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Horizons et debats  >  archives  >  2008  >  N°35/36, 8 septembre 2008  >  «Résoudre les problèmes de manière solidaire et depuis la base» [Imprimer]

«Résoudre les problèmes de manière solidaire et depuis la base»

A l’occasion du 75e anniversaire de la Caisse d’épargne zurichoise d’aide aux paysans / Caisse de crédit agricole zurichoise

par W. Wüthrich, Zurich

Il y a peu, la «Zürcher Landwirtschaftliche Kreditkasse ZLK» (Caisse de crédit agricole zurichoise) a organisé une invitation pour sa fête de jubilé. C’est en 1933 que l’ancienne «Bauern­hülfskasse» (Caisse d’épargne zurichoise d’aide aux paysans) – actuellement «Zürcher Landwirtschaftliche Kreditkasse» – a été fondée. Elle représente un cas spécial dans le système des coopératives agricoles. Par la suite, son histoire sera présentée et estimée à sa juste valeur en relation avec le développement du système coopératif.

Au XIXe siècle le système des coopératives s’est développé dans les régions rurales comme un véritable mouvement populaire. A cette époque-là une politique agricole de l’Etat, telle que nous la connaissons de nos jours, n’existait pratiquement pas encore. Les paysans se sont aidés eux-mêmes – en créant des coopératives laitières et de fromagerie, d’élevage et d’économie d’alpage. Il y avait et il y a toujours des coopératives dans les domaines de l’arboriculture et de la viticulture. De grandes coopéra­tives ont soutenu l’achat de moyens de production et la vente des récoltes. Les coopératives de consommation s’occupent des besoins quotidiens. Les paysans se retrouvent dans des coopératives pour l’achat et l’utilisation de machines agricoles qu’elles mettent à disposition, par exemple des machines pour récoltes, très coûteuses, qu’un paysan seul ne pourrait jamais s’acheter. Dans les régions rurales s’est formé au courant des décennies – et pas seulement en Suisse – un réseau très dense de vie coopérative qui a marqué la manière de vivre dans les familles et les communes rurales.
Les racines de l’idée des coopératives sont ancrées loin dans le passé. Nous trouvons des caractéristiques comme l’entraide commune, la responsabilité autonome et l’autodétermination, l’autogestion et la participation égale en droits dans de multiples formes de la vie en commun avec des expressions différentes dans toute l’histoire culturelle de l’humanité. Sur le plan politique, dans l’histoire de la Confédération suisse, – comme le mot le dit – de tels éléments jouent un rôle essentiel.

Coopératives de crédit

Simultanément avec les innombrables coopératives agricoles, des institutions ont été créées qui mettent à disposition des crédits avec un taux d’intérêt avantageux. Il faut mentionner comme exemple les Caisses Raiffeisen. L’association suisse vient de fêter, il y a cinq ans, 100 ans d’existence. En 1899 le pasteur Traber a fondé la première caisse à Bichelsee TG. Les Banques cantonales ont également pris en considération les besoins financiers des paysans dans leur politique d’entreprise. Dans les années 1880, lors de la crise agricole de l’époque, on a revendiqué que des conditions de crédit favorables soient offertes aux coopératives agricoles. Cette revendication a été ancrée en 1902 dans la Loi fédérale sur les banques: Les coopératives qui soutiennent l’agriculture dans intérêt général devaient recevoir un crédit à un taux d’intérêt réduit. Le soutien des coopératives aux conditions privilégiées appartenait et appartient toujours à la politique d’entreprise de la Banque cantonale zurichoise.1 Cela était d’autant plus important que beaucoup de coopératives ne disposaient que de peu de capital propre et finançaient leur projets par des crédits.

