Horizons et debats > archives > 2014 > N° 20/21, 8 septembre 2014 > Courrier des lecteurs | [Imprimer] |
Après le rapport de la Banque nationale suisse (BNS) concernant l’importance systémique de la Banque Raiffeisen, le professeur Peter V. Kunz, un expert reconnu des questions du marché financier, a expliqué que la structure de groupe de la Banque Raiffeisen avec ses 316 banques coopératives régionales était un obstacle presque insurmontable pour pouvoir satisfaire les exigences d’un plan d’urgence nécessaire suite à son importance systémique. Ceci pourrait signifier que la BNS et la FINMA [Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers] pourraient demander une transformation en société anonyme. Ainsi, la Banque Raiffeisen se retrouverait définitivement au même niveau qu’UBS, Credit Suisse et la Banque cantonale zurichoise (ZKB), bien que son modèle commercial soit totalement différent! Il faut empêcher un tel développement (erroné). Les membres de la coopérative doivent réagir rapidement et résister, car
la FINMA a le pouvoir de réagir presque sans délai. Il ne faut pas sacrifier à la «mégalomanie» l’actuelle structure coopérative éprouvée, car la Banque Raiffeisen, développée au cours des décennies sous forme de coopérative, n’a pas seulement une importance économique mais également sociale et politique. Aucune banque n’a un contrôle social aussi efficace que la Raiffeisen. Donc, c’est aux membres de la coopérative de réagir.
Hans-Jacob Heitz, membre de la coopérative et protecteur des investisseurs
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