«Prenez garde, au Morgarten» – et aussi au lac de Constance»

km. Les maoïstes et trotskistes à l’intérieur du parti vert allemand n’ont jamais tenu compte d’aucune loi, et cela de manière insolente et sans scrupules. En même temps, ils aiment imiter le loup déguisé en brebis. Cela s’est manifesté de nouveau lors de la réunion des chefs du parti «Les Verts» d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse à Constance, le 22 juin. La souveraineté des Etats, garantie par le droit international, et les limites définies par la Constitution concernant les compétences d’un agent administratif d’un Etat sont tout simplement ignorées.
Car, qu’est-ce qui donne le droit au ministre-président du Bade-Wurtemberg de colporter le message suivant: «le temps des solutions au niveau des Etats nationaux est fini», il s’agirait maintenant de «se rapprocher au niveau international»? («Südkurier» du 23 juin) La politique extérieure, Monsieur Kretschmann, ne fait pas partie de vos attributions! Veillez plutôt à ce que votre politique scolaire, idéologiquement motivée, ne cause pas trop de dégâts aux enfants et aux jeunes dans votre Land. Veillez aussi à ce que la sécurité des citoyens de votre Land puisse être garantie, après que vous avez restreint sévèrement les possibilités de la police.
Les tâches, concernant non seulement la Suisse, mais aussi l’Autriche et l’Allemagne, peuvent bien être réglées, comme jusqu’à présent, par des accords bilatéraux ou trilatéraux où les représentants de chaque pays, sans perte de souveraineté, peuvent conclure et négocier librement et égaux en droits et ensuite – dans l’UE, c’est de moins en moins connu – ils peuvent les annuler de nouveau.
Comment les présidents des Verts allemands, Özdemir et Roth, arrivent-ils à considérer dans «l’unification de l’Europe» la solution de tous les problèmes politiques? Est-ce qu’il ne s’est pas avéré, depuis des années, exactement le contraire dans presque tous les domaines? Est-ce qu’il y a encore des gens raisonnables en Europe aujourd’hui qui veulent de cette UE coûteuse, mise au pas, menaçant la paix et complètement antidémocratique?

La politique régionale comme prétexte

Et, même s’il y a effectivement un certain «point commun» entre les Allemands, les Autrichiens et les Suisses autour du lac de Constance, qu’est-ce que le ministre-président vert Kretschmann se permet avec sa remarque que «l’identité régionale» – serait «au moins aussi importante que les codes des pays»? Monsieur Kretschmann, jouez cartes sur table! Voulez-vous chambouler la souveraineté de la Suisse avec votre soi-disant politique régionale? Est-ce possible qu’à partir de maintenant, un lac offre plus d’identité que les liens étroits avec l’histoire, la culture et les citoyens des pays respectifs? Ou bien s’agit-il pour vous de détruire toute identité? Voulez-vous le «citoyen du monde» (Kretschmann dans le «Südkurier» du 23 juin) apatride, errant et nihiliste qui sera votre sujet et l’objet de vos objectifs politiques? Non, merci!
Et qu’est-ce qu’entendent finalement les leaders verts en disant qu’il devrait y avoir «davantage de démocratie directe au niveau européen selon le modèle suisse» (ibidem)? Les nations de l’Europe devraient-elles apprendre quelque chose concernant leur propre culture politique pour se libérer enfin de la dictature de l’UE? Bien volontiers! Ou est-ce là juste un petit morceau de sucre empoisonné? Est-ce que les Finlandais voteront à l’avenir comment les routes doivent être construites à Malte? Ou comment se présentent les écoles de Chypre? Ou de quoi le budget d’Etat de la Grèce doit avoir l’air?
Ou bien les Verts veulent-ils donner le ton eux-mêmes dans «leur» Europe? Est-ce cela, «l’Europe d’en bas» de Cohn-Bendit? Est-ce grâce aux créatures maoïstes et trotskistes des Verts, que le monde doit guérir? Alors, un totalitarisme vert? Ou: ni rouge ni vert – mais orange? Mais le totalitarisme, en sera-t-il la constante?!     •

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