quasiment fait cadeau des droits d’émission, mais cela doit changer car la politique climatique fait ses comptes avec les revenus provenant des droits d’émission, et sans ceux-ci, elle n’aura aucun impact. Il est nécessaire que toutes les industries qui produisent de grandes quantités de CO2, polluent l’environnement et nuisent au climat, soient redevables d’une grosse amende. La sérieuse question de savoir si l’industrie pourra survivre à la dé-carbonisation, si elle en périra ou se délocalisera sur d’autres continents, n’inquiète nullement la politique. Elle préconise une Europe sans CO2. Il se peut que cela dissipe les peurs des changements climatiques, mais sans dioxyde de carbone, d’autres peurs encore plus grandes, se répandront. C’est alors que de véritables angoisses existentielles se manifesteraient et la serre deviendrait le réel enfer.
Voilà pourquoi l’Union européenne manifeste tant de zèle à duper les Conférences mondiales sur le climat et à faire croire à la communauté des Etats du monde que sa propre voie est la seule qui mène au bonheur. Ainsi, Bruxelles pourrait se transformer en «4e Rome» d’une nouvelle grande religion, la religion mondiale du climat. Il ne reste plus qu’à déclarer «normal» l’état actuel du climat avec sa température moyenne mondiale de 15° Celsius.
Toute déviation de cette norme, dans quelque Etat du monde que ce soit, est dé­clarée «anormale» et considérée comme effet des péchés climatiques commis par cet Etat. Il sera aussitôt convoqué devant un Tribunal international de protection du climat, stigmatisé, puni et mis au ban de la communauté internationale. Ainsi, on pourra, de manière illimitée, mener des procès-spectacles et prononcer des jugements fictifs. Il est évident que tout cela ne changera nulle part la météo, mais un gouvernement mondial doté de tels pouvoirs et d’une «consécration quasiment religieuse» pourra, comme du temps de l’Inquisition, agir à sa guise.

La serre globale est théoriquement prête à fonctionner, seuls les architectes ne veulent pas y prendre place

