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18 juillet 2016
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Horizons et debats  >  archives  >  2011  >  N°3, 24 janvier 2011  >  «Se rencontrer ouvertement et honnêtement» [Imprimer]

«Se rencontrer ouvertement et honnêtement»

Ce qu’un homme, attaché au pays et aux gens peut mettre en œuvre

Interview de Caspar Walker, ancien conseiller d’Etat du canton d’Uri et ancien président de la commune de Gurtnellen

A celui qui en Allemagne réfléchit à l’idée d’introduire plus de démocratie directe, il est chaleureusement recommandé de lire cet article soigneusement et d’y réfléchir. Les démarches décrites dans cette interview demontrent clairement ce qu’il faut pour être préparé à cette nouvelle forme d’Etat.

Caspar Walker a été conseiller d’Etat pendant 16 ans dans le canton d’Uri et conseiller communal de Gurtnellen pendant 15 ans, dont 4 ans comme président de la commune. Avant, pendant et après son mandat, il s’est toujours engagé pour les causes de la commune et ses habitants. Il a travaillé dans plusieurs commissions, il a été président et membre de comité de plusieurs associations, il s’est occupé du centre de distribution des eaux, des constructions de protection contre les avalanches et pas en dernier lieu du nouveau bâtiment scolaire de sa commune. Il a été le président de la commission de construction et président de la fondation pour la construction de l’école et il s’est occupé du financement. Son dernier succès en date a été le combat contre le projet de Parc naturel de Suisse centrale. «Nous vivons dans un parc naturel, nous n’avons pas besoin d’en créer un nouveau», dit-il. Toute la Suisse en elle-même est un parc naturel! Il se défend de mettre sa commune sur le marché. «Horizons et débats» a rencontré Caspar Walker dans son restaurant «Feld» à Gurtnellen-Feld.


Horizons et débats: Monsieur Walker, la nouvelle école à Gurtnellen est aujourd’hui vide. Pourquoi?

Caspar Walker: Gurtnellen avait deux écoles dont une était en mauvais état. Nous nous sommes réunis et nous avons décidé de ne pas fusionner les écoles pour que les enfants puissent aller à l’école là où ils grandissent. Nous avons créé une fondation et celle-ci a récolté de l’argent pour remplacer le vieux bâtiment d’école par un nouveau. L’école a été construite et nous avons bientôt pu l’inaugurer. Finalement, la fondation a fait don de cette école à la commune.

Est-ce que la commune a dû payer quelque chose?

Non, cela a été une assemblée communale légendaire lorsque nous avons remis ce bâtiment à la commune. J’ai dit à l’époque au président de la commune que je lui donnais encore un franc par-dessus pour pouvoir activer le compte de la commune.


Et comment l’école a-t-elle été financée?

D’un côté par la Confédération et le canton, et de l’autre côté par le soutien financier de toute la Suisse. Par exemple des communes de toute la Suisse ainsi que des particuliers nous ont soutenus financièrement. Il y a eu aussi quelques sponsors. Tout cela passait autrefois par l’Aide suisse aux montagnards et nous est parvenu directement. Nous pouvions donc remettre la nouvelle école sans dettes et l’enseignement pouvait commencer. Là, la péréquation financière sur une base volontaire a très bien fonctionné.

Aujourd’hui une partie de ce beau bâtiment est vide. N’y a-t-il plus d’écoliers dans votre commue?

Bien sûr que si, mais au bout de 10 à 12 ans de nouvelles personnes ont pris la relève. Ils pensaient qu’une fusion était «moderne» et «coûtait moins cher». Bien que nous ayons dans notre district de Gurtnellen Dorf 40 à 50 enfants, la fusion s’est faite et l’école a été abandonnée. Maintenant, matin et soir nous devons «exporter» nos enfants avec le bus dans les communes voisines.

Quelles communes ont fusionné?

Les communes scolaires de Göschenen, Gurt­nellen et Wassen ont fusionné. Parce que c’est «moderne» de nos jours, on saute sur le train en marche. On a raconté à la population que cela coûterait 200 000 francs de moins par an. En fait cela coûte 200 000 francs de plus. Cela fait une différence de 400 000 francs.


