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18 juillet 2016
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Horizons et debats  >  archives  >  2010  >  N°12, 29 mars 2010  >  Région de montagne – artisanat – recyclage [Imprimer]

Région de montagne – artisanat – recyclage

L’entreprise «Karlen Swiss» à Törbel

par Lisette Bors et Eliane Gautschi

Connaissez-vous les sacs à main fabriqués avec des couvertures militaires à rayure rouge et croix blanche? Saviez-vous qu’ils sont produits à la main à Törbel? Accompagnez-nous et faites la connaissance d’un joyau valaisan, perché à 1500 mètres d’altitude.

Törbel – un village sur les hauteurs de la vallée de Visp

Par une route raide et sinueuse on arrive à ce village typiquement valaisan, construit sur la pente raide tout en haut sur le versant sud de la vallée de Viège. Nous sommes dans une des régions les plus pauvres en précipitations de Suisse. Beaucoup de ces vieilles maisons valaisannes, construites en bois de mélèzes résistant aux intempéries, ont noirci sous le soleil. Le village de Törbel s’est constitué au courant des siècles à partir de trois hameaux. C’est un village qui est resté fidèle à ses origines. Plusieurs bâtiments utilitaires qui ont servi il y a 40 à 50 ans l’autarcie du village peuvent être visités pendant la saison d’été à l’occasion d’une excursion «Urchigs Terbil» (Törbel authentique). Aujourd’hui environ 500 habitants vivent au village. La plupart travaillent en bas dans la vallée. La population du village est bien mélangée en ce qui concerne les groupes d’âge, il y a souvent de jeunes familles qui viennent s’y installer.
Le village offre également quelques emplois, comme par exemple au magasin du village, au restaurant et dans l’entreprise Karlen Sattlerei- und Handels GmbH, Karlen Swiss [sellerie et commerce, S.A.R.L Karlen Swiss].

Tout a commencé par une cordonnerie-sellerie

En 1951, Titus Karlen a fondé à Törbel une cordonnerie-sellerie. Seul, il a fabriqué des chaussures fait-main, des courroies de cloches, des harnais pour les chevaux, des ceintures, divers accessoires et de nombreux ­articles militaires. L’atelier est un petit bijou où ça sent le cuir et la colle; les multiples outils pour le travail du cuir sont accrochés en bon ordre aux parois. Sur la table se trouvent quelques semelles. Plus tard nous verrons dans les nouveaux locaux de fabrication les parties de dessus, coupées dans des couvertures militaires en laine. Titus Karlen les colle sur les se­melles et obtient ainsi des pantoufles confortables. En plus, l’artisan infatigable s’occupe de toutes les réparations. De cette manière l’ancien atelier est toujours impliqué dans la production. A l’âge de 80 ans Titus Karlen ne se lasse pas de faire du ski une fois par semaine et d’aller danser. Il peut être fier de l’œuvre de sa vie qui a débuté dans le petit atelier et qui est devenue avec une organisation continue ce que Karlen Swiss est aujourd’hui: une petite entreprise floris­sante qui répond aux conditions les plus exigeantes d’une région de montagne.
Cependant beaucoup de choses ont changé au fil du temps. Ainsi, dans les années 1980 l’armée, tout comme les cabanes de mon­tagne, ont abandonné les couvertures en laine pour les remplacer par des sacs de cou­chage. Ces couvertures brunes avec les ra­yures ­rouges bien connues n’ont donc plus été utilisées. A la fin du siècle passé il y avait en plus une renaissance du loden. Mais c’était difficile de se procurer du beau loden. Dans cette situation Hans-Jörg Karlen, avec ses collaboratrices et collaborateurs, a développé l’idée de fabriquer des accessoires avec ces couvertures en laine désormais plus utilisées. Un tournant important dans l’histoire de la petite entreprise a été la forte diminution des commandes de l’armée dans les années 1990. La petite entreprise artisanale a dû se réorienter. En 1998 Hans-Jörg Karlen a repris l’entreprise MAGO qui produit des articles de folklore. Avec le déménagement à Törbel et l’engagement de quatre nouvelles collaboratrices et collaborateurs ce fut un nouveau début. A proximité immédiate de l’ancien atelier on a construit en 2002 les locaux de fabrication actuels. Madame Yvonne Karlen, la belle fille de Titus Karlen dirige l’entreprise.

