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Horizons et debats  >  archives  >  2012  >  N°38|39, 17 septembre 2012  >  Le modèle pour la place d’armes allemande dans l’Altmark [Imprimer]

Le modèle pour la place d’armes allemande dans l’Altmark

La police américaine est maintenant «entraînée par le DHS israélien»

par Gordon Duff*

La porte pour cette influence sur l’Amérique depuis l’étranger a été ouverte par le Departement of Homeland Security (DHS), en particulier par Michael Chertoff, un citoyen israélien, qui comme ancien directeur du DHS a joué un rôle extrêmement décisif pour la réalisation de mesures politiques mises en question comme anticonstitutionnelles; la nouvelle police «entraînée par les Israéliens» a maintenant l’ordre d’arrêter la résistance contre ces mesures politiques. Sur ordre du Departement of Homeland Security, chaque station de police est peu à peu entraînée par des groupes israéliens.
Une partie de cette formation fera intervenir de plus en plus d’uniformes militaires, de véhicules blindés, d’armes lourdes, une surveillance illégale, des mensonges envers la population, la presse et les tribunaux et l’influence systématique du système électoral.

Elle devient «israélienne»

«L’israélisation» de la police américaine est un processus simple:
–    Militarisation totale de la police, des tactiques militaires, non-respect total du droit civil, de la constitution, des libertés citoyennes, de la liberté de parole et une croissance sans retenue du pouvoir centraliste avec une corruption sans limites; gouverner par l’argent et la criminalité organisée.
–    Suppression systématique de la contradiction
–    Introduction systématique d’intimidation pour contrôler le processus d’élection à tous les niveaux du gouvernement.
–    Coordination sans faille avec l’armée et les groupes «internationalistes» afin de les préparer à des internements de masses, dont le nombre se comptera en millions.
–    Intervention coordonnée de tout le pouvoir militaire, dont, - entre autre – des bombardements, attaques de tir par avions volant à basse altitude, artillerie lourde et exécutions par décision de cour martiale, les mêmes méthodes que les Israéliens utilisent tous les jours.
–    Encore plus de contrôle de la presse, se basant sur le modèle israélien avec deux aspects «contrôlés» l’un favorable au gouvernement, et un deuxième en «opposition contrôlée».

Infiltration

Il est absolument nécessaire de distinguer les sociétés israéliennes de celles qui travaillent en relation avec le crime organisé quasi étatique en Amérique. Il est également nécessaire que les citoyens, avant tout les Américains d’origine juive, se rendent compte qu’une campagne systématique d’histoire contrôlée et retravaillée, et, ce qui est plus grave, d’événements instrumentalisés, coordonnées avec des groupes qui se présentent faussement comme les amis du peuple juif.