Qu’allez-vous faire avec le bâtiment de l’école?

Le Conseil communal a créé une commission et ensemble ils sont arrivés à la, conclusion de sacrifier les salles d’école et d’en faire, des appartements. Mais nous, de la fondation, et deux à trois autres personnes intéressées avons dit tout de suite que cela ne pouvait pas se faire de laisser tomber une chose pareille, qu’on investisse un demi-million, et que la caisse communale subventionne par-dessus le marché les appartements de 28 000 francs par an; car d’après le conseil communal, on ne pourrait pas louer les appartements sans que cela ait une incidence sur les coûts, et le bâtiment resterait donc vide. Et l’on aurait été prêt à soustirer 28 000 francs de la caisse communale. Nous nous sommes donc mis ensemble avec des gens intéressés par une utilisation commerciale et nous avons fondé une association qui serait responsable du bâtiment scolaire vide. Je l’ai encore raconté à deux, trois collègues de l’Oberland zurichois et ils voulaient aussi y réfléchir. Peu avant la fin du délai, nous avons déposé une demande auprès de la commune et nous avons dit que nous reprenions le bâtiment pour une utilisation commerciale.
L’affaire a été soumise à l’assemblée communale. Le Conseil communal a proposé la reconstruction en appartements, et moi j’ai déposé la demande de location pour l’utilisation commerciale. La majorité de la population a suivi ma proposition. On a quand même encore effectué des adaptations de construction, ce qui a encore coûté de l’argent.
Maintenant c’est prêt, mais les utilisateurs manquent encore. Pour cela il faut un certain temps. On ne peut pas les faire sortir de n’importe où. Nous aurions besoin de bonnes idées et éventuellement de sponsors pour faire connaître la maison afin qu’elle soit utilisée de façon sensée.


Quelles possibilités offre la région, et qu’est-ce qu’on peut y entreprendre?

Entre Noël et Nouvel An nous y avons logé un club de ski de Genève, tout le monde était enthousiaste: on pouvait faire du ski, de la varappe sur glace, du ski de fond et du freeriding, voilà certaines des activités qu’on peut faire dans la région.
Mais ce n’est qu’un exemple. A mon avis la maison se prête avant tout à toutes sortes d’associations. De l’association de champignonneurs, aux associations de randonneurs, des écoles, des éclaireurs et associations de jeunesse, tout ce qui est en route et en groupe a la possibilité de s’installer, de se ravitailler, de passer des temps de loisirs et d’exercer des hobbys. Il y a ici beaucoup de variétés de champignons, de baies, une faune et une flore extraordinaires, de magnifiques chemins de randonnée qui font battre le cœur. On trouve en cet endroit beaucoup de choses qu’on ne trouve nulle part ailleurs.

Est-ce qu’on pourrait annuler la fusion?

En ce moment certainement pas. Le canton voudrait encore agrandir les communes scolaires et envoyer les élèves de Göschenen à Andermatt, et ceux de Wassen et Gurt­nellen à Silenen, mais jusque là il y aura encore beaucoup d’eau qui coulera dans la Reuss.

Est-ce qu’une partie de la population a quitté le village, ou quelles sont les raisons de la fusion de la commune scolaire?

Non, le nombre d’habitants stagne. Il y a un certain vieillissement, avant tout dans le bas du village, il faudrait améliorer le standard d’équipement des maisons partiellement très anciennes, sinon les jeunes ne s’installent pas dans la commune. Il ne faut pas de standard très élevé mais un équipement moderne. Il y a quelques maisons qui ont été rénovées et qui sont actuellement louées.

Quelles sont les offres d’emploi dans les environs de la commune?

Ces dix dernières années, nous avons eu des entreprises de construction et des scieries de pierre qui ont fait faillite. Et l’on a perdu dans ce domaine environ 35 emplois. Il faut toujours garder les yeux ouverts et observer ce qui se passe aux alentours. Et là, je me suis aperçu que ces derniers 10 à 20 ans on a utilisé beaucoup moins de béton et de nouveau davantage de pierres pour endiguer les ruisseaux et pour la construction des routes. C’est donc la matière la plus naturelle qui est à notre disposition et dont on se sert à nouveau d’avantage. La commune de Gurtnellen, dans ses meilleures périodes, avait encore 1600 habitants et une grande partie de la population travaillait dans nos 7 carrières et gagnait assez pour vivre.