Des conditions de travail modernes – une politique d’entreprise saine

«Le climat de travail dans notre entreprise nous tient à cœur!», c’est l’idée clé de la famille Karlen. Cela se sent tout de suite en entrant dans les locaux clairs. Les places de travail sont installées devant de grandes fenêtres et libèrent le regard sur un magnifique panorama de montagnes avec dix sommets de 4000 m! S’il faut quand même allumer les lampes, leur lumière se fond dans la lumière du jour et un éclairage naturel est ainsi maintenu.
Le personnel de l’entreprise Karlen se compose de dix femmes qui habitent toutes le village de Törbel. Le chemin pour aller au travail n’est donc pas long et elles ­peuvent s’occuper de leurs familles à côté du travail. On cherche en vain une pointeuse dans la salle de production. Les femmes orga­nisent elles-mêmes leurs heures de travail et en font les comptes. Le matin, à onze heures elles rentrent à la maison pour préparer le dîner pour leurs familles. Lorsqu’il y a une commande urgente qui doit être livrée de suite, tout le monde travaille un peu plus. De cette manière chaque collaboratrice assume sa responsabilité dans le processus de travail. La crise économique s’est faite sentir aussi dans l’entreprise Karlen Swiss. L’objectif le plus important de la petite entreprise est de garder les emplois pour tout le monde. «Bien sûr, il faut aller de l’avant, mais notre but n’est pas l’augmentation du bénéfice à tout prix.» Cette position donne un fondement sain à l’entreprise familiale, aussi en des temps difficiles.