Longtemps avant que soit proclamée en 1986 la menace d’une catastrophe climatique en Allemagne, les deux grandes puissances USA et URSS avaient, déjà dans les années 50, secrètement construit la «serre» et élevé au rang d’état naturel idéal l’«équilibre écologique». A l’aide des Nations Unies et de ses sous-organisations, ce message a été propagé partout dans le monde. Lors de la première Conférence mondiale sur le climat de 1979 à Genève, organisée par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), on a fait entrer en politique internationale l’esquisse de la nouvelle «religion d’hégémonie mondiale». Elle était et est toujours alignée dans le courant capitaliste-matérialiste et orientée uniquement vers le monde d’ici-bas. On veut instaurer le «paradis du climat» sur terre.
Le modèle de la «serre» a été parrainé par la serre botanique («green house» en anglais). Dans la théorie, tout correspond: un seul homme, un seul monde, une seule serre. C’est uniquement ainsi que le vieil ob­jectif socialiste du «plus grand bonheur pour le plus grand nombre de personnes» peut être réalisé. Bien sûr qu’il y aura quelques égoïstes qui seront mécontents, mais tout compte fait, c’est la majorité qui décidera. Il ne reste plus qu’à satisfaire habilement la pulsion de la jalousie et à créer l’illusion d’égalité pour pouvoir, au besoin, persuader cette majorité de son bonheur.
Les tomates rouges ou les roses rouges, alignées et cultivées dans une serre, sont-elles malheureuses? Elles ont toutes l’air lucratives et sont faciles à commercialiser. Les colonies de fourmis, elles aussi, fonctionnent parfaitement sous le règne d’une seule «reine». Les hommes connaissent l’idéal du «bon berger» qui mène son troupeau aux meilleurs pâturages et qui le protège du «méchant loup». Beaucoup d’animaux menacés de disparition ont une vie durable dans les jardins zoologiques. Ils sont protégés de leurs ennemis, bien soignés et nourris. C’était aussi la mission que le créateur a donné à l’homme de prendre soin du «jardin d’Eden», même si c’est à la sueur de son front.
Le monde moderne avec ses possibilités de communication gigantesques a atteint, du point de vue de certains bergers et prophètes, l’état d’apprêtage maximum lui permettant d’unir le monde et les peuples de cette terre dans la serre commune, en éliminant toutes les différences de sexe, de race, de religion, pour créer la «paix sur la terre». Plus personne ne devra avoir peur, et pourquoi serait-ce si grave de vivre sous un toit de serre commun qui ressemble à la voûte céleste en verre? Les restrictions minimales de la liberté ne seront pas une perte, vu les énormes améliorations au niveau de la qualité de vie et de la sécurité. Il est évident qu’on doit bien payer un certain prix pour éviter la fin du monde climatique qui est déjà proche. Personne ne pourrait survivre à un effondrement du climat global. Ainsi tous les arguments soutiennent l’idée de la serre globale, la vie dans un «écosystème fermé», sous un ciel climatique commun qui garantit une «justice climatique globale» à tout le monde.
Les guerres religieuses ou idéologiques auraient aussi une fin si tout le monde était partisan de la religion du climat. Quel beau et nouveau monde! L’homme son propre créateur, l’homme le bon berger sous la serre illimitée qui recouvre le monde entier! Un monde focalisé sur un niveau climatique commun ne connaît plus aucune consommation de ressources et n’a plus d’«Etats voyous». Il vit la durabilité infinie! La Commission scientifique consultative du Gouvernement fédéral allemand pour les changements d’environnement globaux [«Wissenschaftlicher Beirat der Bundesregierung Globale Umweltveränderungen» (WBGU)] fait aussi de la publicité pour cela: sous la présidence du directeur du «Potsdam-Institut für Klimafolgenforschung» (PIK), Hans Joachim Schellnhuber, elle demande une «grande transformation».
Jorgen Randers, professeur pour la stratégie sur le changement climatique au sein de l’Ecole norvégienne de Management et auteur de l’étude «2052» du Club de Rome, le résume de la façon suivante dans le «Berliner Tagesspiegel» du 17 juin 2012 concernant le Sommet de RIO+20: «Un bon dictateur. C’est le sommet!» Il renvoie à l’histoire d’il y a 2000 ans, quand Rome avait un ennemi extérieur et qu’elle jugeait bon de prendre des décisions rapides sans longues discussions. Pour cela, on élut un dictateur. Quiconque plaide pour un tel «dictateur bien intentionné», ne joue pas seulement avec le feu, mais il doit aussi se souvenir que les dictateurs n’ont pas non plus pu empêcher la chute de Rome. Ce qui laisse encore plus songeur est la déclaration suivante: «L’exemple de la Chine est tout aussi intéressant. Le parti communiste y a pris une multitude de décisions à long terme qui serviront aux générations futures. Il se situe ainsi hors de tout contrôle démocratique […]. Selon Randers, le parti communiste chinois est un «dictateur bien intentionné» qui fait ce qui est juste. Pour cette raison, il n’est pas grave que ce parti utilise son pouvoir, même si beaucoup de personnes le désapprouvent. Est-ce alors de ce côté qu’il faut voir, dans la serre globale, souffler le vent frais qui devra écarter le danger de la catastrophe climatique?