Les antécédents de la «Zürcher Bauernhülfskasse»

Le motif pour la fondation de la «Bauernhülfskasse» était la crise économique mondiale des années 1930. La situation critique des paysans suisses avait les raisons sui­vantes: Après la Première Guerre mondiale les denrées alimentaires étaient rares et en conséquence les prix très élevés. Les prix du sol et les fermages ont augmenté suite à la spéculation. Beaucoup de paysans se sont endettés avec des intérêts élevés pour profiter de ce développement trompeur. Certains d’entre eux ont repris leur ferme dans le marché immobilier libre à des prix élevés. Lorsqu’au début des années 1930, les prix se sont effondrés lors de la crise économique, les «paysans d’après guerre» ne pouvaient plus payer leurs intérêts. La misère et les soucis ont fait leur entrée dans beaucoup de fermes. En plus, les céréales américaines, grâce au triomphe du tracteur et de la moissonneuse-batteuse, se sont imposées à bas prix sur le marché mondial. Ces nouveaux outils devaient révolutionner l’agriculture. Mais au début ils étaient conçus pour des surfaces plus étendues et encore peu adaptés aux conditions des petits espaces montagneux de la Suisse. Les chevaux de trait devaient encore pour longtemps caractériser la vie des paysans en Suisse. Il n’y avait à cette époque-là pas encore de politique agricole qui protégeait les paysans de la concurrence à bas prix de l’étranger. – Le 30 septembre 1932 le gouvernement du pays a réagi. La Confédération a édicté une décision pour aider les paysans en détresse.

Fondation de la «Zürcher Bauernhülfskasse»

En 1933 a été fondée dans le canton de Zurich la «Bauernhülfskasse» comme coopérative. Y ont participé le canton de Zurich, le «Zürcher Landwirtschaftliche Kantonalverein» (actuellement le «Bauernverband», association des paysans), la Banque cantonale zurichoise, 16 banques privées, ainsi que des donateurs privés. La caisse accordait des crédits de longue durée avec un taux d’intérêt de 1 à 2% qui ne couvrait que les coûts d’administration. Les deux premières années, les paysans ont présenté 762 requêtes et ils ont reçu en moyenne 5000 francs. L’argent a été utilisé presque entièrement pour rembourser les dettes auprès des banques. Parmi ceux qui avaient déposé une requête, plusieurs ont souligné qu’ils n’avaient déposé cette requête qu’à contrecœur. Ils avaient espéré pouvoir se maintenir par leurs propres forces.
Au début, la «Bauernhülfskasse» était surtout occupée par l’aide en cas de détresse et le désendettement. Plus tard, de plus en plus de gens sont venus pour être conseillés sur des questions d’économie d’entreprise et des crédits normaux pour des acquisitions.

Situation après la Seconde Guerre mondiale

Après la Seconde Guerre mondiale, la Confédération a voulu empêcher l’augmentation spéculative des prix du sol et du fermage – comme cela avait été le cas après la Première Guerre mondiale. Elle a introduit l’autorisation préalable pour l’achat et la vente de terrains et d’immeubles agricoles et un prix d’achat limité selon la valeur de rendement2 avec une adjudication de 30% au maximum. Le fermage ne devait pas dépasser 4,5% de la valeur de rendement. En 1947, la Confédération a voté la Loi fédérale sur le désendettement des domaines agricoles. Elle contenait des mesures préventives qui devaient empêcher le surendettement des agriculteurs. Le financement extérieur devait être en relation raisonnable avec la productivité économique. Les premières hypothèques (crédits de gage fonciers) ont donc été limitées dans leur somme selon la valeur de rendement. Les paysans recevaient de tels crédits par exemple de la Caisse Raiffeisen ou de la Banque cantonale. Au-delà, des crédits de gage fonciers étaient bien possibles – mais uniquement s’ils étaient accordés par une institution à but non lucratif à des conditions de taux d’intérêts avantageux. Dans le canton de Zurich c’étaient en premier lieu la Bauernhülfskasse, la Bürgschafts-und Darlehenskasse der Evangelischen Landeskirche (caisse de cautions et de crédits de l’église évangélique), la Zürcher landwirtschaftliche Bürg­schaftsgenossenschaft (coopérative agricole zurichoise de cautions) et la fondation Hans Bernhard. Il est clair qu’une «Crise de subprime» (crise avec des hypothèques douteuses) comme nous la vivons aujourd’hui pas seulement aux USA, a pu être empêchée à temps. La Bauernhülfskasse était particulièrement importante pour les preneurs de bail. Ils ne pouvaient pas prendre un crédit de gage foncier auprès des caisses de crédits car ils ne possédaient pas de bien foncier.

