L’Office fédéral de l’agriculture répond largement aux demandes de la campagne «diversité pour tous»L’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) a pris à cœur l’Année internationale de la biodiversité et a élaboré une proposition de révision de l’ordonnance sur les semences et les plants qui n’interdirait pas certaines variétés appréciées de pommes de terre et d’autres grandes cultures comme c’était le cas dans la version précédente, mais entreprend une démarche audacieuse en direction de la diversité. «Biodiversité pour tous» se révèle efficaceAvec la campagne «Biodiversité pour tous», ProSpecieRara, de concert avec des organisations partenaires, s’oppose depuis mai 2009 à la mise en œuvre d’une réglementation plus stricte de l’ordonnance sur les semences et les plants. Cette mise en œuvre aurait signifié qu’aucune semence de grandes cultures ne figurant pas sur une liste officielle ou ne possédant pas des origines suisses, n’aurait plus pu être mise en circulation. L’offre de variétés en Suisse aurait été grandement réduite et le travail à long terme de ProSpecieRara partiellement anéanti. La Suisse garde son attitude libéraleAvec ces propositions, l’OFAG pourrait apporter une contribution importante dans le domaine de la conservation et de la promotion de la biodiversité des plantes de culture, et ceci de manière propice durant l’Année internationale de la biodiversité. ProSpecieRara et ses partenaires de campagne vont par conséquent soutenir cette démarche de toutes leurs forces. L’ordonnance se trouve dans un processus de consultation jusqu’au 19 février et l’audition des groupes intéressés n’est pas terminée. Ce n’est qu’avec la signature de la conseillère fédérale Doris Leuthard en mai 2010 que la nouvelle ordonnance entrera en vigueur et que nous serons réellement soulagés. Si le règlement entre en vigueur, nous pourrons aller plus loin dans le cadre d’une ordonnance qui est plus libérale que les réglementations équivalentes conçues dans l’espace de l’UE. Ce privilège confère à la Suisse vis-à-vis de l’UE l’assurance que les variétés de niche pourront à l’avenir être commercialisée librement à l’intérieur de la Suisse. • Source: Communiqué de presse du 18 janvier 2010 |