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18 juillet 2016
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Horizons et debats  >  archives  >  2011  >  N°27, 11 juillet 2011  >  L’industrie financière, le Veau d’or (redécouvert) [Imprimer]

L’industrie financière, le Veau d’or (redécouvert)

Nous vivons un changement des valeurs sociologiques qui est fondamental dans sa complexité et qui fera époque. Il a finalement formé la société permissive. La prétendue maladresse politique est pourtant sans doute à cent pour cent une sombre défaillance politique. Dans le désordre on énumère ci-après des développements érronés de ces dernières années: Tendance à se détourner des religions monothéistes, perte de modèles, barrières contre d’autres cultures, agressivité au lieu d’harmonie, de façon imagée pauvreté contre richesse, destruction de l’environnement …
De tels points de repère, issus de la sociologie, mènent à des symboles de pouvoir qui sont nouveaux et fascisants de par leur structure. Comme toujours dans les périodes en perte d’orientation, un modèle s’offre, qui est en soi connu, mais qui a traversé ces derniers temps de grandes transformations. Dans notre cas, il s’agit de la faisabilité qui prétendument sous-tend la nouvelle théorie financière. La signification et l’emploi traditionnels de l’argent comme moyen de conservation de la valeur, le gain de temps (report de consommation), la solvabilité de l’emprunteur et du débiteur, la puissance sans armée, la simplification du commerce … voient leur fonction traditionnelle élargie, deviennent un dérivé, un substitut, un produit artificiel sans règles, souvent dépourvu de sens, qui se compose de différents instruments financiers, dont une partie sont de nouveaux instruments titrisés. Avec pour seul but de pouvoir s’adonner au commerce de l’argent de mille façons et sans bornes. Et cela toujours avec la tricherie par derrière, laissant croire que tous les besoins peuvent être assouvis et que la sécurité est totale. Ainsi naît, à cause de premiers succès prétendus, un fascisme financier qui non seulement influence comme une pieuvre la pensée et l’action politique, mais qui marque son empreinte et mène aux fausses allocations connues. Mais une telle fiction devenue nécessité a toujours mené à la destruction. Quand des politiciens sauvent après coup par exemple leurs banques, ils détruisent des monnaies et ainsi également la confiance des citoyens dans la politique et «l’establishment». Une conséquence à laquelle le profane ingénu se voit directement confronté. Le programme inhérent à chacun de nous entraîne chaque génération à répéter toujours et encore les mêmes erreurs. Malheureusement, si l’on fait allusion à des solutions, c’est seulement dans les universités. Et tout à la fin, bonjour la destruction, les pertes et l’amère réforme monétaire! La conclusion: on a déjà tout vu.
Les lecteurs intéressés aux finances et qui ont une bonne mémoire en histoire le savent: les guerres causent chez les partis en guerre toujours d’énormes problèmes financiers …

C.L., juin 2011

1618–1648      la guerre de trente ans
1642–1649la guerre civile anglaise
1775–1783la guerre d’indépendance américaine
1789–1799la révolution française
1861–1865 la guerre civile américaine
1870/71la guerre franco-allemande
1914–1918la Grande Guerre
1936–1939la guerre civile espagnole
1939 – 1945la Seconde Guerre mondiale
1946 – 1975les guerres du Viêt Nam
1950 – 1953la guerre de Corée
1980 – 1988 la première guerre du Golfe (Irak/Iran)
1990 la deuxième guerre du Golfe
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