Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a également tenu une conférence de presse avant sa rencontre avec Annan, lors de laquelle il a souligné qu’il faudrait «des yeux et des oreilles non influencés préalablement», pour que le monde comprenne ce qui se passe en réalité en Syrie. Le diplomate en chef de la Russie a renvoyé au massacre le plus récent dans le village de Tremseh, dont les troupes gouvernementales et les rebelles se reprochent une fois de plus mutuellement d’être les responsables.
Moscou a demandé la plus grande franchise concernant toutes les questions touchant à la crise syrienne, et fait de son mieux pour que la situation soit la plus transparente possible et compréhensible pour tous.
En regardant de plus près la déclaration de Lavrov avant les entretiens d’Annan à Moscou, on peut en déduire que la situation en Syrie peut apparemment encore être sauvée.
Le plan de paix d’Annan (pression sur les deux parties du conflit, négociations entre le gouvernement et l’opposition, retrait des troupes, y compris les armes lourdes qui se trouvent dans les villes etc.) est tout à fait réalisable. Il n’y a pas d’autres plans pour résoudre la crise.
Source: RIA Novosti du 18/7/12
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