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18 juillet 2016
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Horizons et debats  >  archives  >  2011  >  N°42, 23 octobre 2011  >  «Respecter l’harmonie et la complémentarité entre l’homme et la femme» [Imprimer]

«Respecter l’harmonie et la complémentarité entre l’homme et la femme»

Lettre de lecteur

Tous les parents et les enseignants savent que les enfants aiment se déguiser. Fête de l’école, spectacle de fin d’année, Carnaval, fêtes de famille sont des occasions merveilleuses pour eux de se livrer à un de leurs jeux favoris, en interprétant un rôle, revêtus d’autres habits, en transformant leur aspect physique par le costume, le maquillage, les perruques etc. Bref en changeant de genre! Quoi de plus amusant, de drôle qu’un garçon avec une robe, une fille avec une moustache collée au-dessus de ses lèvres! Fantastique! Peter Pan, Charlot, le clown prestidigitateur, le Père Noël pouvant être interprétés aussi bien par une fille qu’un garçon! Rien de malsain dans ces amusements effectués avec la fraîcheur de leur innocence! Notez que j’ai toujours eu dans ma classe des filles qui ne souhaitaient pas se déguiser en garçons et vice-versa et ce choix a toujours été respecté!
Les enfants connaissent très bien par le modèle et l’image parentale père-mère, le genre masculin et le genre féminin. Et ce n’est pas parce que des femmes portent de plus en plus, à l’heure actuelle, des pantalons et que souvent des hommes sont d’excellents brodeurs, maniant le fil et l’aiguille, qu’il y a confusion des genres dans leurs esprits.
Les manuels de SVT (Sciences et Vie de la terre) destinés aux classes de 1ère, sous couvert de lutte contre les discriminations, véhiculent des inepties et des prétentions à propos de l’explication scientifique de la vie et de la terre.
«Made in USA is not always good.» Après avoir exalté le culte du corps et avoir expatrié l’«American way of life», dans le reste du monde, voilà que maintenant la théorie du genre prétend endoctriner les cerveaux de nos tendres progénitures à l’âge délicat de l’adolescence où changements hormonaux et velléités propres à leur âge fleurissent souvent en réactions épidermiques pour mieux imposer leur nature rebelle à toute forme d’autorité.
Issue des cercles féministes des Etats-Unis, la théorie du genre vise à une réduction malsaine de la personne à son expression physique et à la négation absolue de la complémentarité homme-femme. On n’éduque pas les filles comme les garçons et on doit respecter la structure psychologique de chacun.
La théorie du genre brise la notion de personne capable de s’ouvrir à son identité profonde et lui substitue celle de l’individu asexué, plus floue, qui entretient, des relations horizontales et closes sur elle-même. Derrière l’illusion d’une liberté à s’auto-déterminer, à croire que l’on «s’est fait soi-même», c’est une grave entorse à la dignité humaine, qui se dissimule. Affirmer que la définition homme-femme n’est qu’une attribution sociale qu’il faut contester au nom de la démocratie (sic!) revient à animaliser l’humain, à le réduire aux gonades, aux chromosomes et aux hormones … Bref, l’homme et la femme ne sont pas juste les esclaves de leur anatomie mécanique. On ne joue pas impunément avec cela.
Les parents restent les premiers responsables et éducateurs de leurs enfants. Alors de quoi veut-on nous déposséder une fois de plus en termes de responsabilité individuelle, de liberté et de protection, dans la tâche éducative? De notre bon sens, de notre aptitude à bien connaître l’enfant, de notre capacité à transmettre? Il est complètement ridicule et farfelu de décréter que la société (quand on emploie ce terme, de quelle société parle-t-on?) n’a pas à imposer de choix sexuels, ceux-ci relevant de la décision humaine et non d’une quelconque constitution physique. Sous quels déguisements sournois et non avoués la théorie du genre veut-elle s’insinuer dans l’esprit des jeunes? Certainement pas sous la forme de la candeur de Blanche-Neige ni de la perspicacité du Petit Poucet? Peut-être sous le masque de Lucifer?
Respecter l’harmonie et la complémentarité entre l’homme et la femme est la base et le fondement précieux de la famille, foyer d’amour dans lequel évolue la jeunesse. Ce n’est pas en cassant la discipline, en complexant les adolescents pour leur virginité et/ou par une tentative de déstabilisation de la famille et un déni de sa clairvoyance éducative que l’on aboutit à une société équilibrée.

Nicole Duprat, enseignante, France

En seulement 3 mois:

92 000 personnes en Suisse ne veulent pas d’une «école sexualisée»

ds. Si la pétition «Contre la sexualisation de l’école obligatoire» – largement soutenue par des politiciens des PDC, PRD, UDC, PEV et UDF – a réalisé en seulement 3 mois 91 816 signatures, cela montre qu’il s’agit d’une question qui préoccupe un grand nombre de citoyens. Si le contenu du cours d’éducation sexuelle imposé aux enfants dès leur 4e année était encore plus largement connu dans le public, le nombre de signatures pourrait se multiplier rapidement. Les parents ne veulent pas que leurs enfants soient «informés d’une manière détaillée sur les pratiques sexuelles telles que le sexe anal ou oral» («Neue Luzerner Zeitung» du 5 octobre). Ils ne veulent pas que l’école apprenne aux enfants – sous prétexte de vouloir les protéger contre les abus sexuels – à toucher leurs parties intimes, à se laisser toucher par d’autres (Weltwoche, n° 40, 2011) et à mimer un orgasme devant la classe. C’est un «abus sexuel par l’école» (cf. Horizons et débats, n° 39 du 3/10/11).
Le temps est venu de former dans toutes les communes des comités de parents qui demandent résolument l’arrêt de ces activités perverses en s’adressant directement aux autorités scolaires de leurs communes et de leurs cantons.