On ne peut protéger ni le climat ni le temps

C’est Robert Goebbels, député au Parlement européen du Parti ouvrier socialiste luxembourgeois (LSAP) qui est arrivé à cette conclusion tout aussi révolutionnaire que naturelle. Dans les colonnes du «Tageblatt» du 5 juillet 2012, il a résumé ses impressions du Sommet RIO+20: 1.) Terminons le cirque des sommets. «Ce serait un grand profit pour l’humanité, si la communauté internationale mettait un terme au cirque itinérant des ‹Sommets internationaux sur le climat›.» 2.) Notre planète n’a pas de thermostat. «L’objectif officiel de l’Union européenne au sujet du climat, consistant à stabiliser au niveau mondial les émissions de CO2 de telle manière que le réchauffement ne dépasse pas les 2° Celsius, est une illusion totale.» Et Goebbels de continuer: «Comme si le climat mondial se laissait régler par un thermostat … De toute façon, il n’y a pas beaucoup à tirer des valeurs moyennes d’une planète où les températures varient selon les saisons et les degrés de latitude entre –50°C et +50°C.» Et son bilan?: «Les Européens sont en train de détruire leurs bases industrielles par pur dogmatisme.»
Et l’attitude de la Commissaire européenne à l’action pour le climat, Connie Hedegaard, est une confirmation de cette hypothèse! Avec l’illusion d’une «société sans CO2», l’Union européenne quitte le groupe des nations industrielles, et elle paiera pour la faute de l’invention de la machine à vapeur en Angleterre qui a mené au «réchauffement» de la serre. Le temps continue imperturbablement son chemin défini à l’avance par la voie des astres et des saisons. Et tout comme le comportement du temps se dérobe à la question du «pourquoi», la voie du climat reste un mystère.
Des scientifiques de l’Université Justus de Giessen ont réussi à établir que l’idée du réchauffement de la serre est erronée. En collaboration avec une équipe internationale de chercheurs, ils ont examiné les anneaux de croissance de pins de Laponie finlandaise jusqu’à l’année 138 av. J.-C. Ils sont parvenus à la conclusion que les époques des Romains et du Moyen Age étaient plus chauds que supposé jusqu’à présent. Le professeur Jürg Luterbacher a déclaré dans un commu­niqué de presse de l’«Informationsdienst Wissenschaft» du 9 juillet 2012: «Nous avons pu démontrer que les températures historiques aux époques des Romains et du Moyen Age ont été évaluées comme trop fraîches.»
Si, il y a 2000 ans, à l’époque des Romains, et il y a 1000 ans, à l’époque du Moyen Age, il faisait plus chaud qu’aujourd’hui, quelque chose doit être faux dans l’hypothèse de l’effet de serre qui a depuis longtemps été élevé au niveau d’un dogme de croyance quasiment religieux. Et ce qui devrait inviter à la réflexion toutes les personnes qui craignent les changements climatiques: Ces deux époques historiques chaudes étaient, comme cela a été prouvé, des phases optimales pour l’Europe.    •
(Traduction Horizons et débats)

Des hivers doux

L’hiver doux de l’an 1806 à l’an 1807 suscita pas mal d’étonnement et fit du bien aux gens pauvres; et l’un ou l’autre, qui en est aujourd’hui encore aux premiers balbutiements, sera assis dans soixante ans en tant que vieil homme sur la banquette du poêle racontant à ses petits-enfants qu’autrefois il avait été comme eux et qu’en 1806, lorsque le Français était en Pologne, on avait mangé des fraises et cueilli des violettes entre Noël et Nouvel An. De telles périodes sont rares, mais pas inouïes, et l’on compte 28 années semblables dans les anciennes chroniques depuis 700 ans.
En 1289, à l’époque où l’on ignorait encore tout de nous, il faisait tellement chaud que les jeunes filles portaient des couronnes de violettes, de bleuets et d’autres fleurs à Noël, au Nouvel An et au jour des Rois.
En 1420, l’hiver et le printemps furent si doux que les arbres ne portaient déjà plus de fleurs en mars. En avril, il y avait déjà des cerises précoces, et la vigne était en fleurs. En mai, il y avait déjà
pas mal de petits raisins. Le printemps 1807 ne fut pas aussi glorieux, en re-
vanche.
En hiver de l’année 1538, les jeunes filles et les garçons purent également s’embrasser dans la nature, à condition que cela se passât en tout bien tout honneur: en effet, la chaleur était telle qu’à Noël toutes les fleurs fleurissaient.
Le premier mois de l’année 1572, les arbres bourgeonnaient et en février, les oiseaux couvaient.
En 1585, le jour de Pâques, le blé était déjà mûr.
En 1617 et en 1659, les alouettes et les grives étaient déjà pleines d’entrain en janvier.
En 1722 dès janvier, on ne chauffait plus les pièces communes.
Le dernier hiver exceptionnellement doux fut en 1748.
En somme, il vaut mieux que les arbres bourgeonnent à la Saint-Etienne plutôt que de voir des stalactites de glace pendre à la Saint-Jean.

Source: Johann Peter Hebel. Kalendergeschichten.
(Traduction Horizons et débats)