Façon de travailler

Voilà un exemple de cette époque-là illustrant l’activité de la Bauernhülfskasse:
Le beau-père de Hans Berger exploitait une ferme dans l’Oberland zurichois, à 770 m d’altitude. Soudain, le beau-père est tombé gravement malade et il a voulu céder son entreprise à son gendre. Hans Berger ne disposait que de très peu d’épargne. La Caisse de crédit de sa commune n’était pas prête à mettre à sa disposition les 30 000 francs de capital initial. Il s’est tourné ensuite vers la Banque cantonale. Celle-ci lui a recommandé de déposer d’abord une demande auprès de la Bauernhülfskasse, dont Hans Berger ignorait l’existence. Celle-ci lui a accordé un crédit à des conditions bien meilleures que la Banque cantonale n’aurait pu lui donner. Un autre crédit a suivi un peu plus tard. – Ainsi le soutien d’une famille paysanne à la montagne a commencé là.3

Bouleversement

Dans les années et décennies après la Seconde Guerre mondiale, l’agriculture suisse a vécu une phase de changements tumultueux – jusqu’à nos jours. Une mécanisation a commencé, bouleversant la vie à la ferme de manière fondamentale. Des machines performantes, un tracteur, un tracteur encore plus grand, la machine à charger etc. ne sont que quelques mots clé. Pendant la Seconde Guerre mondiale, à part 1000 tracteurs, c’étaient encore 8000 chevaux de trait qui étaient à l’œuvre. Leur nombre a diminué de plus en plus jusqu’à ce que les chevaux de trait aient complètement disparu. Les bâtiments devenaient trop petits pour le parc des machines grandissant et ont dû être renouvelés et élargis. Les surfaces de travail ont augmenté. Des mé­thodes de travail plus rationnelles et la mécanisation ont rendu possible qu’un seul agriculteur puisse labourer davantage de terrain. Avec cela la main-d’œuvre occupée dans l’agriculture baissait continuellement tandis que la production augmentait. Le «changement de structure», dont on parle si souvent actuellement, a commencé. Alors que, lors de l’exposition nationale «Landi» en 1939, on mentionnait encore avec fierté qu’un Suisse sur cinq était occupé dans l’agriculture, ce ne sont aujourd’hui plus que 2%.
Le rapport du jubilé de l’année 1983 commente ce changement énorme avec les paroles suivantes: «Des fermes et des villages campagnards richement décorés de fleurs montrent, parallèlement à une vie culturelle multiple dans nos villages, que, malgré la mécanisation et les calculs des coûts de production, les valeurs humaines sont toujours préservées dans la région de Zurich.»4
Le bouleversement et le changement ont coûté de l’argent, beaucoup d’argent. La Bauernhülfskasse a bien sûr été dépassée. Elle n’avait pas été fondée pour contribuer à financer tout cela.