De la couverture en laine au sac à main

Différentes stations doivent être passées jusqu’à ce qu’un nouveau produit – en petites séries – puisse être livré au client. Au début il y a l’idée. Cela a été ainsi avec une couverture en laine de l’armée dans la voiture de Hans-Jörg Karlen, le fils du fondateur de l’entreprise. «Cela pourrait servir à quelque chose!» Et l’idée était née pour la production d’acces­soires à partir de couvertures de laine de l’armée suisse qui ne sont plus utilisées. Avec cette idée la famille Karlen appartient aux co-fondateurs du Swissness, le label sous lequel sont fabriqués dans l’artisanat suisse des produits de qualité, sur la base d’un travail soigné et d’une élaboration fonctionnelle. Aujourd’hui, en collaboration avec différents producteurs, des idées sont transformées en projets concrets. Sur la base d’esquisses on fabrique et on teste des prototypes de nouveaux sacs à main. Ensuite il faut trouver et planifier le meilleur processus de fabrication. Tous les collaborateurs participent à cette recherche avec leurs idées pour obtenir un produit optimal. Dans la salle de production, les machines sont arrangées pour garantir que le processus de fabrication puisse se dérouler sans problèmes.
A l’entrée on aperçoit plusieurs grands paquets contenant les articles fabriqués. Yvonne Karlen les portera à la poste. C’est ici ­qu’arrive aussi toute la marchandise. Vers l’entrée se trouve aussi le bureau. A côté, quelques couvertures de laine sont suspendues. Il est intéressant de savoir que la couverture la plus ancienne date de 1880. Elle est gardée soigneusement. De même une ceinture qui avait quitté l’atelier de Titus Karlen en 1989 avec la date et le nom, a été portée par un soldat et a retrouvé finalement le chemin de Törbel. Les autres couvertures cependant attendent d’être utilisées pour la production. La plupart d’entre elles a été produite entre 1939 et 1943, en 1969 la production a été arrêtée. Toutes les couvertures sont munies d’un plomb en métal sur lequel se trouvent la date et le nom du tisserand. A part les tissus en laine épaisse il faut aussi du cuir et du tissu pour les doublures. En partie on recycle des courroies et des ceintures de l’armée suisse déjà utilisées. Autrement, on utilise du cuir de bœufs indigènes. Il est tanné naturellement, c’est-à-dire sans adjonction de chrome. Dans les irrégularités de la couleur et des structures se reflète la vie des bêtes. Il est livré par la tannerie Zeller à Steffisburg. C’est une firme solidement enracinée où le cuir est encore tanné selon une tradition ancienne.
Un autre livreur de cuir est la tannerie Emme à Langnau. 90–95% du cuir est livré par ces deux tanneries. Lorsque du cuir teint est demandé, ce qui est rarement le cas, il provient aussi de Suisse. C’est un des principes de l’entreprise Karlen Swiss d’utiliser autant que possible des matériaux en provenance d’entreprises suisses. Le cuir de bœuf brun est épais et résistant. C’est ce qu’il faut si l’on veut en faire une ceinture. Il n’y a plus qu’à arrondir les bords. Ensuite les cein­tures sont décorées avec des motifs de l’artisanat populaire suisse, livrés par une entreprise du Rorschacherberg. A la paroi s’expose tout en choix de ceintures terminées. Pour d’autres utilisations il faut travailler le cuir. Si l’on veut fabriquer par exemple un étui en cuir pour les pièces d’identité, les bords doivent être amincis avec une machine. C’est seulement de cette manière que le cuir atteint la souplesse nécessaire et peut être plié dans les bords. Pour les contours en cuir des sacs à main le cuir doit aussi être plus souple, il est donc fendu. La machine utilisée travaille avec exactitude au dixième de millimètre.
Le cœur de la production est l’espace du découpage. Tandis que les grandes pièces pour les sacs sont coupées à la main, pour les petites pièces on utilise des formes à emboutir. Elles sont découpées par la pression de la ma­chine à emboutir. Au découpage on prend garde à la nature du matériel. A l’examen des diffé­rentes couvertures de laine, on aperçoit de petites nuances de couleurs. Pour cette raison, les parties d’un sac sont toujours découpées dans la même couverture. C’est également un principe de l’entreprise: le moins de déchets possible. Il fallait donc aussi développer une idée pour que chaque sac ait une croix ­suisse sur la rayure rouge. Mais chaque couverture n’a qu’une rayure rouge, une croix suisse et un plomb en métal. On a alors cousu des croix de feutre blanc sur les rayures rouges, ainsi les couvertures entières peuvent être utilisées pour la fabrication de sacs à main. Après le découpage la doublure est collée sur les parties du tissu. Tout est donc prêt pour la couture.
La salle de couture est à part, derrière une paroi en verre. Quatre couseuses sont occupées à différentes machines à coudre. Une surjeteuse sert à finir les bords. Les bords en cuir sont cousus à l’aide d’une ma­chine à ­coudre spéciale. Avec une autre ma­chine ­spéciale des travaux de couture compliqués ­peuvent être effectués, pour lesquels les ­pièces ­doivent êtres tournées dans trois dimensions. Pour coudre l’intérieur du sac, il faut une ma­chine avec un bras spécial. ­Chaque couseuse a sa propre machine dont elle s’occupe. Les employées sont intro­duites soigneusement à leurs tâches. Yvonne ­Karlen raconte qu’elle n’était pas du métier lorsqu’elle a commencé dans l’entreprise. «J’ai été initiée de façon très approfondie et rigoureuse à chaque pas du processus de production. Une bonne initiation est essentielle pour le succès.» ­Toutes les femmes savent effectuer plusieurs travaux, elle peuvent ainsi être occupées à diffé­rentes places de travail et dépanner si nécessaire. Seul le contrôle final de chaque produit est toujours effectué par la même personne. Le produit parcourt ainsi toutes les phases de production jusqu’à ce qu’il soit terminé, puis il subit le contrôle final et sera prêt pour l’envoi.