Ces groupes, dont plusieurs viennent à l’esprit, sont en réalité des groupes «Psyops» israéliens, qui en réalité collaborent activement avec des terroristes. Qu’est-ce que nous en disons?
90% du terrorisme mondial, y compris beaucoup d’événements comme des massacres collectifs, présentent tous le même modèle qui indique la participation d’organisations de services secrets. Presque toutes les «menaces terroristes» «annoncées dans une mise en scène» conduisent à des groupes qui sont directement liés aux mêmes gens qui se présentent à notre porte avec des remèdes pour une maladie qu’ils ont causée eux-mêmes.
«Lorsque j’étais à Abuja, Nigeria, trois semaines avant l’attentat, j’ai rencontré dans un poste de police nationale, le chef de la Sécurité, Gordon Obua, un ami, et je lui ai rapporté les choses suivantes:
Nous avons identifié le quartier général de la police nationale comme cible possible d’une attaque. Il a une porte et un parking qui ne sont pas surveillés et il est proche du palais présidentiel. Nous prévoyons qu’une voiture piégée sera amenée là pour exploser et qu’un autre attentat aux explosifs suivra. Lors de ces attentats vous serez contactés par une société de sécurité qui vous offrira, avec forte corruption, pas seulement de la protection.»
La rencontre a eu lieu dans la suite présidentielle du Transcon Hilton à Abuja, mon équipe juridique en était témoin. Les attentats décrits ci-dessus ont eu lieu exactement trois semaines plus tard et la société qui était arrivée avec une valise pleine d’argent et la promesse de faire d’Abuja une belle ville, une «forteresse Abuja», fait partie de ceux qui entraînent aujourd’hui la police américaine.
Le même groupe est soupçonné d’avoir commis un attentat à la bombe le 1er janvier 2011 sur une église chrétienne à Alexandrie, en Egypte – une autre attaque à voiture piégée. De même les attentats à la bombe qui ont eu lieu récemment au Cameroun, au Kenya, en Tanzanie ont les mêmes «empreintes digitales».
Le même groupe a «fomenté» le «bombardier aux culottes» de Detroit.
De même les responsables israéliens qui ont travaillé avec Abdullah Mohamed au Yémen et qui l’ont accompagné avec une bombe dans un avion vers les USA – sans billet ni passeport ni visa, comme deux avocats de la région de Detroit, Kurt et Lori Haskell, l’ont vécu – ils entraînent la police américaine.
Nous voyons cela à répétition: Police, gouvernement, et terroristes, c’est tout du même.
Naturellement peu d’Américains savent que le «porte-parole» du groupe appelé «Al-Qaïda» est en fait un Américain du nom d’Adam Perlman, dont le grand-père a participé à la fondation de l’Anti-Defamation-League (ADL).1
Pour beaucoup, le terrorisme est une affaire commerciale, comparable au marchand de pneus, qui sème des clous sur les routes des environs, bien des sociétés de «défense contre le terrorisme» ont plus d’expérience à construire des voitures piégées que de les trouver.

Pourquoi l’Amérique?

Des sociétés de sécurité israéliennes, composées en majorité de membres actifs du Mossad et d’anciens militaires israéliens, ont commencé à travailler partout en Afrique. Le know-how israélien de mettre sur écoute sur ordre des partis au pouvoir leur a ouvert les portes. Leurs connaissances techniques, connues dans les scandales Murdoch/News of the World en Grande Bretagne, sont excellentes.

Ils ont même été capables de mettre sur écoute les trois Premier ministres, des membres de la famille royale, les directeurs de la police et des agences nationales de sécurité, des membres importants des commissions parlementaires et une poignée de célébrités. L’équipement pour tout cela coûte des millions, ne peut être amené dans un pays que dans les bagages diplomatiques et son intervention est de l’espionnage, ainsi on attise largement l’écoute illégale et non réglée qui devient ainsi absolument incalculable.
Des centaines de ces unités existent dans des départements de police américaine pour pouvoir suivre, sur ordre du Departement of Homeland Security la trace de groupements, dont ils ont l’impression qu’ils devraient être surveillés, bien que des décision de justice aient aboli le Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) comme anticonstitutionnel.
Parmi les groupes surveillés se trouvent des organisation de vétérans, le mouvement Tea Party, des groupes religieux chrétiens, musulmans et juifs, des syndicats, des organisations professionnelles et des membres du gouvernement, des fonctionnaires de police, des membres des autorités judiciaires et des organisations contre la drogue.
D’anciens militaires américains, même les estropiés et les mutilés se retrouvent maintenant à la tête de la liste «surveillance de terroristes».

Corruption

En réalité, l’Amérique a depuis longtemps la renommée d’avoir des organisations de police corrompues. Toutes les quelques années il y a une investigation dans chaque ville d’une certaine grandeur, qui amène le commissaire de police et beaucoup de hauts fonctionnaires en prison.
Une fois, Bernie Kerik, le candidat au poste de chef du Departement of Homeland Security et ancien commissaire de police de la ville de New York, ayant réellement servi comme Ministre de l’intérieur de l’Irak sous le gouvernement intérimaire des USA après l’invasion de 2003.
Kerik est en prison, initialement il a été accusé de 16 crimes, dont quelques-uns commis pendant sa fonction en Irak, et il devait affronter une peine de 142 ans et des millions d’amende. Après un deal dans la procédure pénale, il n’a purgé qu’une peine de 4 ans. Avant que Kerik soit devenu commissaire de police de New York [2000–2001] et Ministre de l’intérieur en Irak [2003] et qu’il ait fallu [2004] reprendre l’activité de la plus grande autorité des Etats-Unis, il était le chauffeur du maire de New York Rudy Giuliani.

