Votation du 28 septembre sur le concordat HarmoS: 61,4% de NON

Canton de Lucerne

En décembre 2007, le Grand Conseil du canton de Lucerne a décidé d’adopter le concordat HarmoS sans que le peuple ait eu voix au chapitre. Un comité hors parti s’est alors créé afin de lancer un référendum.
Dans le délai légal, 14 300 signatures ont été récoltées au lieu des 3000 nécessaires, résultat auquel personne ne s’attendait. Pendant les semaines précédant la consultation, de nombreuses associations, les deux grands partis, PDC et PRD, ainsi que le gouvernement lucernois, avant tout Anton Schweingruber, directeur de l’Instruction publique, se sont unis afin de faire de la propagande en faveur du projet HarmoS. Cela à l’aide des méthodes de relations publiques, aux frais du contribuable et en se servant du seul quotidien, la Neue Luzerner Zeitung. C’était de la pure propagande gouvernementale.
Nous avons défendu notre position au moyen de nombreux débats publics, de lettres de lecteurs, de stands, de manifestations et d’entretiens avec la population.
Nous avons ainsi réussi à faire échouer HarmoS. Le NON l’a emporté à 61,4% dans les 97 communes lucernoises. Seule la ville de Lucerne et la commune de Meggen (à une majorité de 21 voix!) ont accepté le concordat. Les 95 autres communes ont mis leur veto, la plupart du temps à une large majorité.
Nous sommes très heureux que la population de Lucerne ne se soit pas laissée duper par le projet anti-social du gouvernement, de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP), des partis, des associations et de leurs représentants. La décision prise par Lucerne n’est pas importante uniquement pour le canton. Elle aura valeur de signal pour les autres cantons qui se prononceront tôt ou tard sur le concordat.

Communiqué de presse du Comité «Harmos ist nicht harmlos» («HarmoS n’est pas inoffensif»)