L’agronomie biologique favorise le développement

Depuis l’antiquité, le Sud du Caucase est connu pour sa richesse en fruits délicieux, en légumes et épices. Pendant la période soviétique, le sol était gravement surchargé par les cultures intensives et l’emploi massif des engrais chimiques.
Les communes agricoles vivent actuellement une période économique très difficile. Après des décennies où les centres urbains de l’Union soviétique garantissaient la vente des produits agricoles, l’agriculture doit aujourd’hui trouver d’autres chemins de distribution et doit exporter ses produits. C’est pour cela que les paysans ont besoin des normes de qualité pour leur production aussi bien que des labels écologiques.
C’est pour cela que les organisations partenaires de l’EPER en Arménie (SHEN), en Géorgie (ELKANA) et en Azerbaïdjan (GABA) soutiennent les méthodes de culture biologique, cela veut dire des engrais naturels, des cultures alternées et des sécheries solaires. Avec ce programme qui est cofinancé par la DDC, l’organisation du développement de la Confédération, on veut former des agricultrices et des agriculteurs ainsi que du personnel qui sera capable de garantir la certification biologique.
En dehors de la formation concrète, il s’agit aussi de diminuer les préjugés contre l’agriculture alternative et de dépasser des habitudes qui datent encore de la période de la collectivisation pour retrouver et revaloriser les vieilles connaissances traditionnelles. La valeur ajoutée de cette production mènera à une agriculture plus durable. Avec un réseau économique et social qui sera plus sûr et plus stable, cette région menacée par la dépopulation recommencera à fleurir au cours des années à venir.    •

Source: www.heks.ch
(Traduction Horizons et débats)