Ne plus verser d’argent à l’OTANL’OTAN fut créée après la Seconde Guerre mondiale pour lutter contre le communisme et particulièrement contre l’Union soviétique et ses satellites. La dissolution du Pacte de Varsovie ne mit toutefois pas fin à l’OTAN. Elle sert aujourd’hui à imposer l’hégémonie occidentale, notamment à fournir au capitalisme du pétrole et du gaz à bon marché. Le prétexte en est d’imposer les droits humains. C’est pourquoi la Suisse ne doit pas verser d’argent à l’OTAN, ni pour des opérations militaires, ni pour la gestion de l’achat de médicaments et de produits médicaux. «En principe il s’agit de l’appui apporté par la Suisse à une armée impliquée dans la guerre civile, à la demande ou sous pression de l’OTAN. Du point de vue de la neutralité, cela est très délicat, indépendamment du montant ou de l’utilisation.» «Il n’entre pas en ligne de compte d’accorder de l’argent à une armée se trouvant en état de guerre. Cet argent doit être immédiatement versé à des projets civils, dont l’Afghanistan ne manque pas.» * Source: Télévision suisse alémanique, journal du soir du 28/1/10, www.tagesschau.sf.tv/Nachrichten/Archiv/2010/01/28/Schweiz/Schweiz-will-Afghanistan-finanziell-unterstuetzen Les «bons offices» doivent être demandésLe «don» de 180 000 francs est tout aussi typique que douteux: avec la «neutralité active» de notre ministre des Affaires étrangères, Mme Calmy-Rey, nous détruisons notre neutralité suisse traditionnelle. A mon avis, la Suisse n’a actuellement pas de raison de lancer l’idée d’un «sommet de paix». La Suisse ne peut s’engager que dans la mesure où elle est sollicitée par les parties belligérantes d’offrir ses «bons offices», par exemple en organisant une conférence à Genève. |