thk. La population s’est familiarisée avec les parcs nationaux édifiés après la Seconde Guerre mondiale: ils sont grands et suffisent comme enseignement pratique. Pour des raisons vraiment obscures et arrogantes, des superficies dénommées «Biosphère» et «Parc naturel» viennent en supplément. S’y ajoute la réimplantation ciblée de prédateurs comme le loup, le lynx et même l’ours.
Alors que l’ours constitue jusqu’à présent plutôt l’exception, il existe pour le lynx, ainsi que pour le loup, un programme actif de réintroduction. Certes, les protecteurs des animaux et le WWF sont discrets et parlent d’une immigration naturelle, pourtant les chasseurs, les gardes-chasses et les agriculteurs sur place savent tous que le loup et le lynx sont arrivés sur des roues.
En regardant une carte des régions de protection naturelle en Allemagne et leur effet sur l’espace vital des êtres humains, on trouve par exemple avant tout en Saxe, dans le territoire de la Lusace, des parcs naturels régionaux. En même temps, on peut constater dans ce territoire une grande densité de loups. Particulièrement en Lusace, à la frontière du Land Brandebourg, on trouve 6 meutes de loups reproducteurs avec un chiffre correspondant de descendants qui, en partie, quittent la meute et s’en vont plus loin à la recherche d’une femelle pour fonder une nouvelle meute. Le nombre d’animaux dans une meute s’élève de 10 à 15 bêtes. On peut facilement calculer combien de loups se trouvent là-bas. Dr Regina Walther, la responsable d’élevage de l’Association des éleveurs de moutons et de chèvres de Saxe estime qu’il y a «60 à 80 animaux».

Il faut s’attendre à une unification de la population de loups du Sud et du Nord

Comme le loup n’a plus d’ennemis naturels sous nos latitudes et comme il appartient, en raison de l’article 22 de la Convention de Berne, aux animaux strictement protégés, il deviendra, si les êtres humains ne commencent pas à régler la population de loups de manière raisonnable, un problème incontrôlable. Tandis qu’en Allemagne s’implantent avant tout des loups de l’Est, il existe une propagation de loups de l’Italie et de l’Espagne en direction du Nord. Si jamais la population de loups du Sud venait à s’unifier avec celle de l’Est, les personnes concernées se trouveraient en face d’un problème énorme.
D’après Regina Walther, l’argument selon lequel le loup serait menacé de disparition et aurait donc besoin d’une protection particulière, n’est pas exact: «En fait, le loup n’a jamais été menacé de disparition, tout au plus seulement à un niveau régional. En Russie, en Pologne de l’Est et dans d’autres territoires, le loup a toujours été présent en grand nombre.»
Il nous semble presque grotesque que l’Office fédéral pour la protection de la nature selon la «Welt am Sonntag» du 10 juillet présume que 440 meutes de loups pourraient trouver leur place en Allemagne. Cela veut dire d’étendre la population de loups à environ 6000 animaux en Allemagne. Ceux qui en souffriront, seront aussi bien les chasseurs, les éleveurs de moutons et de chèvres ainsi que les agriculteurs. Car un loup tue ce qu’il reçoit. Si le nombre de loups continue d’augmenter, le gibier sera décimé dans une ampleur énorme. Par la suite, celui-ci deviendra de plus en plus farouche et se retirera plus profondément dans la forêt. Si le lynx s’ajoute encore au loup pour chasser les biches et les chevreuils, il y aura une décimation extrême du peuplement du gibier. Un lynx déchire en un an environ 70 animaux. Si on part de 1000 lynx, on en arrive déjà à 70 000 animaux sauvages. Si on y ajoute 500 à 1000 loups, alors aussi bien les êtres humains que les animaux seront menacés. Le risque que les loups, qui ne trouvent pas assez à manger dans les régions désertes, se rapprochent toujours plus des territoires habités, est incontestable et rappelle les dangers contre lesquels nos ancêtres avaient à lutter. Qu’est-ce que cela vient faire dans notre société cultivée et hautement civilisée? Qui sont les instigateurs?
Le fait de se protéger contre les loups à l’aide de chiens de protection de troupeaux comme certains représentants d’institutions le propagent, s’est révélé être en Allemagne aussi bien qu’en Suisse un conte à dormir debout. Les risques provenant des chiens de protection contre les personnes étrangères sont plus grands que le succès obtenu dans la chasse au loup, avant tout si celui-ci chasse en meute ou si le troupeau à protéger se déplace dans un grand territoire difficilement contrôlable.

Quel en est le but?

En considérant ce développement prévisible, on se demande de plus en plus à quel but sert la réimplantation des prédateurs ou des «grands carnassiers»? Ces animaux ne sont pas utiles sous nos latitudes. Ils représentent une menace pour les éleveurs de moutons, les agriculteurs, le monde de la chasse et pour la population.
Il faut mettre à nu et démasquer les raisons de cette attaque contre les bases vitales des êtres humains en Europe.    •