Recyclage de matériaux de très haute qualité

Ce qui saute aux yeux dans l’entreprise de la famille Karlen, c’est à part le bon climat de travail et la gestion circonspecte des affaires, le soin dans le maniement des matériaux utilisés. D’un côté beaucoup de choses ayant été fabriquées à d’autres fins reçoivent ici une deuxième vie. Les couvertures militaires en laine en sont un bon exemple. L’armée suisse a fait ses dernières acquisitions à la fin des années 1960. Maintenant les couvertures qui ne sont plus utilisées reposent dans les entrepôts de l’entreprise Karlen et servent aux gens sous une autre forme. Il en va de même des tissus pour les sièges et des tissus des stores pare-soleil des anciens wagons CFF. Depuis peu, on recycle aussi les tissus de lin résistants des anciens sacs postaux et le tissu bleu marine des anciens uniformes des facteurs. Les tissus sont nettoyés et réutilisés. Les ­traces de la dernière utilisation font partie du produit et racontent l’histoire de son ancien usage. Mais, pour les autres matériaux neufs, on attache beaucoup d’importance à la qualité et à la provenance suisse. D’autres petites entreprises en profitent, des emplois peuvent être maintenus, des allocations de chômage et d’autres coûts sociaux épargnés. Grâce aux distances de transport courtes en Suisse, on produit en plus de façon écologique.
Les objets fabriqués par l’entreprise Karlen à Törbel ne sont pas des gags de la mode. Ils sont pratiques, stables et d’une belle forme. C’est la conviction de l’entreprise Karlen que le client reçoit une valeur ajoutée en achetant ses produits. Il est donc logique que cette petite entreprise des montagnes valaisannes reçoive aussi des commandes de la police, de la protection civile et de l’armée. Malheureusement l’armée suisse, ces der­nières années, passe de plus en plus de com­mandes à l’étranger. L’année passée, l’entreprise ­Karlen Swiss a reçu 80% de commandes de l’armée en moins.
Il serait souhaitable, et à promouvoir, que toutes les entreprises publiques telles que notre armée soient tenues de toujours tenir compte des petites et moyennes entreprises pour leur commandes. Car ce sont elles qui forment la base saine de notre Etat.

2006: Prix principal du Groupement suisse pour les régions de montagne

Beaucoup d’idées, de hasards et de persévérance, d’esprit d’entreprise clairvoyant et de responsabilité civique, ont conduit finalement à ce que l’entreprise Karlen Swiss représente aujourd’hui. En 2006, l’entreprise a été honorée du prix principal du Groupement suisse pour les régions de montagne. Consciencieusement, l’assortiment de l’entreprise se développe toujours davantage. L’entre­prise Karlen Swiss est un bon exemple de petite entre­prise suisse représentant la qualité, de bonnes conditions de travail et une gestion d’entre­prise saine. Elle montre qu’une petite entre­prise suisse dans une région de montagne peut aussi avoir du succès et être connue bien au-delà de nos frontières.
Les produits sont vendus dans les magasins du Schweizer Heimatwerk mais aussi dans bien d’autres magasins du pays et à l’étranger.

Les trois piliers de l’entreprise Karlen sellerie et commerce S.A.R.L

La philosophie de l’entreprise Karlen a trois piliers: C’est une entreprise de région de montagne, qui tient compte de ce fait. L’entreprise attache beaucoup d’importance à un artisanat soigné, et elle fait un recyclage conséquent des matériaux de base existants, déjà utilisés ou non.

Törbel vaut une visite

Après la visite de l’entreprise, nous avons savouré un excellent dîner avec le couple Karlen sur la Moosalp (à 2000 mètres d’altitude). Avec une vue magnifique sur le Dôme des Mischabels nous avons appris beaucoup de choses sur la région. La Moosalp est une zone marécageuse. Beaucoup de skieurs profitent des pistes en hiver. En été, on peut y faire de belles randonnées. En aucun cas il ne faut manquer les tranches à la crème faites maison du restaurant Moosalp.     •

Pour de plus amples informations veuillez consulter:www.karlenswiss.ch et www.toerbel.ch/kultur/