Toute ville américaine d’une certaine grandeur et la plupart des départements plutôt petits, dont existent des milliers, ont été «reconvertis» pour ne pas lutter contre la corruption, mais pour être armés pour la guerre civile, instruits pour pouvoir collaborer directement avec du personnel militaire pour surveiller l’Amérique; tout cela en consensus avec des stratégies politiques non publiées, annoncées par erreur par un chef d’armée, le général Odierno, publié dans son article pour le Council of Foreign Relations dans l’édition mai/juin de Foreign Affairs: «Là où cela semble opportun nous assignerons aux fonctionnaires civils aussi des forces armées en service actif, spécialement de ceux qui ont des capacités et équipements spéciaux, afin de les équiper d’un jeu robuste de possibilités de réaction rapides et fiables.»
En ce qui concerne le Departement of Homeland Security qui dirige la reprise israélienne de la police américaine, David Rittgers de l’Institut Cato constate:
«Une longue liste de rapports des Fusion Centers2 et du DHS désignent de larges milieux du public comme menace à la sécurité nationale. Le Fusion Center du Texas du Nord a désigné les lobbyistes musulmans comme menace potentielle; un analyste du DHS au Wisconsin ajoute que les activistes pour et aussi bien les activistes contre l’avortement seraient inquiétants; un commanditaire du Homeland Security de Pennsylvanie a observé des activistes pour l’environnement, des groupes de Tea Party et une assemblée concernant le deuxième article ajouté [de la Constitution des USA concernant le port d’armes]; la police de l’Etat de Maryland a enregistré des activistes contre la peine de mort et des activistes contre la guerre dans une banque de données fédérale sur le terrorisme; un Fusion Center au Missouri a trouvé que tous les électeurs d’un troisième parti et tous ceux qui soutiennent Ron Paul représentaient une menace […].»
Wikipédia cite ce qui suit sur la qualité du management et du personnel du DHS – en soi déjà un scandale national: «En juillet 2006, le bureau pour la gestion du personnel a effectué un sondage auprès des employés fédéraux dans toutes les 36 administrations concernant la satisfaction au travail, et comment ils ressentent la gestion par l’administration concernée. Le DHS s’est trouvé dans presque toutes les catégories à la dernière place, entre autre:
–    au rang 33 de l’index pour le développement des collaborateurs,
–    au rang 35 de l’index de direction et du management du savoir,
–    au rang 36 de l’index sur la satisfaction au travail,
–    au rang 36 de l’index sur la culture de rendement orienté sur les résultats.
Les estimations basses se réfèrent à des réserves concernant une supervision fondamentale, le management et la direction au sein de cette administration. Des exemples du sondage montrent que la plupart des réserves reposent sur la question de savoir si les avancements et les augmentations de salaire se basent sur les mérites, s’ils traitent le comportement lors de mauvais rendement, récompensent la créativité et des innovations, abordent la question de savoir si la direction crée une haute motivation chez les salariés, s’ils reconnaissent le travail bien fait, s’ils décèlent un manque de satisfaction dans les différentes parties de la stratégie et du processus, et s’ils manquent d’information au sujet de ce qui se passe au sein de l’organisation.»

Création d’un Etat policier parfait

Le visage visible de la reprise totale de l’Amérique, c’est le candidat Mitt Romney – lié par serment pour commencer une guerre mondiale pour Israël – et ses soutiens Sheldon Adelson, le chef des jeux de hasard de Las Vegas et la Chine; les frères Koch3 et le Lobby pour Israël, dont on dit qu’il contrôle le Congrès américain, mais en tout cas certainement à 100% le parti républicain.