Combien d’habitants compte Gurtnellen aujourd’hui?

Environ 700 habitants.

Quand l’émigration des habitants a-t-elle commencé?

A l’époque du béton, lorsqu’on a commencé à utiliser du béton pour la construction des routes et pour le train. Plus personne ne voulait de la pierre. La dernière carrière a été coupée par l’autoroute et on l’a abandonnée. Depuis, tout est stoppé. Cela a commencé dans les années 1950 pour s’arrêter dans les années 1980.

Avec l’abandon des carrières, les gens ont commencé à partir?

Oui, exactement, ils n’ont plus trouvé de travail et ils ont dû chercher d’autres emplois. Une partie a encore pu travailler pour les chemins de fer et pour la centrale électrique. Deux centrales se trouvent sur le terrain de la commune de Gurtnellen et deux autres, plus petites s’y sont ajoutées ces dernières années. C’est naturellement très lucratif pour la commune. Oui, et c’est aussi l’agriculture de montagne qui est saine, il y a quatre alpages coopératifs on y monte toujours du bétail. Ainsi, le maintien et l’entretien de la montagne sont assurés, des chemins et des ponts pour les touristes et les randonneurs, et cela presque sans coût.


De l’autre côté du village, j’ai vu une carrière, est-elle neuve?

C’est la commune de Wassen qui a réalisé un projet pour l’exploitation de pierres. L’assemblée communale de Wassen a cependant refusé le changement d’affectation. Le lendemain, j’ai appelé l’ingénieur qui avait lancé le projet et je lui ai dit de venir à Gurtnellen où il y avait assez de pierres. A Silenen, un grand entrepôt avait été planifié mais et la commune l’avait refusé. J’ai appelé le conseiller d’Etat et je lui ai dit: «Vous pouvez nous apporter le matériau si vous nous accordez la carrière. Nous remplirons ce que nous pourrons en tirer. J’ai eu son accord par oral, mais cela a duré encore deux ans jusqu’à ce que nous avons eu la permission. Maintenant on peut stocker là du matériau propre, appelé de la matière inerte, ce qui veut dire de la terre propre, de l’humus mais pas de déchets de construction. Et nous pouvons maintenant retirer du granit. Nous avons maintenant un tas de pierres à livrer. Nous les livrons volontiers dans toute la Suisse, pour des jardins, pour des aménagements de ruisseaux et pour la construction de routes.

Il faut donc un grand engagement et beaucoup de perspicacité pour atteindre quelque chose de ce genre.

Personnellement, ces emplois qui ont disparu lors des faillites me manquaient. Alors nous avons essayé de créer d’autres emplois. Cela était donc une possibilité. Nous aurions aimé atteindre davantage. Nous aurions pu créer 15 à 20 emplois. Nous avons voulu remonter une scierie de pierres, mais pour cela il faudrait pouvoir exploiter davantage de pierres, sinon cela ne vaut pas le coup. Nous avons tout de même créé 3 à 4 nouveaux emplois dans le village.

Un autre grand projet dont vous avez été responsable, a été l’élargissement du centre de distribution des eaux. Comment cela s’est-il passé?

Nous avons fondé une coopérative pour avoir le plus grand soutien possible. Il fallait poser 25 km de conduites pour 31 familles pour approvisionner 31 maisons en eau. C’est énorme. Le tout a coûté 4,5 millions de francs. Cela n’a marché qu’avec un grand soutien et beaucoup de bénévoles.

D’où venaient les bénévoles? Comment cela se passait-il?

De la commune, naturellement ou des cantons voisins. Mais il y en a eu aussi qui sont venus d’ailleurs. Nous avons construit un baraquement qui s’y est trouvé pendant 10 à 12 ans. Nous avions même des Hollandais, des Allemands et des Français qui nous ont aidés. Et aujourd’hui nous avons de temps en temps la visite de gens qui nous ont aidés quand ils étaient jeunes, et qui veulent savoir quelle est la situation actuelle. C’est impressionnant. Nous avons commencé dans les années 80 et aujourd’hui c’est terminé. La commune n’a pas eu à participer financièrement. Et la coopérative, à part les frais d’exploitation, l’entretien et les réparations, peut même mettre quelque chose de côté.

