Les réfugiés palestiniens au Liban ont besoin de notre aide!

La situation politique intérieure du Liban, compliquée et conflictuelle, rend la vie des réfugiés palestiniens dans le pays des cèdres particulièrement difficile. En ce moment ils sont à peu près 350 000 à vivre dans les 13 camps de réfugiés administrés par l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA). Pour être plus précis ce ne sont que 12 camps, parce que celui de Nahr al-Bared a été complètement détruit par l’armée libanaise l’été dernier au cours de ce qu’on a appelé la guerre des camps.
Les plus âgés de ces réfugiés, actuellement parents ou grands-parents, y sont arrivés en 1948 déjà, expulsés de Palestine par Israël. Depuis, ils mènent une existence pénible dans des camps avec une infrastructure technique et sociale très modeste. Ils n’ont jamais reçu une chance réelle de s’intégrer dans la société libanaise (ils n’ont pratiquement aucune chance d’obtenir la nationalité libanaise, sont exclus de nombreuses filières d’études et beaucoup de professions sont hors d’atteinte pour eux). Beaucoup n’auraient pu survivre sans l’aide matérielle régulière de l’ONU et d’autres organisations.
Les soins de santé sont aussi dans un état catastrophique. Comme il n’y a guère d’hôpitaux publics au Liban, les Palestiniens dépendent la plupart du temps des cliniques pauvres des camps. L’Association des relations austro-arabes aide quelques-unes de ces cliniques depuis à peu près deux ans. Les premiers envois d’aide ont été organisés pendant et juste après l’attaque d’Israël en août-septembre 2006. En décembre 2007 a eu lieu une importante livraison, incluant des ambulances, des médicaments et du matériel médical. Lors de cette action, d’autres demandes urgentes ont été exprimées.

L’accent sur Badawi

Le camp Badawi, au nord du Liban, est actuellement au centre de notre projet d’aide. 25 000 personnes y vivent en temps normal, mais en ce moment il y a le double, la plupart des réfugiés chassés de Nahr al-Bared s’étant réfugiés dans le camp proche de Badawi. Cela représente bien sûr une charge particulière pour Badawi, en particulier pour les services sociaux et médicaux.
C’est pourquoi nous nous concentrons en ce moment surtout sur une clinique à Badawi. L’absence de génératrice de secours y provoquant des situations très dangereuses vu la mauvaise et irrégulière alimentation en courant au Liban, nous avons comme but de collectionner le plus vite possible le montant nécessaire à l’achat d’une génératrice.

Aidez-nous à réunir 7500 euros pour une génératrice de secours!

Vos dons peuvent être versés sur notre compte spécial Liban no 00555288008 Banque Austria BLZ 12000
Pour plus d’informations sur nos projets:
www.saar.at/libanon