Plan d’études 21 – des cours d’éducation sexuelle à l’encontre d’enfants ordinaires et de leurs famillespar Gerd J. Weisensee, secrétaire de l’association ProLifeA la mi-juin le bureau de la Conférence des directeurs cantonaux de l’Instruction publique (CDIP), section de Suisse alémanique, a envoyé un communiqué urgent. Il n’y aura, dans le cadre du nouveau «Plan d’études 21» qui est en train d’être élaboré en ce moment, «aucune éducation sexuelle au jardin d’enfants», c’est ce que la section alémanique de la CDIP a assuré. Des informations dans les médias prétendant autre chose seraient «fausses». Selon des recherches, il s’avère qu’apparemment des fonctionnaires trop zélés ont agi de leur propre chef derrière le dos des directeurs de l’instruction publique. Les directeurs de l’instruction publique sont responsables de leur départementDans quelques cantons, des actions de protestation semblables sont en cours. A Lucerne, les Jeunes UDC récoltent des signatures pour une pétition sous le titre «Pas d’éducation sexuelle pour des enfants de quatre ans». Les craintes que déjà les plus petits soient instruits en partie avec des méthodes non-sensibles, sont catégoriquement rejetées par la CDIP. Elle se distancie avant tout d’un document de base sur l’éducation sexuelle, élaboré par la Haute Ecole pédagogique de Suisse centrale à Lucerne. Ce document n’aurait été développé ni «sur l’ordre ni avec la collaboration de la Conférence des directeurs cantonaux de l’Instruction publique», ses contenus ne seraient «pas déterminants pour le Plan d’études 21» d’après la CDIP. L’Office fédéral de la santé publique a déjà gaspillé sans mandat 1 343 000 francsTitus Bürgisser, directeur et promoteur controversé de cours d’éducation sexuelle, conseille ceux qui élaborent les plans d’études. Son «Centre de compétence du sexe» fait partie de la Haute école pédagogique de Suisse centrale et il est soutenu par la Confédération avec des centaines de milliers de francs. Un contrat entre l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) – la section Sida y prend une part prépondérante – (fonctionnaire en chef Roger Staub, à l’époque actif pour l’Aide Suisse contre le Sida qui s’est discréditée) et la Haute école pédagogique de Suisse centrale règle la collaboration. Le centre a reçu jusqu’à présent 1 343 00 francs suisses de la Confédération, sans compter les contributions des cantons de Suisse centrale. A cette manne d’argent se lie un mandat très clair: La pédagogie sexuelle doit être, avec l’aide du centre de compétences, «implémentée de manière généralisée» dans les écoles, c’est ce qui est écrit dans ce contrat. Source: ProLife, éditorial 2/2011 Qui veut savoir à quoi ces plans ressembleront dans leur concrétisation, peut se procurer, au travers des services de recherche aux antiquaires, le petit livre de Daniel Cohn-Bendit «Le grand Bazar» (Editions Belfont, 1975), et y lire le chapitre 9, «Little Big Men».
Collaboration douteuse entre les cantons, le Centre de compétences pour l’éducation sexuelle à l’école et les écolesds. Comme l’écrit Gerd J. Weisensee dans l’article ci-dessus, la dernière édition du magazine ilz (3/2011) qui a été envoyée à toutes les écoles de Suisse alémanique montre que l’on fait accélérer la sexualisation de l’école obligatoire et qu’il existe «des liens personnels, institutionnels et financiers entre la Confédération, les cantons et les «sexologues». Le thème central en est «L’éducation sexuelle à l’école: une nécessité». Les auteurs sont Gabriela Jegge et Titus Bürgisser, mentionné dans l’article de Weisensee comme «promoteur des cours d’éducation sexuelle» et «conseiller des concepteurs du programme», tous deux appartenant au Centre de compétences pour l’éducation sexuelle à l’école de la HEP de Lucerne. |