Comment fonctionne le centre de distribution des eaux? Est-ce que l’eau doit être traitée?

Non, non. Nous avons de l’eau de source qui est captée. Elle est d’une qualité excellente. On peut la boire directement de la source. Ce sont 5 sources qu’on a dû capter. On a trois réservoirs et douze cavernes pour baisser la pression. Mon idée était de turbiner cette eau. A l’époque c’était encore une idée absurde d’utiliser l’eau potable aussi comme source d’électricité. Ce qui aurait été magnifique, car les sources se trouvent à 1300 m d’altitude et la maison la plus basse à 700 m. Le grand travail aurait été de poser les conduites de plusieurs kilomètres.
Vous avez mentionné des sponsors. Comment cela s’est-il passé?
Là, je vous raconte l’histoire suivante: Lorsque le projet, dans le tiroir depuis des années, a été dans un article de la Schweizer Illustrierte, un ancien citoyen de Gurtnellen, Hugo Honegger, qui dans le temps possédait une usine de carbure, s’est présenté chez moi avec l’idée de participer au centre de distribution des eaux, parce qu’il avait habité le village. Lorsque j’ai demandé à quelle somme il avait pensé, il m’a répondu de 1,2 à 1,3 millions. J’étais perplexe et j’ai d’abord dû m’asseoir en le priant de répéter. Il dit alors que c’était des titres financiers parvenus à échéance sous peu et qu’il nous en ferait cadeau. Avec cela le financement était pratiquement assuré.

Quel fut le motif de ce cadeau si généreux?

C’est une autre affaire particulière: D’un côté il était citoyen de Gurtnellen et de l’autre côté il avait dirigé ici une usine de carbure et de liège. Dans cette usine, il y a eu plusieurs fois des incendies et la production occasionnait toujours des émissions d’odeurs. Les gens de Gurtnellen ne voulaient pas de cette usine ici. Il a donc déménagé son usine à Steinhausen dans le canton de Zoug et il y a eu beaucoup de succès. Quelques ouvriers d’ici ont déménagé avec lui. Et, bien que les habitants de Gurtnellen lui aient rendu la vie difficile, il a pensé à nous, ce qui n’est pas évident.
Avec ça le financement était déjà pratiquement atteint. La commune donna quelque chose, le canton de même et, pour le reste ce fut la coopérative et – ce qu’il ne faut pas oublier – le travail des bénévoles.

Comment est-ce organisé aujourd’hui?

Nous sommes toujours une coopérative, le centre de distribution des eaux est dans nos mains.


Quand je regarde les montagnes autour de Gurtnellen, je vois toutes ces protections contre les avalanches; je sais que vous étiez actif pendant 30 ans dans le secours en cas d’avalanches et que vous avez sauvé la vie à bien des personnes, et je me demande bien sûr si vous avez aussi eu à faire avec ces constructions de protection?

Oui, je suis le président de la commission de construction. Je n’y ai pas participé dès le début. Les protections contre les avalanches existent déjà depuis 50 ans. Dans les années 1990 les premiers deux, trois grands projets étaient terminés et il était clair que cela ne suffirait pas et qu’il en faudrait encore d’autres. Il y a toujours quelque chose à améliorer. Mais le crédit était épuisé et l’on voulait encore construire d’autres protections contre les avalanches. Pour un projet à hauteur de 8 millions de francs, il faut chez nous une votation cantonale. L’hiver des avalanches de 1999, aussi absurde que cela puisse paraître, nous a aidés. Il y a eu une ava­lanche qui a passé tout près du village, et qui a enseveli le centre de distribution des eaux de la commune et aussi la route. Comme par miracle, il n’y a pas eu de victimes. Quelques étables furent détruites, nous avons eu de la chance. On m’a élu par la suite président de la commission de construction et j’ai fait une demande publique en vue de recevoir du soutien pour d’autres protections contre les avalanches. Il fallait une votation cantonale. Nous avons pu présenter le projet dans les journaux. Chacun a aidé à rédiger un bon texte et la population a été convaincue. Le résultat de la votation fut historique: 91% ont approuvé le crédit. C’est grâce aux articles de presse et à notre engagement que nous avons obtenu ce résultat. Ainsi nous avons pu compléter les protections contre les avalanches. Pour le jubilé des 50 ans, un petit livre a paru, intitulé: «Une montagne écrit l’histoire», et un chemin thématique a été aménagé, 50 ans de protection contre les avalanches.


