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18 juillet 2016
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Horizons et debats  >  archives  >  2008  >  N°39, 29 septembre 2008  >  Un Think tank anglais: «Attention à l’extension de l’OTAN vers l’Est» [Imprimer]

Un Think tank anglais: «Attention à l’extension de l’OTAN vers l’Est»

Alors que davantage de membres de l’OTAN se rallient à une orientation rigoureuse des Etats-Unis contre la Russie, les experts en sécurité de l’Institut international d’études stratégiques (IISS) mettent en garde l’OTAN contre son extension accélérée vers l’Est.
A l’occasion de la publication de l’annuaire de l’important Think tank international avec siège à Londres, le chef de l’IISS, John Chipman, a fortement déconseillé toute espèce de provocation. L’OTAN ne doit pas considérer sa politique d’extension comme une fin en soi et la transformer en «roulette russe», a-t-il déclaré dans un communiqué de presse du 18 septembre.
En analysant soigneusement les intérêts de l’Occident en Russie, on constate qu’aucune des parties a un intérêt à déclencher une nouvelle guerre froide. De toute façon l’enjeu de la Géorgie n’est pas assez important. Et Chipman de déclarer que c’est à présent le début d’une «ère pluraliste», les Etats-Unis n’étant plus capables de dicter seuls l’agenda international. L’époque de la politique extérieure occidentale messianique, actionnée par l’idée de mondialisation à la mode entrepreneuriale, a fait son temps. De même, l’époque des «démocratisations ambitieuses et des transformations stratégiques régionales» est achevée. Un ordre international marqué par une plus grande équivalence ne pourra pas être atteint ouvertement au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, mais dans la pratique des relations internationales on y aboutira.

Source: Communiqué de presse de l’IISS à l’occasion de la présentation de l’annuaire du 18/9/08

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me. Si même cet Institut anglais renommé exprime de telles idées, le moment est venu de s’opposer aux dirigeants qui se font un plaisir de lécher les bottes des Américains. A Berne, à Berlin, à Paris, partout. Les peuples en ont assez de cette «époque unipolaire» sans droits. «One man, one vote» doit être valable aussi entre Etats. Un grand nombre de voix doit exiger que le Goliath ruiné soit à nouveau lié par le droit international public. L’«ordre international marqué par une plus grande équivalence» évoqué par l’IISS est une nouvelle perspective pour tous.     •