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18 juillet 2016
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Horizons et debats  >  archives  >  2010  >  N°13/14, 12 avril 2010  >  Les PME exigent plus de considération et moins de nouvelles charges [Imprimer]

Les PME exigent plus de considération et moins de nouvelles charges

L’Union suisse des arts et métiers usam s’oppose à l’introduction de charges toujours plus nombreuses pour les PME [petites et moyennes entreprises]. La plus grande organisation économique du pays demande au Conseil fédéral de s’engager concrètement en faveur de l’allègement des PME et d’abolir les taxes injustifiées, telle la double imposition des appareils de radio et de télévision. Sans quoi les PME ne pourront plus jouer leur rôle de tampon conjoncturel.
«La Suisse continue de développer massivement l’Etat social», a relevé devant la presse le conseiller national et président de l’usam Edi Engelberger. Après la votation sur l’adaptation du taux de conversion LPP, le Conseil fédéral, «de concert avec la gauche et les syndicats», a tenté de mettre en cause l’économie. Et pourtant, plutôt que d’accuser l’économie, il faudrait au con­traire faire preuve de considération face aux prestations que fournissent les petites et moyennes entreprises. Les PME assument depuis toujours leur responsabilité so­ciale et exercent – tout particulièrement en période de crise – un rôle essentiel de tampon conjoncturel, en maintenant les emplois et en en créant de nouveaux. «Pourtant, au lieu de les récompenser, l’Etat les punit en leur imposant des charges fiscales et administratives toujours plus élevées», a souligné le conseiller national.

Stop aux fouineurs de Billag

L’Etat ponctionne les PME, comme en témoigne l’exemple concret de Billag. Les chefs d’entreprise et leurs collaborateurs paient tous la redevance radio/TV à titre privé. «Il est inacceptable que Billag fasse passer les PME deux fois à la caisse», s’est insurgé le directeur de l’usam Hans-Ulrich Bigler, «d’autant plus que les PME ne peuvent ni écouter la radio, ni regarder la télévision». L’usam exige en outre que les inspecteurs de Billag cessent de fouiner dans les entreprises. Des documents permettant aux PME de leur en interdire l’accès sont disponibles sur le site www.sgv-usam.ch.

NON à la loi sur la prévention et à la mise sous tutelle du citoyen

«Les excès de la politique sanitaire et alimentaire compliquent encore la situation des PME», a précisé Rudolf Horber, chef économiste de l’usam. L’organisation faîtière soutient les mesures de prévention judicieuses, appliquées de manière ciblée et fondées sur la responsabilisation personnelle. «Nous refusons catégoriquement d’être mis sous tu­telle étatique par le biais d’une nouvelle loi sur la prévention ou de labels de choix sain pour les denrées alimentaires.» Ce en particulier parce que dans notre pays – contrairement à l’étranger – «toutes ces prescriptions et règles partiellement inutiles et insensées sont mises en œuvre avec la plus grande précision et un perfectionnisme totalement exagéré». Pour ce faire, l’Etat développe une bureaucratie qui engendre une augmentation de sa quote-part et au final des charges supplémentaires pour les PME également.    •

Source: Communiqué de presse de l’usam du 31/3/10