Manipulations des prix de l’essence par le terrorisme

Le prix de l’essence dans le monde est dirigé par les frères Koch qui gèrent les marchés à terme. Les prix des carburants n’ont aucune relation avec les coûts du pétrole, mais ils sont manipulés pour servir les intérêts politiques des deux milliardaires israélo-américains aux idées extrêmistes.
Ces deux dernières semaines plusieurs «accidents» ont eu lieu dans des raffineries et dans des pipelines. En réalité, c’étaient des attaques terroristes par lesquelles le rendement de la production des raffineries aux USA a été considérablement réduit, et tous les pipelines du Proche Orient et à l’intérieur des USA ont été bloqués.
Aucun de ces accidents n’a été rapporté dans la presse – et il s’agissait bien de terrorisme. A cela il n’y a qu’une seule raison, c’est que celui qui, dans une année électorale, profite de problèmes économiques, c’est Mitt Romney et la fraction Likud en Israël, ceux qui soutiennent une guerre contre l’Iran, laquelle ne sera pas menée par Israël, mais bien sûr par les Etats-Unis.

Modèle

Aussi bien lors des massacres de masse – que ce soit la crise de folie meurtrière il y a quelques années à la Colombine High School, l’attaque contre Gabby Giffords à Tucson, ou bien d’autres encore – que les attaques à l’Anthrax qui maintenant sont mises en relation avec notre propre gouvernement, jusqu’au sniper à Washington DC, la police et les autorités fédérales ont émis de faux bulletins de presse, qui ont parfois paru sur le lieu du crime longtemps après le temps normal de réaction, ou bien ils auraient aussi bien pu y participer.

Le terrorisme, c’est l’accomplissement des lois

Comme le montre une analyse soigneuse, les groupes qui entraînent notre police sont, sinon identiques, en tout cas étroitement liés aux groupes qui sont soupçonnés d’être les mêmes terroristes qui soutiennent les terroristes en Afrique et au Proche Orient.
Est-ce que on devrait marquer sur nos voitures de police: «Protéger et servir, entraîné par des terroristes, le Grand Frère veille»?    •

Source: PressTV du 2/8/12

(Traduction Horizons et débats)

Remarques de la rédaction:

1    L’Anti-Defamation-League (Association contre la diffamation) est une organisation américaine, dont le site principal est à New York City, et a été fondée en 1913 «pour combattre l’antisémitisme et toutes les formes de bigoterie aux USA et à l’étranger». Elle est membre de l’American Public Affairs Committee (AIPAC). (cf. www.adl.org, Wikipédia)
2    Fusion Centers: Institutions fondées entre 2003 et 2007 du Departement of Homeland Security et du département de justice pour échanger des informations de services secrets entre les autorités fédérales, des autorités locales et des organisations non étatiques.
     Le département de justice définit: «Un Fusion Center est un mécanisme efficace pour l’échange d’informations et d’informations de services secrets, pour la maximisation de ressources, l’optimisation d’opérations et pour l’amélioration de la capacité de combat contre les crimes et la criminalité en rassemblant des données d’une multitude de sources. En outre les Fusion Centers représentent un canal pour la réalisation de parties du National Criminal Intelligence Sharing Plan (NCISP).»
3    Deux industriels, connus comme milliardaires du pétrole. Koch Industries est une entreprise américaine sise à Wichita, Kansas. L’entreprise mixte est active dans 50 pays entre autre dans les domaines de production de pétrole de chimie, d’énergie, d’asphalte, de gaz naturel, d’engrais chimiques, d’alimentation et de plastique. Koch Industries est la deuxième société non cotée en bourse des Etats-Unis. (Données de Forbes de 2009).

*    Gordon Duff est vétéran de la guerre du Vietnam au sein de la Marine, grenadier de combat et rédacteur en chef du journal Veterans Today. Au cours de sa carrière, il a fait beaucoup d’expériences dans le secteur bancaire international, et cela dans des domaines différents: il était conseiller en matière de lutte contre des insurrections, en technologie de surveillance, en analyses de services secrets, en technologies de défenses. En plus, il a travaillé comme diplomate auprès de l’ONU et «conseiller spécial». Duff travaille actuellement comme membre du comité de l’Adamus Group, une des plus grandes entreprises mondiales qui s’occupent de la technologie énergétique, et dans un institut financier privé, qui fait partie du groupe de la Federal Reserve Bank. Gordon Duff a voyagé dans plus de 80 pays. Ses articles sont publiés dans le monde entier et traduits dans beaucoup de langues. Duff, qui est analyste militaire pour la PressTV [iranienne] est régulièrement invité à la télévision ou à la radio, à la fois très apprécié, et parfois contesté. (www.veteranstoday.com/author/gordonduff/)