Aide à l’investissement et à l’exploitation

Comme c’était déjà le cas au début des années 1930, la Confédération s’est activée. En 1962, le parlement a voté une Loi fédérale sur les crédits d’investissement dans l’agriculture et l’aide aux exploitations paysannes (LCI) qui est toujours en vigueur. On a entrepris une bipartition des mesures de soutien. Avec les crédits d’aide aux exploitations paysannes, des difficultés financières passagères devaient être surmontées. Des crédits d’investissement de longue durée, sans intérêts, devaient aider à supporter les coûts croissants des machines et des bâtiments.
Le concept de la LCI fonctionne de la façon suivante: La Confédération met à disposition les moyens qui reviennent aux paysans et à leurs coopératives comme crédits sans intérêts. Les cantons se chargent de l’administration et supportent les pertes éventuelles. Dans le Canton de Zurich la Bauernhülfskasse a été chargée de l’exécution. Elle s’est transformée ainsi d’une organisation d’aide aux paysans en un institut de crédit agricole. Cela s’est exprimé dans un changement de nom. Elle s’est appelée dorénavant «Zürcher Landwirtschaftliche Kreditkasse ZKL».
Les crédits ont été attribués d’après le principe du financement de reste. Les paysans et leurs coopératives devaient d’abord faire usage des possibilités de crédit «normales». Par exemple auprès de la Raiffeisenkasse ou de la Banque cantonale – autant que tolérable. Pour le reste, les moyens de la ZKL étaient à disposition.
Le nombre de crédits d’investissement sans intérêts a augmenté continuellement pendant les années suivantes. Aujourd’hui, ce sont pour toute la Suisse environ 2,2 milliards de francs qui sont prêtés sans intérêts de cette manière. L’argent tourne, c’est-à-dire il est régulièrement remboursé dans le fonds et de nouveau prêté. Actuellement, en Suisse chaque année 300 millions de nouveaux crédits sont accordés. La durée des crédits est de 10 à 20 ans. Depuis 1962 chaque franc a été prêté trois à quatre fois.
La Zürcher Landwirtschaftliche Kreditkasse ZKL par exemple a reçu pour son canton 141 millions de francs de moyens de la Confédération. Avec cela elle a accordé jusqu’à aujourd’hui des crédits d’investissements sans intérêts de 451 millions de francs. Comme la ZKL ne porte toujours qu’une partie du financement, les investissements qui ont ainsi été rendus possible étaient de plus d’un milliard de francs.

Un exemple des années 1970

La Sennereigenossenschaft Maschwanden (coopérative de laiterie de Maschwanden) se constituait en 1978 de 38 membres qui faisaient transformer leur lait en fromage à la laiterie. La modernisation et l’élargissement des capacités étaient urgents. Mais comment? Le projet qui avait finalement été formulé et auquel a contribué la coopérative du village voisin de Rifferswil coûtait 2 millions de francs.
La ZKL a aidé avec un demi-million de francs. Le «Maschwander Chäsblatt» (la feuille d’avis de Maschwanden) a rapporté quelque temps plus tard: «Es hetti niemär glaubt, dass mär in eme halbe Jahr scho chönt afa chäse. S hät mängi Sitzig bruucht, ganz glicher Meinig sind mär nöd gsi. […] Mär hät under de Burä ä paar grossi Kritiker ghört. Ganz chugelrund isch nöd alles gloffä.» (Personne n’aurait cru que nous pourrions commencer à faire du fromage déjà au bout de six mois. Il a fallu beaucoup de réunions, on n’a pas toujours été du même avis. On a entendu parmi les paysans quelques grandes critiques. Tout ne s’est pas passé tout à fait rondement.)5
 Depuis quelques années la ZKL accorde des crédits sans intérêts d’après le principe du financement forfaitaire. Elle ne demande plus comme avant que celui qui a déposé une requête s’endette d’abord «normalement» et demande après un crédit de la ZKL. Aujourd’hui, la ZKL accorde des crédits sans intérêts aussi à des paysans qui travaillent avant tout avec leur propre argent. La requête de crédit est jugée en premier lieu selon la question de savoir si le projet est réfléchi de manière économique et promet du succès à long terme, et si l’endettement est raisonnable.