Le SAB s’engage pour les PME de montagne

Les PME situées dans les régions de montagne et au sein de l’espace rural ont des besoins particuliers, en raison de leur situation géographique et de leurs spécificités économiques. Le recrutement de personnel qualifié, la conquête de nouveaux marchés, ou l’éloignement par rapport aux centres urbains constituent des freins au développement de ces entre­prises. Par conséquent, le SAB a esquissé un plan d’action pour soutenir le développement des PME des régions de mon­tagne. Les quelque 80 participants, dont de nombreux spécialistes, ont eu l’occasion de s’exprimer sur ce plan d’action, au cours de cette Journée d’étude. Dans ce cadre, sept mesures ont été retenues pour améliorer le sort des PME des régions de montagne et de l’espace rural:

1.    Améliorer la qualification de la main d’œuvre locale

Le recrutement de personnel qualifié est l’une des priorités du plan d’action. Un bon nombre de régions de montagne sont hors de portée des pendulaires journaliers. Dans ce cadre, il est plus judicieux et plus facile de maintenir et de qualifier la main d’œuvre locale que «d’acquérir» des personnes provenant d’autres régions.

2.    Faciliter l’accès à des infra­structures et des services pour les entreprises

Il existe déjà un grand nombre d’initiatives et de services pour encourager le transfert de savoirs et de technologies. Le problème ne réside pas dans le manque d’offres, mais dans les barrières (men­tales) empêchant l’utilisation de ces ser­vices. C’est sur ce point que l’axe de travail No 2 met l’accent.

3.    Faciliter l’accès aux marchés suisses

Beaucoup d’entreprises situées en régions de montagne ont commencé par proposer des biens et des services destinés au marché local / régional. Si ces PME sont bien implantées dans les réseaux locaux / régionaux, elles ne disposent pas des réseaux et des connaissances leur permettant d’accéder à des marchés extérieurs. Afin que la croissance des entreprises visées ne se fasse pas au détriment des autres sociétés régionales et locales, il faut encourager l’accès à de nouveaux marchés.

4.    Encourager la collaboration entre les entreprises

Une collaboration entre les entreprises peut être fructueuse tant pour répondre à des appels d’offres, que pour la mise en place de chaînes logistiques. D’autre part, l’intensification des contacts entre entreprises favorise une meilleure connaissance mutuelle et encourage les échanges d’expériences. L’amélioration des liens entre entreprises peut aussi faciliter les processus d’apprentissage mutuels.

5.    Améliorer l’image des régions de montagne en tant que lieux

de travail
Ces derniers temps, les agglomérations profitent d’une attention accrue. Elles sont souvent présentées comme des espaces dynamiques. Les atouts des zones rurales semblent s’être dissipés. Il faut corriger cette image, en mettant en évidence les qualités propres aux espaces ruraux et aux régions de montagne.

6.    Améliorer les conditions cadres politiques pour les PME

Les prescriptions légales peuvent avoir des impacts divers selon les régions prises en considération. Citons par exemple l’aménagement du territoire avec ses prescriptions trop restrictives, en matière de constructions hors des zones à bâtir ou les effets de la politique fiscale. Les régions de montagne doivent pouvoir faire entendre leur voix, par l’intermédiaire du SAB qui assure la défense de leurs intérêts politiques.

7.    Encourager le développement durable

A l’avenir, toute évolution économique doit s’efforcer de répondre aux critères du développement durable. Les régions de montagne possèdent des atouts leur permettant de jouer un rôle prépondérant dans le cadre du développement durable. Il faut utiliser cette opportunité et promouvoir le développement du­rable dans tous les axes de travail (ap­proche transversale). Les priorités définies ci-dessus doivent se concrétiser grâce à l’engagement conjoint du SAB et des divers acteurs cantonaux et régionaux. Les informations détaillées relatives au plan d’action du SAB se trouvent sur notre site Internet (www.sab.ch).

Source: Communiqué de presse du SAB no1056 du 28/8/09 (Extrait, cité d’après Horizons et débats no 36 du 21/9/09)