Courrier des lecteurs

«Dire sans équivoque ce qui se passe actuellement»

C’est avec grand intérêt que je lis chaque semaine votre hebdomadaire dont aucun exemplaire ne finit dans la corbeille à papier. Quand j’entre par hasard en conversation avec d’autres personnes, je leur passe toujours le journal quand les sujets de discussion y ont déjà été abordés. Trop de gens disent: «Je ne peux de toute façon rien faire.» Mais si, nous pouvons faire beaucoup si nous le voulons et y réfléchissons. Nous ne pouvons peut-être pas directement changer quelque chose mais nous pouvons peut-être faire réfléchir et activer les gens.
Chaque phrase de l’article du professeur Albrecht Schachtschneider dans l’édition n° 26 de votre journal a des effets en profondeur et l’on y dit sans équivoque ce qui se passe actuellement. Je veux offrir ce numéro à diverses personnes et les prier de le passer plus loin à d’autres. En principe, chaque citoyen responsable et intéressé devrait le recevoir pour apprendre enfin ce qui se joue dans les coulisses.
Un grand merci à vous et à vos auteurs pour votre travail indispensable et magnifique, qui en plus se fait presque entièrement à titre bénévole!

E.W., Mönchengladbach

Politique des médias en Allemagne

Depuis l’unification de l’Allemagne en 1989, l’ensemble des médias ouest-allemands se déchaîne dans les régions de l’ex-RDA et propage son idéologie d’une manière presque intolérable pour les citoyens locaux, et cette agressivité et attitude humiliante à notre égard est dégradante. Je prends comme exemple la station de télévision du MDR [Mitteldeutscher Rundfunk], qui viole en permanence les normes internationales pour conserver son quota de citoyens payeurs.
Je tiens à mentionner que dans notre pays, qui, comme tout le monde le sait, n’existe plus, nous fêtions le 8 mars la Journée de la femme. Nous exprimions notre solidarité avec les femmes vivant dans des conditions de vie catastrophiques. Nous avons aussi oublié, la Journée internationale de l’enfant que nous fêtions le 1er juin, un jour qui était pour nous une véritable fête humanitaire pour préparer nos enfants à grandir dans une société d’adultes qui se sentait responsable de s’assurer que les enfants se développent dans un monde paisible, sans guerres meurtrières. Nous ressentons le besoin d’inviter les représentants du gouvernement allemand actuel à se libérer de l’emprise de ceux des citoyens dont l’avidité représente un véritable fléau pour l’humanité.
J’espère beaucoup que ces lignes ouvriront une discussion, une discussion qui ne soit surtout pas influencée par les modes de pensée des «experts» ouest-allemands.

Christine Donath,
Schmölln/Thuringe

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