Beaucoup de moutons au lieu de quelques vaches

Lors de la fête du jubilé de 75 ans de cet été, le directeur actuel de la ZKL, Beat Looser, a présenté aux hôtes et aux représentants des médias la façon de travailler de la ZKL toujours basée sur un conseil compétent. La communauté festive s’est rendue en bus dans l’Oberland pour visiter deux projets actuels. Lisez le rapport respectif:
Reto Wäfler, 34 ans, de Bäretswil a repris en 2002 une petite exploitation laitière de ses parents. Il a déposé une requête pour un crédit pour la construction d’une fosse à purin. Il avait l’intention d’augmenter le nombre de bêtes pour construire un plus grand parc. Dans l’entretien avec le conseiller, il s’est avéré cependant que le projet était peu réfléchi et qu’il ne pouvait avoir du succès à long terme – avant tout parce que les possibilités d’expansion étaient limitées. La ZKL a encouragé un changement de stratégie et a proposé de remplacer les vaches par des brebis laitières. Reto Wäfler a obtenu un crédit sans intérêts de 200 000 francs pour une nouvelle écurie spacieuse pour les brebis laitières. Le projet est devenu un succès comme les hôtes et les journalistes ont pu le constater. Reto Wäfler vend aujourd’hui son lait de brebis par le biais de la Käsevereinigung der Region Zürcher Berggebiet (association fromagère de la région montagnarde zurichoise) qui a été fondée en 1995 par 11 fromagers. Avec son label «Natürli aus dem Zürcher Berggebiet» (Naturellement de la région montagnarde zurichoise) cette organisation d’entraide fait la publicité pour environ 150 sortes de fromages de vaches, de brebis et de chèvres de la région.

«Vivre comme des gens normaux»

Il y a quelques années les deux agriculteurs Walter Bosshard et Urs Jucker ont mis ensemble leurs deux exploitations, assez grandes pour les circonstances suisses et ont formé une communauté d’exploitation. Ils avaient l’intention de se spécialiser uniquement dans la production laitière et d’augmenter continuellement leur nombre de vaches. Le parc des machines a été mis ensemble et une nouvelle organisation du travail a été réglée. De gros investissements étaient prévus. La ZKL a aidé avec un crédit de 410 000 francs, un autre crédit suivra. Grâce à la communauté d’exploitation, les deux paysans ont congé un week-end sur deux et peuvent partir en vacances de temps en temps comme des «gens normaux».

En forme pour l’avenir

La Bauernhülfskasse et aujourd’hui la Landwirtschaftliche Kreditkasse sont une coopérative tout à fait spéciale. La raison en réside dans la différence des membres fondateurs. Des bailleurs de fonds de l’Etat, tels que le Canton de Zurich et la Banque cantonale en font partie. 16 banques privées qui avaient elles-mêmes des difficultés pendant la crise des années 1930 ont aidé à porter le projet. L’association cantonale des paysans et aussi des privés ont participé. Tous ont pris des responsabilités et en prennent toujours dans le but d’aider les paysans particuliers et leurs coopératives. – C’est une histoire à succès. Elle montre l’ensemble de l’initiative privée, du principe des coopératives et du soutien de l’Etat. La ZKL a accompagné quelques milliers de familles paysannes et beaucoup de coopératives et elle a aidé à forger le développement de l’agriculture. – Celui qui traverse en vélo les régions rurales du canton de Zurich trouve un paysage soigné et de belles fermes qui contribuent à assurer l’alimentation. La «Banque paysanne» y contribue.
Cette façon de résoudre les problèmes – de manière solidaire depuis la base et largement soutenue – est aussi de nos jours de plus en plus nécessaire pour relever les défis de l’avenir. Qui sait quels malheurs (ou quelles catastrophes) la crise financière, l’OMC ou même des guerres à venir nous apporteront.    •

1    Hans Peter: Die Kantonalbanken und die Gemeinden und Genossenschaften, in: Denkschrift zum 75-Jahr Jubiläum der Zürcher Kantonalbank, Zürich 1945
2    La valeur de rendement se calcule sur la base du rendement qui peut être réalisé en une année. En règle générale elle est de manière significative plus basse que la valeur marchande (= prix qui pourrait être atteint lors d’une vente sur le marché libre).
3    50 ans de la Bauernhülfskasse – Züricher Landwirtschaftliche Kreditkasse 1933–1983, p. 22/23
4    50 ans de la Bauernhülfskasse – Züricher Landwirtschaftliche Kreditkasse 1933–1983, p. 40
5    50 ans de la Bauernhülfskasse – Züricher Landwirtschaftliche Kreditkasse 1933–1983, p. 29