Vous avez toujours pris les choses en main, et vous avez pu les mener à bien. Quelle est pour ainsi dire votre recette de succès?

Il faut s’engager, sinon tout se perd. C’est parfois dur, mais dans de telles situations j’ai dit: résister donne des forces. Il faut se mettre autour de la table et résoudre ensemble les problèmes qui se posent; nous considérons les choses ensemble. Et une autre chose encore est importante. On ne peut pas réaliser de tels projets tout seul, il faut toujours des gens qui aident, autrement cela ne va pas. Notre système démocratique exige de nous ce devoir et nous devons le remplir. Assumer les responsabilités et prendre les choses en main avec les autres citoyens. Nous devons communiquer davantage, c’est la clé du succès. Les temps ne deviennent pas meilleurs, nous devons nous rapprocher et parler ensemble. «En réunissant les coups, on abat les plus grands chênes». Si l’on s’approche ouvertement et honnêtement des gens,  l’on trouve toujours des gens du même bord. Si quelqu’un me ment, la confiance est détruite, que peut-on encore faire avec une telle personne?
A part les contacts humains, il est important de nos jours de soigner également notre sol. Nous devons nous occuper de notre pays. Ici à la campagne, nous avons tout ce qu’il faut. Les citadins attendent 5 jours par semaine pour pouvoir vivre dans la nature, nous nous l’avons chaque jours. C’est un grand capital que nous devons protéger. Nous vivons dans un parc naturel, nous n’avons pas besoin d’en créer d’autres.

Caspar Walker, nous vous remercions sincèrement de cet entretien.•

L’association Gurtnellen «fun with sports» se présente

D’une ancienne école municipale dans le canton d’Uri, à Gurtnellen, sur une terrasse exposée au soleil, à une altitude de presque 1000 mètres, est né un ­centre qui ne délaisse aucun souhait. Il s’agit d’un centre pour des camps de classes, d’apprentis et de formation continue en plein milieu des montagnes imposantes d’Uri.
Notre offre: des locaux de formation (avec connexion Internet, vidéoprojecteur, etc.), des dortoirs ensoleillés pour jusqu’à 50 hôtes, une propre cuisine installée de façon moderne, une salle sé­parée avec deux ou trois lits pour moniteurs et monitrices, une salle de séjour, des installations sanitaires modernes et, dans la nature, des possibilités pour ­toutes sortes de loisirs (randonnées, VTT, détente et relaxation, photographie, etc.).
Nos prestations de service sont presque comme celles d’un hôtel à cinq étoiles. Si nos hôtes ne veulent pas se restaurer avec les mets apprêtés dans notre cuisine, il y a dans l’hôtel-restaurant tout proche – un véritable lieu de délices culinaires, d’ailleurs – diverses possibilités de ravitaillement.
Nos prix ne sont pas du tout ceux d’un hôtel à cinq étoiles … Nos prix sont ­certes modestes et pas aussi impressionnants que notre situation à une altitude de 1000 m. C’est avec grand plaisir que nous vous ferons une offre.
Quoi d’autre? – Notre centre de loisirs, de formation et de sport Gurtnellen «fun with sports» est ouvert toute l’année et l’on peut nous rejoindre par les transports publics en peu de temps. En cas de besoin, on peut aussi garer la voiture à proximité immédiate.
Garantie: Nous nous réjouissons de faire votre connaissance. Nous réaliserons sans doute à la satisfaction de tous les participants vos souhaits spéciaux et mêmes insolites. Dans ce domaine nous sommes des experts. J’en donne la garantie: Markus Baumgartner, président de l’association Gurtnellen «fun with sports» (+41 79 663 54 80).