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18 juillet 2016
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Horizons et debats  >  archives  >  2011  >  N°5, 7 février 2011  >  Bureaucratie, coûts et charges sans bénéfice [Imprimer]

Bureaucratie, coûts et charges sans bénéfice

Selon ses tenants, l’initiative sur les armes devrait mener à plus de sécurité. Notamment chez les femmes, ce sujet éveille intérêt et émotions. Plus de sécurité, qui ne le voudrait pas! Si la protection face à la violence des armes était réellement garantie, l’initiative aurait de bonnes chances de réussir. Mais ce n’est pas le cas. C’est un passage à vide bureaucratique en faveur d’un but illusoire qui procure une sécurité d’apparences dangereuse.
L’initiative cause des coûts en personnel et en matériel non seulement pour la Confédération, mais aussi pour les cantons et les communes. De nouvelles lois, des interdictions et des contrôles accablent les cito­yennes et les citoyens responsables et gonflent l’appareil bureaucratique sans véritable bénéfice.
La Loi actuelle sur les armes empêche et protège déjà suffisamment des abus. Actuellement les armes à feu doivent être enregistrées par les cantons. Le contrôle des propriétaires d’armes est suffisant. De nouvelles lois n’apportent rien de plus et ne contribuent pas à résoudre les véritables problèmes.
Les charges administratives pour la reprise des armes d’ordonnance (4,9 millions de francs), pour le stockage et l’entretien, ce qui faisait jusqu’à présent le détenteur (2,8 millions de francs par an), entraînerait des coûts élevés. En outre, le Conseil fédéral compte avec des frais de 11,2 millions de francs pour la réalisation annuelle du programme de tir obligatoire. En plus, il y aurait aussi les dépenses pour le registre fédéral revendiqué, qui est superflu, car les registres cantonaux correspondant fonctionnent très bien.
Les dépenses administratives et la bureaucratie seraient démesurément élevées. C’est une illusion de croire qu’avec cette initiative et les restrictions nécessaires pour tous les citoyens et citoyennes l’abus d’armes à feu pourrait être éliminé. L’initiative ne résout nullement ce problème.

Erna Claus-Arnold, députée au Grand Conseil, PLR/TG, Bottighofen