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18 juillet 2016
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Horizons et debats  >  archives  >  2009  >  N°35, 7 septembre 2009  >  Code éthique de l’Œuvre Kolping internationale [Imprimer]

Code éthique de l’Œuvre Kolping internationale

Notre vision du monde

L’Œuvre Kolping internationale (Interna­tionales Kolpingwerk, IKW) voudrait con­tribuer par l’engagement de ses membres et de ses groupes à garantir sa dignité à l’être humain. Nous plaçons au centre de notre
travail l’être humain en tant que personne.
Ce qu’offre l’association doit permettre
d’épanouir les aptitudes et talents de ses membres afin que chacun puisse ordonner librement sa vie. Ce faisant l’être humain, être social, est responsable non seule-
ment de lui-même, mais aussi des autres. L’action des membres de l’association est donc orientée vers le bien commun à l’échelle planétaire. Pour l’Œuvre Kolping interna­tionale la responsabilité de l’être
humain, créature de Dieu, n’est pas seulement de gérer au mieux la création tout entière, mais aussi de rendre compte à Dieu de sa gestion. L’Œuvre Kolping internationale veut par son agir transmettre à ses membres et à la société en général le message du Christ.

Notre tâche

L’Œuvre Kolping internationale rend sensible à ses membres et au reste de la société la dignité toute particulière de l’homme, créature de Dieu, qui exige de lui une responsabilité toute particulière envers ses semblables et l’ensemble de la société.
Nous mettons les membres en capacité grâce à une formation complète permet-
tant l’épanouissement de leurs aptitudes
et talents et une attitude chrétienne responsable dans sa vie professionnelle, conju-
gale, familiale, ecclésiale, sociale et citoyenne.
Nous aidons nos membres et leur famille au quotidien en les conseillant et par des actions sociales concrètes.
Nous façonnons la société pour promouvoir le bien commun, tout spécialement à l’échelle internationale.
Nous assumons nos responsabilités en prenant part aux tâches sociales, confortant ainsi la société civile.
Nous proposons une orientation aux gens en quête d’un sens pour leur vie et aidons nos membres et le reste de la société à découvrir toute la puissance salvifique du message chré­tien.
Nos principes directeurs sont ceux de la doctrine sociale catholique et des écrits d’Adolph Kolping.

Nos valeurs

Respect de la dignité humaine
L’homme est à l’image de Dieu. Il en reçoit donc une dignité toute particulière. Celle-ci doit être respectée dans toutes les phases de la vie depuis la conception jusqu’à la mort naturelle. Elle ne dépend ni du statut social, ni de l’âge, ni du sexe, ni de l’appartenance ethnique ou religieuse.

Solidarité
L’être humain, être social, est responsable collectivement de ses semblables, ce qui exige de nous une solidarité vécue. Pour nous l’associa­tion d’êtres humains en réseaux et institutions de solidarité revêt une importance particulière.

L’amour du prochain
Mettre en pratique l’amour chrétien du prochain va plus loin que la solidarité. Cela implique d’apporter aide et soutien, même sans que ce soit un dû, et inclut l’amour des ennemis.
Code de conduite
La vision du monde et les buts de l’IKW ainsi que les valeurs qui la guident fondent des règles de comportement pour nos membres et collaborateurs:
• L’honnêteté et le respect président à nos relations avec les autres.
• Dans l’accomplissement de nos tâches nous veillons au respect de la loi.
• Nous gardons dans nos actions le sens des réalités.
• Nous excluons dans nos prises de décision toute recherche d’un avantage personnel et tout favoritisme en faveur de membres de notre famille ou de notre groupe eth­nique.
• Nous veillons à la plus grande transparence dans les domaines économique et financier.
• Nous veillons à la confidentialité dans toutes les affaires portées à notre connaissance et concernant des individus dans le cadre de leur appartenance à notre association ou de leur activité en son sein.
• Nous évitons la recherche d’avantages personnels dans les décisions de nos instances dirigeantes en tenant à l’écart de ces décisions les membres des instances qui pourraient (ou dont des proches pourraient) en tirer profit.•

Source: www.kolping.ch

Adolph Kolping

Adolph Kolping est né en 1813 à Kerpen près de Cologne. Sa famille fut pour lui un recours très important durant son enfance et sa jeunesse. Cette communauté d’esprit et de travail le marqua pour le reste de sa vie. Le rôle central que devait jouer plus tard la famille dans les conceptions pédagogiques de Kolping trouve là ses racines.
De 1826 à 1829 il fit son apprentissage de cordonnier. Il exerça sa profession dans divers ateliers et acquit une qualification professionnelle de très haut niveau. En outre il eut la chance de pouvoir reprendre un atelier prospère.
Mais Kolping souffrait de la grossièreté et de la vision du monde des compagnons. Dans son métier de cordonnier il fit l’expérience de la misère morale et sociale des gens de son âge.
En 1837, après une maladie dont nous savons peu de choses, il franchit le pas et commença par obtenir le baccalauréat au terme d’une préparation privée. Puis, grâce au soutien financier personnel d’une protectrice, il fit des études de théologie, d’abord à Munich. C’est là qu’il rencontra des représentants de premier plan du mouvement de rénovation catholique.
En 1842 Kolping partit pour Bonn puis entra en 1844 au séminaire de Cologne. Il fut ordonné prêtre le 13 avril 1845 en l’église de Frères Mineurs à Cologne. Durant son activité de chapelain et de professeur de religion à Wuppertal- Elberfeld, il fut nommé Praeses de l’association des compagnons, fondée six mois plus tôt par le professeur principal Gregor Breuer. En 1848 Kolping mit la dernière main à son opus «L’association de compagnons »où il plaidait pour l’extension de ce type d’associations. En 1849 il fut nommé vicaire de la cathédrale de Cologne et fonda la même année l’Association des compagnons de la ville de Cologne. Consacrant désormais toute son énergie au développement de cette association, il publia d’innombrables articles, utilisant à plein les nouvelles ressources offertes par les médias. Il fit quelques voyages, dont certains en Suisse et remit en 1857 au pape Pie IX un rapport sur les Associations de compagnons. En 1858 il revêtit officiellement la charge de Praeses général des Associations de compagnons, et fut nommé en 1862 recteur de l’église des Frères mineurs.
Adolph Kolping mourut le 4 décembre 1865, âgé de 52 ans seulement. En 1991 il a été béatifié à Rome par le pape Jean Paul II.

D’après www.kolping.ch